Auditionné par la commission d’enquête sur la rénovation énergétique au Sénat, Nicolas Hulot est revenu sur les difficultés structurelles rencontrées par ces politiques publiques depuis quelques années. L’ancien ministre de la Transition énergétique a mis en cause le rôle de Bercy dans les arbitrages, mais alerte sur un sujet complexe, sans solution très claire.
Alors que la réforme des retraites sera examinée mardi 28 février en commission, les premiers amendements commencent à être déposés. Sur la question de la pénibilité – remplacée par « l’usure professionnelle » dans le texte du gouvernement – la gauche sénatoriale entend bien remettre sur la table les critères supprimés par Emmanuel Macron à son arrivée à l’Elysée en 2017.
Alors que Bercy annonce 14,6 milliards d’euros recouvrés en 2022, Gabriel Attal s’est un peu emporté en annonçant des résultats « historiques », malgré une hausse par rapport à l’année dernière. Le ministre du Budget a tout de même annoncé un « plan » de lutte contre les fraudes pour le printemps prochain. Des discussions ont déjà commencé avec les parlementaires impliqués, qui sont partagés sur l’ambition du gouvernement.
Invité de notre matinale, Jean-Pierre Raffarin est revenu sur les tensions actuelles dans les relations internationales. Au-delà de la guerre en Ukraine, l’ancien premier ministre estime que la situation à Taïwan pourrait mettre le feu aux poudres.
Le Sénat démarrera la semaine prochaine l’examen du texte sur la réforme des retraites, et commencera par l’extinction de certains régimes spéciaux. La droite veut aller plus loin en touchant les salariés actuels malgré la clause du grand-père, mais devra convaincre ses alliés centristes, pour le moment opposés à la mesure, avant même de rentrer dans les tractations avec la majorité présidentielle.
Nouvel argument avancé par Emmanuel Macron pour justifier la réforme des retraites, le Président de la République estime que reporter l’âge de départ augmentera le volume de travail dans le pays, et donc la richesse nationale. Pourtant, l’évaluation précise de ces gains reste incertaine, parce que la réforme plongerait aussi de nombreux seniors dans la précarité.
Invité de notre matinale, Manuel Bompard est revenu sur la mobilisation du 7 mars prochain. Le coordinateur de la France Insoumise veut croire qu’un mouvement social qui « frappe fort » d’entrée de jeu pourra faire tomber la réforme des retraites. En faisant « la sourde oreille », Emmanuel Macron n’aurait pas laissé le choix aux organisations syndicales.
Emmanuel Macron a voulu s’adresser « au bon sens » des « Français qui travaillent tôt » pour défendre sa réforme des retraites, ce mercredi matin, lors d’une visite au marché de Rungis. Selon deux expertes en communication, cette sortie sarkozyste d’Emmanuel Macron touchera peut-être l’électorat de droite, mais semble un peu vaine face à une opinion publique toujours largement défavorable au report de l’âge légal.
Invité de notre matinale, Renaud Muselier est revenu sur l’attitude de la droite sur la réforme des retraites. L’ancien président LR de la région PACA, passé à Renaissance lors de la campagne 2022, mise sur la droite sénatoriale, plus « mature » et bénéficiant d’une « culture de gouvernement », par rapport à la droite de l’Assemblée qui « est toujours contre tout. »
Alors que la Convention citoyenne sur la fin de vie a largement voté ce week-end pour une « aide active à mourir », Emmanuel Macron a annulé un dîner qui devait rassembler les acteurs du débat autour de l’euthanasie ce mercredi. Après de nombreux atermoiements, l’exécutif semble temporiser alors que le sujet monte en puissance dans la société.
Invitée de notre matinale, Sandrine Rousseau est revenue sur l’examen de la réforme des retraites à l’Assemblée nationale. La députée écologiste admet une différence de « stratégie » avec LFI sur le nombre d’amendements, mais s’étonne que la « nullité » des députés du Rassemblement national n’ait pas fait plus parler.
Lors d’un colloque organisé par la revue « Le Grand Continent » au Sénat, les intervenants sont revenus sur la place des interdépendances économiques dans la rivalité entre la Chine et les Etats-Unis. Ils ont tenté de dessiner une nouvelle donne géopolitique, qui – si elle se joue sur le terrain économique – n’en reste pas moins radicalement incertaine, et donc conflictuelle. En témoigne le cas des fameux semi-conducteurs.