Alors qu’elle lançait sa campagne présidentielle, la proposition d’Anne Hidalgo de doubler les salaires des enseignants fait polémique. Au Sénat, au-delà de la formule, la nécessité d’une revalorisation salariale pour une profession « maltraitée », semble faire l’unanimité. Mais les sénateurs veulent aller plus loin et appellent à une refondation en profondeur du système scolaire.
Invité de la matinale de Public Sénat, Stéphane Le Foll a réitéré sa demande d’un débat au sein du Parti socialiste pour désigner un candidat à la présidentielle. L’ancien ministre de François Hollande ne sera en revanche pas candidat, si le choix du PS se porte sur Anne Hidalgo, ce qui ne fait maintenant guère de doute.
La mission d’information sénatoriale sur les influences étatiques extra-européennes dans le monde universitaire auditionnait cet après-midi Frédérique Vidal. La ministre de l’Enseignement supérieur et de la recherche est revenue sur les dispositifs prévus pour garantir « l’intégrité » de la recherche française et sur les éventuelles tentatives d’ingérence qui pouvaient menacer le monde universitaire français.
A l’occasion des questions d’actualité au gouvernement, la présidente du groupe communiste Eliane Assassi a interpellé le Premier ministre à propos de l’évolution du pouvoir d’achat des Français. Jean Castex a tenu à défendre le bilan du quinquennat en la matière tout en annonçant « surveiller » plusieurs indicateurs.
Le Président de la République a dessiné hier le « modèle de la décentralisation de demain » à l’occasion d’un discours sur le programme « Action cœur de ville », se félicitant d’une réussite « sans nouvelle loi ou modification constitutionnelle ». Une approche qui peut surprendre alors que la loi de décentralisation « 3DS » doit encore être examinée à l’Assemblée nationale après avoir été amendée par le Sénat cet été.
Le chef de l’Etat a profité d’un bilan d’étape du programme « Action cœur de ville » pour dessiner les politiques d’aménagement du territoire de demain. Ce faisant il a développé un modèle « pragmatique » de partenariats entre l’Etat, les collectivités et les acteurs économiques.
Des sénateurs du groupe d’amitié France-Asie centrale se sont rendus la semaine dernière en Ouzbékistan. L’occasion de tisser des liens diplomatiques, économiques et culturels avec un pays situé au cœur de l’Asie centrale, une région au cœur de l’actualité internationale depuis la prise de l’Afghanistan par les talibans.
Le président de la commission des Affaires étrangères, Christian Cambon, a rencontré aujourd’hui au Sénat l’ambassadeur de la République islamique d’Afghanistan. Mohammad Homayoon Azizi affirme que la vallée du Panshir où se situerait d’après lui actuellement le Vice-président afghan, n’est pas tombée aux mains des talibans comme ils le revendiquent. Il affirme aussi que le Pakistan a conduit des frappes de drones sur la vallée, accompagnant ainsi l’avancée des talibans.
Après Sans-domicile fisc, Éric Bocquet, sénateur communiste du Nord et son frère, Alain Bocquet, ancien député, sortent avec le journaliste Pierre Gaumeton un nouveau livre intitulé Milliards en fuite, aux éditions Le cherche midi. Ils y reviennent, comme dans leur précédent ouvrage, sur la lutte contre l’évasion fiscale, mais aussi plus largement sur le fonctionnement du système financier mondial et européen et l’impact récent de la crise sanitaire. Éric Bocquet revient sur les « pistes » pour mettre en place une « finance éthique ».
En visite de 3 jours dans la cité phocéenne, Emmanuel Macron a détaillé le « contrat » qu’il a proposé aux collectivités locales pour construire « Marseille en grand ». Si le Président n’a donné aucun chiffre global, les subsides de l’Etat devraient abonder des projets dans la sécurité, l’éducation, le logement, les transports ou encore les hôpitaux marseillais. Toutefois ce ne sera pas sans conditions pour les collectivités locales.
Le Premier ministre continue de recevoir les organisations syndicales et patronales en rencontrant cette après-midi le président du Medef. Si Geoffroy Roux de Bézieux s’est montré confiant sur l’entrée en vigueur de la réforme de l’assurance-chômage au 1er octobre, il a paru plus réservé sur un éventuel retour de la réforme des retraites.
Le Premier ministre continue aujourd’hui de recevoir des représentants des organisations syndicales et patronales à Matignon, pour avoir un « retour de terrain » sur la crise sanitaire et sur la rentrée sociale. Philippe Martinez a catégoriquement refusé toute discussion sur la réforme des retraites et a réaffirmé l’opposition de la CGT à l’entrée en vigueur de la réforme de l’assurance-chômage.