La commission des Lois auditionnait aujourd’hui Jean-Louis Bianco, président, et Nicolas Cadène, rapporteur général de l’Observatoire de la laïcité au sujet du projet de loi Séparatisme, qui sera discuté au Sénat à partir du 30 mars. Ils sont revenus sur les dispositions techniques du projet de loi en exprimant une certaine « vigilance », mais ont aussi développé un diagnostic sur le contexte général du rapport au religieux en France, en dressant le constat d’une « réappropriation identitaire de la religion ».
La mission d’information sénatoriale sur la lutte contre la précarisation et la paupérisation a poursuivi ses travaux ce mardi, en menant notamment plusieurs auditions autour du thème du logement. Les intervenants ont tous posé le constat d’une précarisation rampante des conditions d’accès au logement, qui touche un public de plus en large et pourrait avoir des effets désastreux à long terme.
Mairead McGuinness, la commissaire européenne des Finances était auditionnée ce matin au Sénat par les commissions des Finances et des Affaires européennes. Elle est revenue sur les mécanismes financiers et les risques associés à la politique économique de relance européenne, ainsi que sur les conséquences financières du Brexit.
Le député LFI de Seine-Saint-Denis, invité de la matinale de Public Sénat, a dénoncé le manque de concertation dans les décisions de l’exécutif au sujet d’un éventuel confinement.
Gérald Darmanin et Marlène Schiappa étaient auditionnés aujourd’hui par la commission des Lois dans le cadre de l’examen du projet de loi confortant les principes de la République. Le ministre de l’Intérieur a affirmé son intention de contrôler « les 89 lieux de culte séparatistes » dans les semaines suivant la promulgation de la loi.
Face au retard pris dans la campagne de vaccination AstraZeneca, le gouvernement et les médecins généralistes se renvoient la balle. Les problèmes de logistique permettent-ils d’expliquer ce retard ou les réticences supposées des médecins généralistes mettent-elles l’obligation vaccinale à l’ordre du jour ?
Ce matin, Emmanuel Macron a défini la citoyenneté républicaine comme une volonté de faire « bloc » face aux « menaces » qui pèsent sur elle. En réaction, Rachid Temal, sénateur PS du Val d’Oise estime que pour que la République rassemble, il fallait d’abord qu’elle tienne ses promesses, quand Max Brisson, sénateur LR des Pyrénées-Atlantiques salue le discours tout en attendant les « traductions pratiques ».
Dans son discours au Panthéon ce matin, le Président de la République a esquissé sa définition de la citoyenneté républicaine en faisant de la devise de la République française un « bloc » face « aux menaces qui pèsent sur la République ».
La commission d’enquête sénatoriale auditionnait aujourd’hui Katia Julienne, directrice générale de l’offre de soins au ministère des Solidarités et de la Santé et les sénateurs se sont montrés dubitatifs sur les délais d’agrément des personnels pouvant effectuer un prélèvement nasal ainsi que sur les délais actuels d’attente des résultats des tests PCR.
Les relations entre Georges Clemenceau et le Sénat sont aussi profondes que complexes. D’abord hostile au système institutionnel de la IIIe République et à son bicamérisme, Clemenceau a peu à peu apprivoisé la chambre Haute, jusqu’à devenir sénateur du Var pendant 18 ans.
La grande œuvre de Jules Ferry est incontestablement les lois scolaires des années 1880 qui ont enraciné la République en France. Mais le fondateur de l'École gratuite, laïque et obligatoire, a aussi passé la fin de sa vie au Sénat (1891-1893), où il a principalement travaillé sur la colonisation, l’autre grande question politique des années 1880-1890.
On connaît l’homme d’État, ministre du Budget (1988-1992), proche conseiller de François Mitterrand, et membre du Conseil constitutionnel, qui a marqué la Ve République de son empreinte. Mais Michel Charasse, c’était aussi un élu local et un homme de terrain : une incarnation du socialisme sénatorial.