Invité de notre matinale, Alexis Corbière est revenu sur la polémique autour de l’indifférence affichée par Kylian Mbappé et Christophe Galtier à l’impact écologique des déplacements du PSG. Le député LFI a relié ce sujet à la Coupe du monde organisée au Qatar contre laquelle « des voix doivent s’élever », parce que « le sport, c’est aussi de la politique. »
Alors que le gouvernement demande à la SNCF de faire des économies d’énergie dans le cadre de son « plan de sobriété », les sénateurs s’inquiètent d’éventuelles conséquences sur le ferroviaire. Alors que des scénarios de pénurie d’électricité se profilent pour cet hiver, peut-on se passer du mode de transport le plus décarboné ?
Alors que le match Ciotti – Retailleau s’est installé ce week-end, Aurélien Pradié, pressenti pour jouer le rôle de troisième homme, ne déclare toujours pas officiellement sa candidature. En creux, il en appelle tout de même à un renouveau du parti, sur la forme comme sur le fond.
Après le déréférencement de 17 naturopathes de la plateforme Doctolib, la question de la régulation des soins proposés sur le site reste entière. Les sénateurs appellent à une « clarification », qui pourrait passer par la limitation du portail de santé aux professions de santé réglementé. En tout cas, un travail devra être mené avec les ordres médicaux et les autorités de santé.
L’afflux de frontaliers suisses dans les stations-service françaises remet sur la table la question du ciblage de la remise de 30 centimes sur le litre de carburant qui entre en vigueur ce jeudi 1er septembre. Fruit d’un deal entre le groupe LR à l’Assemblée nationale et la majorité présidentielle, la mesure est toujours loin de faire l’unanimité au Sénat, même au sein de la majorité sénatoriale.
Après l’annonce de l’arrêt des livraisons de gaz russe en France, le gouvernement et Engie se montrent rassurants. En l’absence de véritable politique de réduction de la demande d’énergie, le risque de coupure cet hiver est à envisager. Mais une explosion des prix a de quoi inquiéter plus encore.
L’inflation qui touche actuellement l’Europe n’est pas le seul signal inquiétant pour l’économie mondiale. Une bulle immobilière en Chine et l’incapacité de la Fed à juguler l’inflation américaine vont a minima provoquer un ralentissement de la croissance mondiale à la fin de l’année. Mais la conjonction de ces risques pourrait faire craindre une crise financière et une récession à l’échelle planétaire.
Refusée à l’été par le gouvernement et la droite, la taxation des superprofits agite la rentrée politique. La gauche ne lâche pas l’affaire et veut passer par un référendum, mais les centristes du Sénat comptent aussi revenir à la charge lors de l’examen du budget 2023. Un sujet sur lequel la droite et le gouvernement devront donc se positionner, alors que Total tente de peser dans la balance.
Les sénateurs ont adopté en séance un amendement qui limite à 2 ans la période pendant laquelle le gouvernement bénéficiera de pouvoirs exceptionnels pour réquisitionner des centrales à gaz, contre 5 ans prévus dans la version adoptée par l’Assemblée nationale.
La chambre haute du Parlement démarre ce lundi l’examen en première lecture du projet de budget rectificatif, second volet des mesures de soutien au pouvoir d'achat des Français. Prévu sur deux jours seulement, le débat s’annonce expéditif. Adopté à l’Assemblée nationale le 27 juillet dernier, le texte prévoit la poursuite du bouclier tarifaire sur l'énergie et une remise carburant à 30 centimes le litre en septembre-octobre, la revalorisation du point d'indice des fonctionnaires ou la suppression de la redevance audiovisuelle. Les discussions pourraient s’animer sur l’opportunité de taxer les « superprofits » des grands groupes.
Lors de la discussion générale du projet de loi sur le « paquet pouvoir d’achat » au Sénat, Bruno Le Maire s’est à nouveau opposé à la taxation des superprofits. Le ministre de l’Economie « préfère faire plaisir à nos compatriotes en obtenant des remises qui vont directement dans leurs poches plutôt que dans la poche du trésor public. »
Lors de la discussion générale du projet de loi « paquet pouvoir d’achat », Bruno Le Maire a souhaité « fixer un cap » aux dépenses que pourrait voter le Sénat. L’Assemblée nationale ayant rajouté pour 350 millions de mesures, le Sénat aurait le droit à la même somme, pour tenir l’objectif de 5 % de déficit public en 2022 fixé par l’exécutif.