Les sénateurs ont appris, à l’occasion d’une visite au Stade de France, qu’un officier de police judiciaire et un substitut du procureur présents au PC de sécurité le soir de la finale de la Ligue des Champions auraient pu réquisitionner, et ainsi conserver, les images de vidéosurveillance qui ont été automatiquement détruites. « À tout le moins une faute grave », pour François-Noël Buffet, président de la commission des Lois.
À l’approche du second tour des élections législatives, les sondeurs multiplient les projections. S’il est possible après le 1er tour de se faire une idée des rapports de force, certaines circonscriptions paraissent particulièrement indécises et seront la clé du scrutin pour savoir si Emmanuel Macron disposera ou pas d’une majorité à l’Assemblée nationale.
Le Parti socialiste est probablement le parti de la NUPES qui a le plus publiquement exprimé de dissensus sur l’accord passé avec LFI, et qui a par conséquent présenté le plus de candidatures dissidentes. Le verdict du 1er tour est sans appel : certes le PS n’a pu présenter qu’une soixantaine de candidats, mais 4 sur 5 se sont qualifiés, tandis que seuls quelques dissidents sur la soixantaine qui ont aussi été candidats ont franchi le cap du 2nd tour.
Après le 1er tour des élections législatives, les rapports de force commencent à se dessiner. La NUPES a bien réussi à installer le match avec la majorité présidentielle, mais le RN et la droite arrivent tout de même à se maintenir dans de nombreuses circonscriptions. Retour sur les différentes configurations de 2nd tour qui se tiendront dimanche 19 juin prochain.
Quels enseignements tirer au soir du 1er tour de ces élections législatives : percée de la NUPES, majorité d’Emmanuel Macron en danger, le sort des ministres, les défaites surprises et les élections dès le 1er tour, ainsi que les consignes de vote pour le 2nd tour. Retour sur les temps forts de la soirée électorale.
Après l’annonce des résultats du 1er tour des élections législatives, qui voient la NUPES virer en tête, Jean-Luc Mélenchon s’est exprimé à 20h30. Le leader de la France Insoumise se réjouit que la NUPES « arrive en tête », et appelle les jeunes et les classes populaires à se mobiliser dimanche prochain.
Alors qu’Ensemble et NUPES sont au coude-à-coude, une enquête d’Ipsos revient sur la perception de la campagne et l’attitude des Français par rapport à ces élections législatives, qui ne les ont clairement pas passionnés.
Les parlementaires rendent aujourd’hui un rapport d’étape sur les effets indésirables des vaccins contre la covid-19. S’ils se félicitent du suivi qui a été mis en place au niveau de la pharmacovigilance, ils regrettent une communication institutionnelle qui n’a pas assez misé sur la pédagogie et la transparence, et recommandent plutôt de tenir « un discours de vérité. »
Invité de notre matinale, Philippe Olivier est revenu sur les élections législatives qui se tiendront les 12 et 19 juin prochains. Il a renvoyé la NUPES et la majorité présidentielle sortante dos-à-dos, tout en minimisant les chances de victoire d’Éric Zemmour dans sa circonscription.
Alors que les concours de l’enseignement attirent de moins en moins de candidats, Gérard Longuet rend ce jeudi un rapport sur « la crise de l’attractivité du métier d’enseignant », qui compare la situation de différents systèmes scolaires européens. Une constante ressort : la France doit rattraper les rémunérations de ses voisins, mais cela ne suffira pas face à une pénurie structurelle et généralisée.
Auditionné au Sénat sur les incidents qui ont eu lieu au Stade de France le 28 mai dernier, Didier Lallement est revenu sur le fameux chiffre de 30 à 40 000 supporters présents sans billet valide qu’il a fourni à Gérald Darmanin. Il a maintenu ce chiffre et, face à la contradiction des images, a expliqué que ces supporters n’étaient pas « aux abords immédiats » du stade.
Auditionné au Sénat ce jeudi, Didier Lallement est revenu sur les incidents qui ont émaillé la tenue de la finale de la Ligue des Champions le samedi 28 mai. Le préfet de police s’est dit « désolé » pour « les personnes de bonne foi », mais « assume en totalité » des décisions qui étaient, d’après lui, les seules possibles pour « éviter un drame. »