Invité de notre matinale, Patrick Kanner est revenu sur l’échec du Président de la République aux dernières élections législatives et exclut la possibilité pour les socialistes de participer à un éventuel gouvernement d’union nationale. Il demande aussi à Emmanuel Macron de convoquer un Congrès pour « fixer une ligne » de gouvernement.
Fruit des travaux de la commission d’enquête lancée en 2021 par le groupe communiste sur le sujet, les sénateurs présentent ce mardi une proposition de loi transpartisane qui sera présentée au Parlement à l’été ou à l’automne. Le but est d’encadrer le rôle des cabinets de conseil dans les politiques publiques, ainsi que d’améliorer la transparence sur le sujet.
Invité de notre matinale, François-Xavier Bellamy est revenu sur les résultats des élections législatives et l’attitude que tiendra LR pendant la prochaine législature. L’eurodéputé LR s’appuie sur son expérience au Parlement européen et réaffirme que LR restera dans l’opposition, sans fermer la porte à « voter des amendements » avec le RN.
Au lendemain des résultats, la question subsiste : comment le RN a-t-il réussi à percer le plafond de verre ? L’effritement du front républicain est évident, avec une majorité qui met le RN et la Nupes sur un pied d’égalité et un rejet du macronisme extrêmement fort à gauche. Mais il ne suffit pas à lui seul à expliquer comment le RN a pu doubler ses voix entre les deux tours dans certaines circonscriptions et déjouer tous les pronostics.
Après la percée du Rassemblement national au second tour des élections législatives, Marine Le Pen a haussé le ton ce matin, en revendiquant la présidence de la commission des Finances et une vice-présidence de l’Assemblée nationale. Le RN entend bien revendiquer le rôle de première force d’opposition.
Alors que la fin de la campagne approche, la Nupes a tenu à faire de la canicule l’occasion d’insister sur le bilan climatique d’Emmanuel Macron et de mettre en avant leurs propositions. Le but : lier l’épisode climatique actuel et l’échéance électorale de dimanche prochain pour continuer à installer le match Macron / Mélenchon.
Invité de notre matinale, Frédéric Valletoux, président de la Fédération Hospitalière, est revenu sur le recours à l’intérim en milieu hospitalier. Il dénonce un « cancer » qui « gangrène » l’hôpital et affirme que le plafonnement des gardes des intérimaires n’est pas appliqué, faute de main-d’œuvre, pour ne pas avoir à fermer des services.
Les sénateurs ont appris, à l’occasion d’une visite au Stade de France, qu’un officier de police judiciaire et un substitut du procureur présents au PC de sécurité le soir de la finale de la Ligue des Champions auraient pu réquisitionner, et ainsi conserver, les images de vidéosurveillance qui ont été automatiquement détruites. « À tout le moins une faute grave », pour François-Noël Buffet, président de la commission des Lois.
À l’approche du second tour des élections législatives, les sondeurs multiplient les projections. S’il est possible après le 1er tour de se faire une idée des rapports de force, certaines circonscriptions paraissent particulièrement indécises et seront la clé du scrutin pour savoir si Emmanuel Macron disposera ou pas d’une majorité à l’Assemblée nationale.
Le Parti socialiste est probablement le parti de la NUPES qui a le plus publiquement exprimé de dissensus sur l’accord passé avec LFI, et qui a par conséquent présenté le plus de candidatures dissidentes. Le verdict du 1er tour est sans appel : certes le PS n’a pu présenter qu’une soixantaine de candidats, mais 4 sur 5 se sont qualifiés, tandis que seuls quelques dissidents sur la soixantaine qui ont aussi été candidats ont franchi le cap du 2nd tour.
Après le 1er tour des élections législatives, les rapports de force commencent à se dessiner. La NUPES a bien réussi à installer le match avec la majorité présidentielle, mais le RN et la droite arrivent tout de même à se maintenir dans de nombreuses circonscriptions. Retour sur les différentes configurations de 2nd tour qui se tiendront dimanche 19 juin prochain.