Invité de notre matinale, Manuel Bompard (LFI) a demandé à Emmanuel Macron d’être « plus concret » sur le sujet des retraites en « s’engageant clairement sur un référendum. » Un moyen pour le directeur de campagne de Jean-Luc Mélenchon de capitaliser politiquement sur le score du candidat insoumis, sur un dossier plus qu’emblématique des luttes sociales.
La candidate LR s’est exprimée ce lundi matin devant le siège des Républicains. N’ayant pas atteint la barre des 5 % qui permettent le remboursement de la plupart des dépenses de campagne, Valérie Pécresse a lancé un appel solennel aux dons pour redresser « une situation financière désormais critique »
Alors que les sondages de second tour donnent pour le moment Emmanuel Macron vainqueur face à Marine Le Pen, les écarts sont faibles. Erwan Lecoeur et Martial Foucault, deux politologues, attirent l’attention sur la force mobilisatrice d’une colère anti-Macron et sur un second tour qui pourrait être très incertain en fonction de l’abstention différentielle.
La candidate du RN s’est exprimée après sa qualification au 2nd tour, autour de 20h30 ce soir. Elle est déjà rentrée dans la campagne d’entre-deux-tours, en en appelant au rassemblement « national et populaire » de Français « de toutes sensibilités. »
Nos estimations Ipsos-Sopra Stéria pour France 2, France Inter, Public Sénat et LCP-AN donnent Emmanuel Macron en tête du 1er tour avec 27,6 %, suivi de Marine Le Pen à 23 %. Jean-Luc Mélenchon complète le podium avec 22,2 % des voix.
La campagne officielle se termine ce vendredi soir à minuit. Les candidats n’auront plus le droit de s’exprimer, et les médias ne pourront plus diffuser d’interviews ou de sondages jusqu’à la fermeture des derniers bureaux de vote dimanche soir à 20h.
Interrogés ce vendredi matin sur d’éventuels appels au vote dans le cas d’un 2nd tour Macron – Le Pen, Valérie Pécresse et Jean-Luc Mélenchon ont tous les deux refusé le principe de consigne de vote. Des déclarations forcément motivées politiquement à quelques jours du 1er tour, mais qui reflètent aussi l’érosion du sentiment d’appartenance partisan.
Les eurodéputés ont voté ce jeudi « un embargo total » sur les importations de gaz et de pétrole russe, à une large majorité. S’ils n’ont voté qu’une résolution non contraignante, le vote met la pression sur les Vingt-Sept, alors que se profile lundi prochain une réunion des ministres des Affaires étrangères européens sur le sujet.
Qui dit élection présidentielle dit sondages, qui dit sondages dit marges d’erreur. Mais comment fonctionne cette loi statistique qui attire parfois les critiques sur la fiabilité des études d’opinion ?
Alors que la Commission a proposé aux 27 d’arrêter les importations de charbon russe, les retombées économiques ne devraient pas être très importantes pour le régime de Poutine. Or, sanctionner les importations de pétrole ou de gaz semble beaucoup plus complexe à court terme pour les économies européennes.
La mission d’information sur « la Sécurité sociale du XXIème siècle a rendu son rapport ce mercredi. La rapportrice écologiste Mélanie Vogel y réfléchit à la future création d’une 6ème branche de la Sécurité sociale, censée couvrir l’accroissement des dépenses de protection sociale liées au dérèglement climatique.
Le torchon brûle entre Emmanuel Macron et Jean-Luc Mélenchon sur la question de l’apprentissage. Le premier taxe le deuxième de colporteur de « fake news », quand celui-ci l’accuse de vouloir « envoyer un gosse de 12 ans en apprentissage. » La polémique fait suite à une phrase ambiguë d’Emmanuel Macron, mais révèle surtout deux visions de la place de l’entreprise à l’Ecole.