Invité de notre matinale, Bruno Retailleau est revenu sur d’éventuelles irrégularités dans la campagne interne pour élire le président de LR. Le président du groupe LR au Sénat s’inquiète de ne pas avoir accès aux mêmes éléments que ses concurrents occupant des positions stratégiques au sein de l’appareil du parti.
Face à la hausse des prix de l’énergie, la SNCF, entreprise particulièrement énergivore, va devoir augmenter ses tarifs. Reste à savoir quels usagers et quelles lignes seront ciblés. Une hausse qui met en lumière les tensions entre la SNCF et l’Etat autour de la trajectoire financière de l’entreprise.
Invité de notre matinale, François Patriat est revenu sur l’affaire Dupond-Moretti. Le président du groupe LREM/RDPI au Sénat a balayé les soupçons qui pèsent sur le garde des Sceaux, estimant qu’il « n’avait commis aucun délit » et qu’il fallait « revenir » sur la règle implicite de démission en cas de mise en examen.
Le renvoi d’Éric Dupond-Moretti devant la Cour de Justice de la République (CJR) et la mise en examen d’Alexis Kohler, tous deux soupçonnés de prise illégale d’intérêt, constituent notamment l’ultime estocade aux promesses portées par le candidat Macron de 2017. Alors élu sur une « moralisation de la vie publique », Emmanuel Macron n’avait alors pas hésité à débarquer l’un de ses plus proches ministres, François Bayrou, dès sa mise en examen. Des prises de position qui tranchent avec la situation actuelle.
Invité de notre matinale, Laurent Fabius est revenu sur les propositions de loi de constitutionnalisation du droit à l’avortement déposées au Parlement. Le président du Conseil constitutionnel a simplement rappelé que l’utilisation de l’article 11 était exclue, et qu’une révision constitutionnelle devait impérativement se faire par l’article 89, et nécessitait donc un accord des deux chambres du Parlement.
En détaillant le fonctionnement du Conseil national de la refondation (CNR), lancé il y a quelques semaines, Emmanuel Macron en a profité pour annoncer le démarrage des deux « grands chantiers » identifiés pendant la campagne présidentielle. Le but : éviter un énième « grand débat » et profiter de la concertation pour donner beaucoup plus d’autonomie aux établissements scolaires et hospitaliers.
Invité de notre matinale, Jean-Louis Bourlanges est revenu sur la visite de la délégation de l’Assemblée nationale en Ukraine. Il a senti un Zelenski déterminé et voit dans les dernières déclarations de Vladimir Poutine se dessiner des positions « pas dénuées d’une volonté de solution rationnelle », tout en craignant qu’une telle proposition ne divise dans le camp occidental.
Face à la possibilité d’être mis en minorité à l’Assemblée sur la question de la réforme des retraites, Emmanuel Macron agite la menace de la dissolution. Mais finalement pourrait-il faire autrement ? Pas vraiment, estime le constitutionnaliste Benjamin Morel, parce que si la Constitution n’impose pas au Président de dissoudre après une motion de censure, la logique politique et l’esprit des institutions imposeraient une dissolution.
Alors qu’une quatrième fuite a été confirmée ce jeudi matin sur les gazoducs Nord Stream 1 et 2, le sabotage de ces installations pose de nombreuses questions. Sur un plan géostratégique, évidemment, mais aussi au niveau énergétique et environnemental. Si la fuite est extraordinaire et visible, les spécialistes attirent surtout l’attention sur le fonctionnement normal de la filière du gaz naturel, extrêmement émettrice en méthane.
Alors que l’exécutif aurait évoqué un outil parlementaire peu usité pour tenter de faire passer une réforme des retraites en janvier, on s’agace au Sénat de la multiplication des annonces destinées à occulter le débat sur la question. Un budget rectificatif de la Sécurité sociale ne ferait, d’après eux, que décaler le problème de quelques semaines.
Une proposition de loi du groupe communiste propose de réguler les exportations d’armes en instaurant un véritable contrôle parlementaire des contrats d’armement passé par la France. Les sénatrices et sénateurs communistes estiment que leurs arguments peuvent convaincre largement au-delà de leur groupe et ont « bon espoir » qu’au moins une partie de leurs propositions soient reprises par le Sénat.
Des sources parlementaires et internes à SNCF Réseau annoncent le remplacement de Luc Lallemand, l’actuel PDG de l’entreprise, par son ancien numéro 2, Matthieu Chabanel. Au-delà d’un changement de direction, les sénateurs et les acteurs du rail attendent un véritable changement de paradigme dans la gestion du réseau ferroviaire français. En l’état actuel des investissements consentis par l’Etat, c’est « mission impossible. »