Beaucoup de dirigeants de gauche espèrent pouvoir régler les négociations autour d’un accord national en vue des élections législatives avant le 1er mai, afin d’y lancer la campagne du « troisième tour. » Entre EELV et LFI, les tractations avancent doucement, malgré certains blocages. Surtout, les sénateurs du groupe écologiste estiment ne pas avoir le choix
La Gauche Républicaine et Socialiste, le MRC, les Radicaux de gauche, et des soutiens d’Arnaud Montebourg créent la Fédération de la Gauche Républicaine. L’Engagement, parti de l’éphémère candidat à la présidentielle, aurait retiré sa participation quelques minutes après l’annonce de la création de la fédération.
Invité de notre matinale, Philippe Martinez est revenu sur le défilé du 1er mai de dimanche prochain. L’occasion pour le secrétaire général de la CGT d’évoquer les revendications des organisations syndicales, comme l’augmentation automatique des minima de branches.
Alors qu’il avait annoncé démissionner dans les « quelques jours » qui suivraient le 2nd tour, Jean Castex ne semble pas parti pour quitter Matignon tout de suite. C’est en tout cas ce qu’a annoncé Gabriel Attal à la sortie du Conseil des ministres. L’exécutif joue la montre, mais Jean Castex est-il obligé de démissionner ?
Invité de notre matinale, Fabien Roussel est revenu sur les difficultés rencontrées par les négociations actuelles entre les forces de gauche en vue de construire une coalition pour les élections législatives. Le secrétaire national du PCF propose une réunion « à quatre », mais veut que « chacun puisse se retrouver » dans le compromis trouvé.
Ce mercredi, la Russie a coupé le gaz à la Pologne et la Bulgarie en prétextant un non-respect du paiement en rouble. Pour l’économiste Maria-Eugenia Sanin, cette sanction n’est qu’une étape dans une course entre Européens et Poutine, où celui qui sortira de sa dépendance à l’autre en premier l’emportera.
Invité de notre matinale, Roger Karoutchi est revenu sur les positions de certains LR qui appellent à gouverner avec Emmanuel Macron. D’après lui, ce genre de discussion ne doit pas avoir lieu avant les législatives, le but étant d’être en position de force pour négocier sur le fond des sujets chers à LR.
Invité de notre matinale, Jean-François Copé a défendu sa position minoritaire au sein de LR qui voudrait nouer un pacte avec LREM pour « peser » sur les décisions du gouvernement, notamment sur le régalien. D’après lui, LR devra de toute façon se positionner après les législatives.
Alors que les négociations entre LFI, le Pôle écologiste et le PCF autour des législatives ont commencé, des voix discordantes se font entendre à EELV sur la nature de la coalition à former. Au Sénat, les sénateurs et sénatrices du groupe écologiste appellent à « prendre acte » du leadership de fait de Jean-Luc Mélenchon, tout en demandant la prise en compte des rapports de forces locaux, pour qu’une coalition éventuelle envoie le plus de députés possibles à l’Assemblée nationale.
Invité de notre matinale, Stéphane Le Foll est revenu sur les perspectives d’accord entre le PS et LFI pour les législatives. L’ancien ministre de François Hollande estime que les socialistes ne pourraient gouverner avec Jean-Luc Mélenchon et ne devraient donc pas nouer d’accord électoral avec la France Insoumise.
À la soirée électorale du Rassemblement national, la déception de la défaite a vite fait place à une détermination affichée par les militants. Avec, comme horizon principal, l’échéance des législatives le 12 et 19 juin prochains.
Après 2017, la candidate du Rassemblement national a une nouvelle fois échoué au second tour de l’élection présidentielle. Mais sa progression laisse penser que la dédiabolisation de Marine Le Pen est en bonne voie, puisqu’avec 41,5 % des suffrages - contre 33 % en 2017 - elle a rassemblé 3 millions de voix supplémentaires, dans un second tour bien plus serré. Récit d’une campagne presque parfaite.