Le président du groupe socialiste au Sénat n’est « pas choqué » par la rencontre prévue mercredi entre Laurent Berger et les députés LR opposés à la réforme des retraites. Patrick Kanner maintient l’objectif de ne pas voter l’ensemble de la réforme, et affirme que les groupes de gauche sont prêts à « résister » à la majorité sénatoriale qui entend voter avant le 12 mars.
Après plusieurs jours de demandes de la gauche d’avoir accès à l’avis du Conseil d’Etat, le ton est monté ce samedi soir au Sénat. Olivier Dussopt, qui maintenait depuis vendredi qu’une simple « note » existait, mais pas « d’avis », s’est retrouvé pris dans une controverse lexicale, alors que René-Paul Savary, rapporteur du projet de loi, s’est attiré les foudres de ses collègues de gauche en admettant avoir pu consulter la note.
Le Sénat débutait ce jeudi l’examen de la réforme des retraites, dans un climat a priori moins électrique qu’à l’Assemblée nationale. Mais la gauche sénatoriale semble pour le moment tout autant décidée à défendre un nombre d’amendements qui ne permettra peut-être pas de voter le texte dans les délais du 47-1, ce que souhaitent la majorité sénatoriale et le gouvernement. Après la guérilla parlementaire de l’Assemblée, place à la Guerre froide au Sénat.
Lors des questions d’actualité au gouvernement, Bruno Retailleau est revenu sur l’examen de la réforme des retraites qui débute ce jeudi au Sénat. Le président du groupe LR au Sénat prévient la gauche que la majorité sénatoriale utilisera tous les outils à sa disposition pour accélérer l’examen du texte, et fixe ses « lignes rouges » au gouvernement.
Lors des questions d’actualité au gouvernement, Franck Riester est revenu sur l’examen de la réforme des retraites, qui débute demain au Sénat. Le ministre des Relations avec le Parlement espère que la gauche ne fera pas d’obstruction et « jugera sur pièces », mais si le texte ne va pas au bout, il estime que cela voudra dire que la gauche aura eu « la même stratégie qu’à l’Assemblée. »
Olivier Dussopt a encore revu ses estimations à la baisse ce mardi sur la fameuse « retraite à 1200 euros » qui semble concerner de moins en moins de monde. Retour sur les changements de pied du gouvernement sur le sujet, alors que les chiffres des retraités qui verront effectivement leur pension atteindre 85 % du SMIC net se précisent.
Auditionnés par la commission des Lois du Sénat, Gérald Darmanin et Olivier Dussopt ont présenté le projet de loi immigration et intégration qui sera examiné par les sénateurs à la fin du mois du mars. Certains se sont inquiétés de la création d’un titre de séjour « métiers en tension », et de la « caution » que cela apporterait aux conditions de travail difficile des travailleurs en situation irrégulière.
À deux jours du début de l’examen du texte en séance, tour d’horizon des derniers points de négociation entre la majorité sénatoriale et le gouvernement. Régimes spéciaux, CDI sénior, carrières longues et maternité : voici les points qui pourraient être modifiés lors de l’examen de la réforme des retraites au Sénat.
Auditionné par la commission d’enquête sur la rénovation énergétique au Sénat, Nicolas Hulot est revenu sur les difficultés structurelles rencontrées par ces politiques publiques depuis quelques années. L’ancien ministre de la Transition énergétique a mis en cause le rôle de Bercy dans les arbitrages, mais alerte sur un sujet complexe, sans solution très claire.
Alors que la réforme des retraites sera examinée mardi 28 février en commission, les premiers amendements commencent à être déposés. Sur la question de la pénibilité – remplacée par « l’usure professionnelle » dans le texte du gouvernement – la gauche sénatoriale entend bien remettre sur la table les critères supprimés par Emmanuel Macron à son arrivée à l’Elysée en 2017.
Alors que Bercy annonce 14,6 milliards d’euros recouvrés en 2022, Gabriel Attal s’est un peu emporté en annonçant des résultats « historiques », malgré une hausse par rapport à l’année dernière. Le ministre du Budget a tout de même annoncé un « plan » de lutte contre les fraudes pour le printemps prochain. Des discussions ont déjà commencé avec les parlementaires impliqués, qui sont partagés sur l’ambition du gouvernement.
Invité de notre matinale, Jean-Pierre Raffarin est revenu sur les tensions actuelles dans les relations internationales. Au-delà de la guerre en Ukraine, l’ancien premier ministre estime que la situation à Taïwan pourrait mettre le feu aux poudres.