Invitée d’ExtraLocal, Geneviève Darrieussecq est revenue sur les débats à propos de l’interdiction de la corrida. L’élue du sud-ouest dénonce une « stigmatisation » de « traditions » et de « racines », et estime que ces attaques profitent au « vote d’extrême-droite. »
Invité de notre émission Parlement Hebdo, Xavier Iacovelli est revenu sur les mouvements de grève et de mobilisation contre la réforme des retraites. Le sénateur macroniste reconnaît un droit constitutionnel et légitime, mais refuse que les syndicats « bloquent » le pays et « pourrissent la vie des Français. »
Invité de notre matinale, Jean-Claude Mailly est revenu sur la méthode du gouvernement pour faire passer sa réforme des retraites. L’ancien secrétaire général de Force Ouvrière (FO) critique une réforme injuste sur le fond, et des erreurs de méthode sur la forme. Pour lui la vraie négociation s’est faite avec LR, pas avec les syndicats.
Alors que Volodymyr Zelensky est en visite en Europe et demande des armes, un rapport sénatorial tente de « tirer les enseignements » de la guerre en Ukraine et du retour de la « guerre de haute intensité. » Le rapport met en lumière les insuffisances des stocks français, et appelle à une mobilisation de l’industrie militaire française grâce à la prochaine loi de programmation militaire (LPM), qui prévoit 413 milliards d’euros d’investissements sur la période 2024-2030.
Invité de notre matinale, Laurent Marcangeli est revenu sur l’impopularité de la réforme des retraites. Le président du groupe Horizons estime que celle-ci est encore mal comprise, et que le pouvoir doit parfois mettre en œuvre des politiques impopulaires, lorsque c’est « nécessaire. »
Invité de notre matinale, Olivier Dussopt est revenu sur l’extension du dispositif « carrière longue » à ceux qui ont commencé à travailler avant 21 ans, et refuse la proposition d’Aurélien Pradié de l’étendre à ceux qui ont cotisé un seul trimestre. La mesure coûterait d’après lui 10 milliards d’euros et « remettrait en cause » les équilibres budgétaires visés par la réforme.
Comptant sur le groupe les Républicains pour arriver à faire passer la réforme des retraites à l’Assemblée sans 49-3, la majorité présidentielle négocie depuis le début de la réforme des retraites avec la droite. Deux concessions principales ont pour le moment été faites par Élisabeth Borne et son gouvernement pour assouplir la réforme, pour un coût anticipé d'un peu plus de 2 milliards d'euros.
Invité de notre matinale, Aurélien Pradié a réaffirmé son opposition à la réforme des retraites du gouvernement en l’état. Sans mesure pour éviter que ceux qui ont commencé à travailler avant 21 ans ne cotisent plus longtemps que les autres, le député du Lot restera donc opposé au reste des LR, quitte à assumer un désaccord avec sa famille politique.
La prolongation des réacteurs nucléaires au-delà de 60 ans est un pilier de la relance du nucléaire français actée par Emmanuel Macron à Belfort. Elle reste pourtant soumise à la validation de l’Autorité de Sûreté Nucléaire (ASN), qui nécessitera des efforts de recherche, mais ne représentera pas un « verrou technologique », d’après une chercheuse en physique nucléaire.
Invité de notre matinale, Claude Malhuret regrette que la droite « renie » ses fondamentaux pour faire passer la réforme des retraites comme « antisociale. » Le président du groupe Les Indépendants, membre de la majorité présidentielle, appelle à réfléchir à des systèmes de capitalisation pour sortir de « l’équation impossible » entre nombre de retraités et d’actifs.
En Europe, la France fait figure d’exception avec un âge légal de départ fixé à 62 ans. Pourtant, les Français ne partent pas à la retraite bien plus tard que leurs voisins européens. La principale différence étant plutôt que les Européens partent en moyenne avant l’âge légal de départ fixé dans leur pays, mais avec une décote. Plutôt que le temps passé au travail, c’est le niveau des pensions qui se retrouve alors au cœur du débat.
Le Sénat a adopté la proposition de loi sur la lutte contre l’occupation illicite des biens en modifiant substantiellement la version de l’Assemblée nationale. La majorité sénatoriale de droite a notamment réintroduit une différence dans les sanctions entre squatteurs et locataires en situation d’impayés. Des garanties qui n’ont pas suffi à la gauche, qui dénonce une « criminalisation de la précarité. »