Invité de notre matinale, Jean-Louis Bourlanges est revenu sur l’idée relancée par Emmanuel Macron d’une confédération politique européenne, qui permettrait notamment d’associer l’Ukraine sans avoir à l’intégrer à l’UE. Le président de la commission des Affaires européennes de l’Assemblée nationale verrait par exemple bien Volodymyr Zelensky siéger avec les autres chefs d’Etat au Conseil Européen.
Jordan Bardella a présenté ce mercredi la liste définitive des candidats investis par le Rassemblement national pour les élections législatives. L’occasion de revenir sur la stratégie d’un RN pour le moment un peu effacé, et sur certaines investitures mouvementées, comme celle de Philippe Vardon dans les Alpes-Maritimes.
Invité de notre matinale, Patrick Kanner est revenu sur l’accord conclu entre les partis de gauche. Le président du groupe socialiste souffle le chaud et le froid, en mettant en avant un accord qui « cloisonne » le PS, mais lui permet de sauvegarder un groupe, et renvoie au prochain congrès.
Lors de la cérémonie de commémoration de la journée des mémoires de la traite négrière, de l’esclavage et leur abolition, Georges Patient (LREM), s’est exprimé sur le vote RN dans les Outre-Mer à l’élection présidentielle. D’après le sénateur de Guyane, cette mémoire est d’autant plus importante à entretenir.
Invité de notre matinale, Hubert Védrine est revenu sur la situation actuelle en Ukraine. D’après l’ancien ministre des Affaires étrangères, l’attitude belliqueuse de la Russie prend source dans une mauvaise gestion des années post-URSS par les Occidentaux, mais doit maintenant être combattue.
Alors que le Conseil national du PS a validé l’accord entre les socialistes et LFI, certains sénateurs socialistes veulent croire que le PS peut encore porter une offre politique sans s’allier, ni à Jean-Luc Mélenchon, ni à Emmanuel Macron.
Alors que le Conseil national du Parti socialiste a validé hier l’accord négocié par la direction du parti avec LFI, le groupe socialiste au Sénat ne se montre pas très enthousiaste. Certains estiment que c’est le moindre mal, quand d’autres y voient une soumission totale à Jean-Luc Mélenchon. La « vieille maison » semble maintenant bien loin.
Alors que la Hongrie a refusé l’embargo sur les hydrocarbures russes proposé par la Commission européenne, l’Allemagne a réussi à diminuer drastiquement ses importations pétrolières russes. Les difficultés européennes pour se mettre d’accord sur un embargo ne sont pour autant pas seulement politiques.
L’Europe était le principal point de désaccord entre le Pôle Ecologiste et LFI, qui ont trouvé un compromis dimanche dernier. Chez les Verts européens, et notamment au groupe écologiste du Parlement européen, l’accord avec une formation critique du fonctionnement de l’UE fait grincer des dents. Simple incompréhension ou vrai reniement des valeurs européennes d’EELV ?
Après EELV dimanche, c’est le PCF qui a validé ce mardi l’accord avec LFI pour les législatives. Les communistes reçoivent 50 circonscriptions, dont 11 pour leurs députés sortants et 5 considérées comme « gagnables. » Sur le fond, le PCF a eu des garanties pour sa future autonomie au sein de l’intergroupe parlementaire de la Nouvelle Union populaire et Ecologique et Sociale.
Le Parti radical de gauche (PRG), qui a soutenu Christiane Taubira dans son éphémère campagne à l’élection présidentielle, a voté ce lundi son « indépendance » aux élections législatives. Il investira donc ses candidats aux législatives des 12 et 19 juin, sans rentrer dans l’accord qui se négocie à gauche.
Les négociations ont abouti cette nuit entre EELV et LFI, sur un accord programmatique et électoral. 100 candidats écologistes porteront donc les couleurs de la « Nouvelle Union Populaire Ecologique et Sociale » aux élections législatives.