Dans un message adressé aux députés de son groupe, Gabriel Attal se montre prudent sur le soutien à apporter au nouveau gouvernement, mais évoque tout de même une « possible participation ». Michel Barnier s’est entretenu ce matin avec Gabriel Attal avant de recevoir les représentants de LR.
Nommé le 5 septembre à Matignon, Michel Barnier suscite la confiance chez une courte majorité des personnes interrogées. Malgré cela, l’opinion reste sceptique sur sa capacité à répondre aux priorités des Français.
Fort de son expérience politique, Michel Barnier a été choisi par Emmanuel Macron afin de « constituer un gouvernement de rassemblement au service du pays » appelée de ses vœux après la dissolution de l’Assemblée nationale. Homme de droite, Michel Barnier aura la lourde tâche de composer des majorités au sein d’une Assemblée fracturée. Une mission pour laquelle sa longue expérience ministérielle pourra être un atout.
En annonçant sa candidature à la présidentielle, Edouard Philippe souhaite se poser en rassembleur du bloc central. Une manière de se mettre au centre du jeu et se poser en successeur d’Emmanuel Macron.
50 jours après la démission du gouvernement de Gabriel Attal et dans l’attente de la nomination d’un Premier ministre, la demande de l’ouverture d’une session parlementaire se fait de plus en plus pressante. Celle-ci permettrait aux parlementaires de se prononcer sur un certain nombre de sujets brûlants comme la préparation du budget, mais également pour adopter une motion de censure contre un futur gouvernement.
Stéphane Ravier a annoncé ce matin qu’il quittait reconquête, le parti créé par Éric Zemmour. L’élu des Bouches-du-Rhône prône désormais « l’union des droites » et se tourne vers la préparation des élections municipales de 2026.
Dans un communiqué de presse publié ce 2 septembre, la Cour des comptes annonce ouvrir une nouvelle phase de consultations citoyennes. Dans ce cadre, les citoyens peuvent proposer des thèmes de contrôle aux juridictions financières.
Dans le flou des consultations politiques, Emmanuel Macron recevait ce matin Bernard Cazeneuve, ancien premier ministre de François Hollande. Si l’ancien socialiste dispose encore de soutiens à gauche, le PS refuse de trancher la question en l’absence de nomination à Matignon.
Depuis le 28 août, Israël a lancé une vaste opération en Cisjordanie pour neutraliser des groupes armés présents dans le nord des territoires palestiniens. Une opération qui pourrait se prolonger et fait craindre à la communauté internationale une aggravation de la situation au Proche-Orient.
Malgré l’annonce d’un budget stable en volume, le gouvernement prévoit plusieurs arbitrages entre les différents postes budgétaires. Les crédits alloués pour la mission « Travail et emploi » doivent diminuer de trois milliards d’euros. Loin du « budget réversible » annoncé par Matignon estime le rapporteur général du budget au Sénat.
Dans un entretien accordé au Point, François Hollande qualifie de « faute institutionnelle » le choix d’Emmanuel Macron d’écarter Lucie Castets de la course à Matignon. Si cette notion n’existe pas en droit constitutionnel, elle pose néanmoins la question de la marge de manœuvre du Président de la République dans la nomination d’un Premier ministre en l’absence de majorité absolue à l’Assemblée nationale.
Après l’échec de la première vague de consultations, l’Elysée a annoncé hier dans un communiqué qu’Emmanuel Macron ne nommerait pas Lucie Castets Première ministre et lance une nouvelle phase de discussions. La gauche a fait savoir qu’elle ne participerait pas à ces consultations.