La première semaine suivant les législatives sera marquée par l’accueil des députés au Palais Bourbon. A partir du 28 juin, la 16e législature s’ouvre officiellement, avec l’élection du président de l’Assemblée nationale, suivie de l’installation du Bureau et des commissions.
Le président de l’Assemblée nationale, Richard Ferrand, les deux patrons des groupes de la majorité sortante, Christophe Castaner (LREM) et Patrick Mignola (MoDem) ont été sanctionnés dans les urnes. Sur les quinze ministres engagés dans les législatives, on compte trois perdantes, dont la ministre de la Transition écologique Amélie de Montchalin et celle de la Santé Brigitte Bourguignon.
J-2 avant le second tour des élections législatives françaises. Que disaient les enquêtes d’opinion à quelques jours de cette échéance durant les précédentes élections ? Leurs projections en sièges ont-elles été fidèles à la réalité ?
Depuis 25 ans, l’abstention nationale au second tour des élections législatives a toujours été supérieure à celle enregistrée au premier tour. Mais il n’en a pas toujours été ainsi. Décryptage.
Dans l’éventualité d’une majorité relative, c’est-à-dire moins de la moitié de l’Assemblée nationale sous contrôle, LREM et ses alliés pourraient se retrouver dans une situation inconfortable. Il existe un précédent, celui de 1988. Mais la boîte à outils constitutionnelle a changé, le contexte aussi.
Quatre personnalités politiques, Aurore Bergé (Ensemble), Danièle Obono (NUPES), Roger Karoutchi (LR) et Andréa Kotarac (RN) font le bilan du premier tour des élections législatives et dressent des perspectives pour le second tour.
Quel message envoyer à ses électeurs en cas d’élimination au premier tour ? Depuis dimanche soir, les partis ont fait passer des consignes de vote chacun à leur manière. Les performances ont parfois viré au numéro d’équilibriste, voire de cascadeur.
La NUPES, la coalition menée par Jean-Luc Mélenchon, et Ensemble, la majorité présidentielle, ont comme prévu viré en tête du premier tour des législatives. La République en marche et ses alliés sont cependant en meilleure position pour le second tour. Mais la configuration s’annonce plus délicate qu’en 2017.
La République en marche refuse de donner une consigne nationale. Le parti présidentiel préfère se prononcer au « cas par cas » en cas de duel NUPES-RN, et vérifier le profil des candidats NUPES. L’absence de position claire scandalise plusieurs responsables de gauche.
La Première ministre a encouragé les électeurs à donner une « majorité claire et forte » au gouvernement, alors que le risque d’une majorité relative n’est pas exclu.
L’ancien ministre de l’Education nationale finit troisième du premier tour dans la quatrième circonscription du Loiret, distancé de seulement 0,5 point par le candidat de la NUPES.
La Nouvelle Union populaire écologique et sociale obtiendrait 25,2 % des voix au premier tour des élections législatives, tout comme la majorité présidentielle, selon une première estimation Ipsos/Sopra Steria pour France Télévisions, Radio France, LCP-AN / Public Sénat. La République en marche et leurs alliés sont en meilleure posture pour le second tour.