La commission d’enquête sénatoriale auditionnait aujourd’hui Katia Julienne, directrice générale de l’offre de soins au ministère des Solidarités et de la Santé et les sénateurs se sont montrés dubitatifs sur les délais d’agrément des personnels pouvant effectuer un prélèvement nasal ainsi que sur les délais actuels d’attente des résultats des tests PCR.
Les relations entre Georges Clemenceau et le Sénat sont aussi profondes que complexes. D’abord hostile au système institutionnel de la IIIe République et à son bicamérisme, Clemenceau a peu à peu apprivoisé la chambre Haute, jusqu’à devenir sénateur du Var pendant 18 ans.
La grande œuvre de Jules Ferry est incontestablement les lois scolaires des années 1880 qui ont enraciné la République en France. Mais le fondateur de l'École gratuite, laïque et obligatoire, a aussi passé la fin de sa vie au Sénat (1891-1893), où il a principalement travaillé sur la colonisation, l’autre grande question politique des années 1880-1890.
On connaît l’homme d’État, ministre du Budget (1988-1992), proche conseiller de François Mitterrand, et membre du Conseil constitutionnel, qui a marqué la Ve République de son empreinte. Mais Michel Charasse, c’était aussi un élu local et un homme de terrain : une incarnation du socialisme sénatorial.
Victor Hugo était d’abord un écrivain et, à ce titre, il a mené nombre de ses combats par la création littéraire. Il a cependant passé les dix dernières années de sa vie au Sénat en y défendant par des amendements et des propositions de loi ce qu’il défendait par le style et la plume. Dont la peine de mort, un siècle avant Robert Badinter.
Le projet de loi audiovisuel était inscrit à l’ordre du jour de l’Assemblée nationale le 31 mars, mais depuis mars dernier c’est la pandémie de coronavirus qui a occupé le Parlement. La transcription de certaines directives européennes prévue à l’occasion de ce projet de loi ne pourra donc attendre le débat parlementaire, a annoncé Franck Riester aux sénateurs ce matin.
Lors d’un colloque sur les maladies infectieuses émergentes, organisé en juin 2012 par Fabienne Keller, alors sénatrice LR du Bas-Rhin, Didier Raoult était intervenu avec le ton irrévérencieux qu’on lui connaît pour marteler un message qu’il avait déjà fait passer au ministère de la Santé en 2003 et au Sénat en 2010 : la France est en passe de devenir un « pays de seconde zone » dans la lutte contre les maladies infectieuses.
Le rapporteur général du Budget, Albéric de Montgolfier (LR) a interpellé aujourd’hui le ministre de l’Économie au sujet de l’application des taux de TVA réduits (5,5% au lieu de 20%) sur les équipements de protection sanitaire, pourtant votés au Parlement il y a un mois et demi.
La séance des questions d’actualité au gouvernement a été marquée par les interrogations des sénateurs autour du racisme dans les forces de l’ordre. La droite sénatoriale estime que le gouvernement cède aux sirènes du communautarisme ou à « la loi de la jungle », alors que la gauche demande des « réponses structurelles pour rompre avec les pratiques racistes » qui existent au sein de la police.
Auditionné le 26 mai 2010 par la commission d’enquête sénatoriale sur la grippe A, Didier Raoult avait développé un argumentaire qu’il ne renierait probablement pas aujourd’hui sur la gestion des risques épidémiques. Retour sur les préconisations du professeur Raoult au-delà des polémiques actuelles sur la chloroquine.
Un débat était organisé cet après-midi au Sénat sur « les perspectives de la saison estivale » dans les secteurs du tourisme et de la culture. À cette occasion le sénateur socialiste de Paris, David Assouline a déploré le manque d’un plan de soutien au secteur culturel de l’ampleur de celui annoncé pour le tourisme par Édouard Philippe le 14 mai.
L’économiste Gaël Giraud, directeur de recherche au CNRS, était auditionné le 13 mai au Sénat. Il est revenu sur les stratégies envisageables pour relancer l’économie par la transition écologique après la crise liée au Covid-19 et sur le financement de cette relance par des politiques monétaires.