Après les résultats du second tour des élections législatives, le RN et ses alliés remportent entre 132 et 152 sièges. Un score historique, mais bien en dessous des projections à l’issue du premier tour.
A l’approche du second tour, et alors que la victoire du Nouveau Front Populaire (NFP) semble compromise, même si arithmétiquement le bloc de gauche peut toujours obtenir une majorité absolue, les dirigeants et figures du NFP se projettent de plus en plus dans l’après législatives.
A quelques jours du second tour des élections législatives, le paysage politique apparaît extrêmement fragmenté, divisé entre trois blocs. Dans cette situation, difficile de faire émerger une majorité absolue. Dans ce cas de figure, les autres partis pourraient-ils s’entendre et gouverner ensemble au sein d’une grande coalition ?
Invité de la matinale de Public Sénat, le ministre de la Santé, Frédéric Valletoux évoque l’ avenir politique incertain à quelques jours du second tour des élections législatives. Le ministre appuie son champion, Edouard Philippe, selon lui seul capable de recréer une majorité autour de lui.
Invité de la matinale de Public Sénat, Éric Coquerel se félicite du fonctionnement de la stratégie de désistement. Réélu, il souhaite faire barrage au RN pour permettre au Nouveau Front Populaire de l’emporter, quitte à soutenir pour cela certains ténors du camp présidentiel.
Sur France Inter, ce 2 juillet, Marine Le Pen a accusé Emmanuel Macron de tenter un « coup d’Etat administratif » en procédant à une vague de nominations à certains emplois clés de l’Etat. Une formule polémique autant que politique, mais qui pose la question de la répartition des pouvoirs au sein de l’exécutif.
Proche d’une majorité absolue, mais sans garantie, après son score historique au premier tour des élections législatives, le RN se tourne vers la suite. Invité de la matinale de Public Sénat, Sébastien Chenu évoque les pistes possibles en cas de majorité relative pour le Rassemblement national et affirme pouvoir obtenir des soutiens au-delà de l’extrême-droite.
En arrivant en tête du premier tour des élections législatives, le RN et ses alliés réalisent une performance historique, loin devant les résultats obtenus lors du premier tour de l’élection présidentielle de 2022.
L’enquête réalisée par Ipsos / Talan pour Radio France et France Télévisions donne quelques éléments de réponse concernant les attentes des électeurs en cas d’élimination de leur candidat ou de troisième position. En cas de second tour NFP/ RN, 44% des électeurs d’Ensemble souhaiteraient un report de voix vers le NFP.
Après les résultats du premier tour des élections législatives, l’enquête Ipsos / Talan pour France Télévisions - Radio France détaille les motivations du vote. La logique de barrage domine ainsi que le rejet de la politique d’Emmanuel Macron.
Comme après chaque élection européenne, les dirigeants des 27 Etats membres de l’Union européenne devaient s’accorder sur leur candidat pour assurer la présidence de la Commission européenne. Malgré les tensions, notamment avec l’Italie, la sortante, Ursula von der Leyen, a été choisie pour un nouveau mandat. Elle doit encore obtenir la confiance de 361 des 720 députés européens élus le 9 juin pour confirmer son poste.
En livrant son interprétation de la Constitution dans un entretien au Télégramme, Marine Le Pen renvoie le rôle de chef des armées à un « titre honorifique ». Des déclarations ouvrant un débat sur le domaine réservé du Président de la République et sa marge de manœuvre dans le cadre d’une cohabitation.