La présidence du Sénat a mis en demeure Phyteis, une organisation professionnelle représentant des fabricants de pesticides, pour non-respect de ses obligations de probité. Le représentant d’intérêts avait largement surestimé les destructions d’emploi liées à l’interdiction de pesticides pendant les débats autour de la loi Pacte. Une décision inédite au Parlement français.
Avant les questions d’actualité au gouvernement, le président socialiste de la commission des Finances, Claude Raynal, est revenu sur l’utilisation controversée du « fonds Marianne », lancé pour lutter contre le séparatisme après l’assassinat de Samuel Paty. Le sénateur confirme le lancement d’une mission d’information qui devrait se transformer en commission d’enquête.
Dans le sillage des révélations de plusieurs médias concernant la répartition du Fonds Marianne lancé en 2021 sous l’égide de Marlène Schiappa, plusieurs sénateurs ont réclamé l’ouverture d’une commission d’enquête. Selon nos informations, celle-ci pourrait bien voir le jour en début de semaine prochaine.
Le sénateur PS Jérôme Durain a suivi une brigade de la BRAV en tant qu'observateur lors de la manifestation parisienne du 1er mai. Nos journalistes, Marion Vigreux et Jonathan Dupriez, l'ont filmé toute la journée et ont recueilli son témoignage, dans le cadre d'un documentaire de Fabien Recker. Le sénateur socialiste n’a pas constaté de débordement, mais attend de contextualiser son observation « à froid » dans le cadre d’un « débat » sur le maintien de l’ordre.
Invité de notre matinale, le sénateur RDPI Thani Mohamed-Soilihi est revenu sur la situation à Mayotte, et appelle à continuer l’opération Wuambushu de destruction des bidonvilles. Le sénateur de Mayotte demande au gouvernement de déployer des bateaux militaires pour « dissuader » l’immigration comorienne sur l’île.
Invité de notre matinale, Jérôme Guedj est revenu sur les violences qui ont émaillé les cortèges du 1er mai ce lundi. Le député socialiste condamne l’attitude des black blocs, « idiots utiles du gouvernement », et pose la question de l’arsenal juridique à la disposition de l’Etat pour « prévenir » leurs agissements.
Alors que le 1er mai s’annonce particulièrement tendu, les renseignements alertent déjà sur d’éventuels débordements, tandis que les syndicats se veulent rassurants. Avant même que les cortèges s’élancent, la bataille des chiffres a déjà commencé. Tour d’horizon des éléments connus sur cette journée.
Le lancement du site « En avoir pour mes impôts » a provoqué de nombreuses réactions. Le gouvernement défend un exercice de transparence et de pédagogie, qui aurait pourtant pu être mieux réussi, pour de nombreux observateurs. La gauche critique des présupposés « anti-impôt » du site, tandis que d’autres, même à droite, regrettent parfois un manque de précision et appellent à compléter le dispositif.
Alors que la commission mixte paritaire (CMP) sur le projet de loi d’accélération du nucléaire se profile le 4 mai prochain, le gouvernement a définitivement enterré la fusion entre l’ASN et l’IRSN. La disposition avait été introduite à l’Assemblée sans avoir été discutée au Sénat, et les députés l’avaient finalement rejetée.
Elisabeth Borne a présenté ce mercredi 26 avril sa « feuille de route » sur le travail et l'emploi. L'objectif est de bâtir un accord avec les partenaires sociaux sur « un nouveau pacte de la vie au travail » d'ici le 14 juillet, et de présenter le projet de loi sur la création de « France Travail » et la réforme du RSA d'ici « début juin. »
Depuis quelques semaines, les déplacements d’Emmanuel Macron et de ses ministres sont systématiquement perturbés par des manifestants. Au-delà des « casserolades », l’incapacité du Président de la République à mettre en scène le contact avec le « peuple » pose question dans les institutions de la Vème République. D’autant plus qu’au-delà de ces scènes sur le terrain, les enquêtes d’opinion font transparaître une hostilité profonde au chef de l’Etat.
Dans une interview donnée au Parisien, Emmanuel Macron a annoncé le lancement d’un « grand projet » de rénovation énergétique des écoles. Une problématique que connaissent bien les collectivités locales et les sénateurs, qui travaillent régulièrement sur le sujet. Ils soulèvent, comme les acteurs industriels, la question du financement et de l’accès aux marchés publics.