Elon Musk signe la fin de l’aventure pour le petit oiseau bleu de Twitter, l’application ayant été rebaptisée « X » en début de semaine. Cette nouvelle transformation s’ajoute à toute une série de changements entrepris depuis le rachat de l’application par le milliardaire américain Elon Musk en 2022. Une décision qui, si elle paraît précipitée, s’inscrit avec cohérence dans une véritable stratégie globale selon Olivier Lascar, auteur du livre « Enquête sur Elon Musk, l’homme qui défie la science » (Éditions Leduc, Alisio, 2022).
Lors de son interview à Nouméa dans les JT de 13h de TF1 et France 2, le président Emmanuel Macron a confirmé vouloir inscrire la baisse d’impôts des classes moyennes, promise en mai dernier, dans la prochaine loi de programmation des finances publiques. Si la réitération de son engagement visait à rassurer, l’annonce laisse les sénateurs dubitatifs. Ils s’interrogent sur le financement d’une telle mesure, alors que le gouvernement fait dans le même temps le serment d’un retour à la maîtrise des dépenses publiques.
Au lendemain des élections législatives espagnoles, l’avenir politique du pays est encore incertain. Le parti de droite (PP) est certes arrivé en tête, mais, contre toute attente, seul le parti socialiste (PSOE) semble en mesure de former une coalition. Ce sont les sept députés de Junts, le parti indépendantiste catalan de Carles Puigdemont, qui feront pencher la balance entre une victoire de Sanchez, et de nouvelles élections, décrypte Maria Elisa Alonso, docteure en science politique et maîtresse de conférences à l’Université de Lorraine.
Ce lundi, Emmanuel Macron a donné depuis Nouméa une interview aux journaux télévisés de 13h de TF1 et France 2. L’occasion pour le chef de l’Etat de faire le bilan des « 100 jours », horizon qu’il s’était lui-même fixé. Education, violences urbaines, police, écologie, immigration... retrouvez les temps forts de l’interview du Président de la République.
Dans une allocution de 25 minutes devant ses ministres, le Président de la République a dressé un bilan de l’année écoulée et a dressé des perspectives pour l’été et la rentrée. Jeux Olympiques, immigration, finances publiques… le chef de l’Etat a abordé de nombreux sujets et a fixé un « cap » et des « axes » de travail à sa nouvelle équipe gouvernementale.
Décalé plusieurs fois, le remaniement promis a finalement eu lieu. Gabriel Attal va prendre le portefeuille de Pap Ndiaye à l’Education nationale et Aurélien Rousseau celui de François Braun à la Santé. Aurore Bergé intègre le gouvernement, tandis que Marlène Schiappa le quitte. Au-delà de quelques autres « ajustements », l’architecture globale du gouvernement reste la même.
Alors que Gabriel Attal remplace Pap Ndiaye à l’Education nationale, la droite sénatoriale se félicite de la sortie du gouvernement d’un ministre très critiqué par la majorité sénatoriale, et appelle le futur ministre à profiter de son poids politique pour « arrêter les zig zags. » À gauche, on espère que Gabriel Attal se saisira de la question de la mixité sociale dans le privé.
Principale information des « ajustements » du gouvernement ce jeudi, Gabriel Attal remplace donc Pap Ndiaye à l’Education nationale. Ce-dernier laisse à son successeur de nombreux chantiers, de la revalorisation des enseignants au harcèlement scolaire, en passant par la réforme du baccalauréat, la mixité sociale dans le privé, ou le port des abayas.
Alors que la session parlementaire s’achève dans les jours qui viennent, de nombreux projets de loi ont été voté par la majorité sénatoriale lors de cette dernière année. Seuls les textes budgétaires ont été rejetés, mais la droite a aussi réussi à obtenir des concessions de la part du gouvernement dans cette nouvelle configuration parlementaire.
Après les annonces de Bercy sur l’augmentation de la taxation de l’alcool, les sénateurs s’inquiètent. Pour un gain budgétaire assez modeste – quelques centaines de millions d’euros – les parlementaires spécialistes du sujet ont peur de fragiliser une filière en crise et ne croient pas vraiment à la justification de santé publique.
Alors que le gouvernement affiche une baisse des dépenses de 4,2 milliards d’euros, les parlementaires de droite en charge de l’examen budgétaire au Sénat contestent la pérennité de cet effort budgétaire. Celui-ci s’expliquerait simplement par la fin des mesures d’urgence mises en place pendant le covid et la crise énergétique. À gauche, on conteste un schéma de rigueur budgétaire et en appelle à lutter contre l’évasion fiscale.
Un rapport de l’Office parlementaire des choix scientifiques et technologiques se prononce pour la fusion de l’ASN et de l’IRSN, relançant ainsi la réforme de la sûreté nucléaire abandonnée en mai par le gouvernement. Un revirement qui pourrait annoncer une réforme assez rapide, mise en place entre l’automne 2023 et l’année 2024.