Alors que l’Assemblée nationale a rejeté une proposition de résolution visant à dénoncer unilatéralement l’accord migratoire de 1968 entre la France et l’Algérie, une grande partie de la droite française continue de demander la fin du régime spécial pour les titres de séjour accordés aux ressortissants algériens.
Alors que la Nupes s’est décomposée durant les dernières semaines, Jean-Luc Mélenchon a acté, samedi 2 décembre, la fin de la Nupes. Cet été, l’idée d’une liste commune entre les partis de la Nupes pour les élections européennes de juin 2024 avait déjà commencé à fracturer l’alliance, en particulier chez les écologistes. En juillet 2023, le parti de Marine Tondelier, habitué aux bons résultats lors des scrutins européens, désigne Marie Toussaint tête de liste pour les élections européennes. « La réparation est l’un des objectifs de l’écologie politique, le meeting a duré trois heures, c’était très dense » Si les écologistes rejettent l’idée d’une liste commune à gauche, la députée européenne Marie Toussaint plaide pour « un pacte de non-agression à gauche ». Pour rappel, une liste ne peut élire des députés au Parlement européen uniquement si elle dépasse un seuil de 5 %. « Je pense que l’on a des combats essentiels à mener, c’est ce qui doit concentrer toute notre attention », juge Marie Toussaint qui estime que le combat doit être mené contre les partis nationalistes qui continuent de progresser au sein de l’Union européenne. En proposant ce pacte de non-agression, Marie Toussaint rappelle qu’elle souhaite orienter sa campagne autour de « la douceur ». Une approche qui suscite l’étonnement, ou l’incompréhension, notamment après le meeting de lancement de la campagne. Ce 2 décembre, la tête de liste écologiste avait convié un groupe de danseuses pratiquant la « booty-therapy », une danse permettant de « s’assumer ». « La réparation est l’un des objectifs de l’écologie politique, le meeting a duré trois heures, c’était très dense », justifie Marie Toussaint qui assume vouloir mener une campagne « sensible ». « La douceur, dans un monde meurtri par la violence politique et sociale, est un horizon de sauvegarde, c’est un objet de combativité », développe Marie Toussaint pour laquelle cette approche peut être payante. « Il faut sortir les lobbys des institutions, il faut une législation de séparation des lobbys des institutions européennes » Alors que les négociations de la COP 28 se déroulent actuellement à Dubaï avec un nombre record de lobbyistes présents. Selon Marie Toussaint, que cela soit durant les négociations internationales ou au sein des institutions européennes, les lobbys, notamment pétroliers, doivent être écartés des espaces de discussions. « Il faut sortir les lobbys des institutions, il faut une législation de séparation des lobbys des institutions européennes », développe Marie Toussaint alors que les groupes d’intérêts occupent une place importante dans le processus législatif européen. Outre le lobby des énergies fossiles, la tête de liste écologiste prend également pour cible la fédération des chasseurs et son président Willy Schraen qui mènera une liste aux élections européennes. Accusée par ce dernier de prôner une écologie déconnectée, Marie Toussaint a, de nouveau, proposé d’organiser un débat avec Willy Schraen afin de « vérifier qui est du côté de l’agro-industrie et qui est du côté des paysans ». Marie Toussaint fustige notamment l’hypocrisie du patron des chasseurs considérant que ce dernier défend « une vision de l’agriculture sans paysans ».
Dans le cadre de la commission d’enquête sur les émeutes survenues après la mort du jeune Nahel, les sénateurs ont auditionné quatre sociologues. L’objectif de la commission d’enquête est de déterminer la nature et les causes des événements survenus après la mort de Nahel en juin dernier.
Invité de la matinale de Public Sénat, Benoît Hamon a livré sa vision sur les annonces faites le 5 décembre par Gabriel Attal. L’ancien ministre de l’éducation nationale, sous François Hollande, se méfie des mesures annoncées qu’il considère comme des gages pour la droite, loin des véritables problématiques qui traversent l’enseignement.
Ce 5 décembre, le ministre de l’Éducation nationale, Gabriel Attal, a annoncé plusieurs mesures visant à créer un « choc des savoirs ». Retour du redoublement, groupes de niveaux et labellisation des manuels scolaires sont notamment au programme.
L’OCDE a publié ce 5 décembre le classement PISA présentant un bilan des compétences des élèves de 15 ans dans des domaines fondamentaux comme les mathématiques ou la compréhension écrite. Le score de la France en mathématiques connaît une chute historique de 21 points et passe en dessous de la moyenne de l’OCDE.
Invité de la matinale de Public Sénat, l’ancien juge antiterroriste, Jean-Louis Bruguière est revenu sur les moyens législatifs permettant d’anticiper les actes terroristes. L’ancien magistrat plaide pour un renforcement des moyens tout en respectant strictement l’Etat de droit.
Alors qu’un supporter du FC Nantes est décédé ce samedi 2 décembre en marge de la rencontre de ligue 1 opposant le club à l’OGC Nice, les solutions divergent quant à la réponse à apporter à des violences de plus en plus fréquentes.
Presque deux mois après les attaques du Hamas contre Israël le 7 octobre, le poids de la diplomatie française et de la parole d’Emmanuel Macron interroge. En marge de la Cop 28 à Dubaï, le président de la République a mis en garde Israël contre une guerre qui pourrait « durer dix ans ».
La chambre haute, à travers la voix de son président, a rendu hommage au jeune Thomas décédé après une bagarre dans la nuit de samedi à dimanche à Crépol, dans la Drôme.
Réunis à Strasbourg pour le 92e congrès des départements de France, les présidents des conseils départementaux ont affiché leur opposition à la volonté du président de la République de remettre en cause l’actuel « millefeuille territorial ». Une antienne qui généralement fait du département l’échelon à supprimer.