Afin de sortir de l’ornière budgétaire, les parlementaires socialistes et écologistes proposent de discuter d’un accord permettant à la gauche de gouverner avec le soutien du bloc central. Mais les contours d’un tel accord restent flous, et LFI a d’ores et déjà écarté cette possibilité.
Alors que l’Assemblée nationale vient de censurer le gouvernement Michel Barnier, le bloc central alerte sur les risques économiques et budgétaires, rejetant la responsabilité d’un “dérapage” sur la gauche et le Rassemblement national. Le RN rassure quant à lui sur la capacité de la France à se doter d’un budget dans les temps.
Alors que le gouvernement Barnier est tombé, la question de la configuration politique qui permettra de faire passer les textes budgétaires au Parlement se pose. La gauche tente d'imposer un gouvernement qui s'appuierait « texte par texte » sur le centre, tandis que le « socle commun » continue d'espérer décrocher le PS du NFP.
Le Sénat et l’Assemblée nationale ont adopté le projet de loi de fin de gestion pour 2024 qui réduit de près de 6 milliards les dépenses de l’Etat sur l’exercice budgétaire en cours et débloque 4 milliards d’euros de crédits pour financer le soutien à la Nouvelle-Calédonie et l’Ukraine ainsi que le financement des primes JO et des élections législatives anticipées.
Alors que l’année parlementaire s’achève, l’heure est au bilan. Et comment faire le bilan de la première année de quinquennat d’Emmanuel Macron sans évoquer la réforme des retraites ? Une bataille, à la fois parlementaire et sociale, qui aura rythmé l’actualité pendant plus de six mois, en mêlant innovations au niveau des usages constitutionnels, et une forte mobilisation sociale.
Lors de l’année parlementaire qui s’est écoulée, LR a voté la plupart des textes présentés par le gouvernement. Des textes sur lesquels la droite a obtenu des modifications substantielles, argumentent les LR. Il n’en reste pas moins que c’est entre les macronistes et la droite que s’est constituée une majorité de fait. Jusqu’à un contrat de coalition ? Ce n’est pas la direction que semble prendre Emmanuel Macron, qui pourrait aller au conflit sur la loi immigration.
Alors que la première année du quinquennat d’Emmanuel Macron s’achève, l’heure est au bilan. La nouvelle configuration parlementaire a permis au Sénat de rééquilibrer ses relations avec le gouvernement. Mais si les ministres sont plus à l’écoute et que le Sénat a retrouvé son rôle de « stabilisateur », les relations entre la Macronie et le Sénat ne sont pas au beau fixe pour autant.
Alors que l’INSEE a revu la croissance à la hausse pour le deuxième trimestre 2023, en l’évaluant à 0,5% au lieu de la stagnation à 0,1% prévue, les fondamentaux de l’économie française posent question. Ce regain de croissance semble assez conjoncturel et centré sur les entreprises – et non les ménages – dans un contexte de contraction inédite de la consommation, alors qu’à plus long terme, le chômage pourrait à nouveau augmenter. Interview avec Eric Heyer, économiste et directeur du département analyse et prévision de l’OFCE.
Elon Musk signe la fin de l’aventure pour le petit oiseau bleu de Twitter, l’application ayant été rebaptisée « X » en début de semaine. Cette nouvelle transformation s’ajoute à toute une série de changements entrepris depuis le rachat de l’application par le milliardaire américain Elon Musk en 2022. Une décision qui, si elle paraît précipitée, s’inscrit avec cohérence dans une véritable stratégie globale selon Olivier Lascar, auteur du livre « Enquête sur Elon Musk, l’homme qui défie la science » (Éditions Leduc, Alisio, 2022).
Lors de son interview à Nouméa dans les JT de 13h de TF1 et France 2, le président Emmanuel Macron a confirmé vouloir inscrire la baisse d’impôts des classes moyennes, promise en mai dernier, dans la prochaine loi de programmation des finances publiques. Si la réitération de son engagement visait à rassurer, l’annonce laisse les sénateurs dubitatifs. Ils s’interrogent sur le financement d’une telle mesure, alors que le gouvernement fait dans le même temps le serment d’un retour à la maîtrise des dépenses publiques.
Au lendemain des élections législatives espagnoles, l’avenir politique du pays est encore incertain. Le parti de droite (PP) est certes arrivé en tête, mais, contre toute attente, seul le parti socialiste (PSOE) semble en mesure de former une coalition. Ce sont les sept députés de Junts, le parti indépendantiste catalan de Carles Puigdemont, qui feront pencher la balance entre une victoire de Sanchez, et de nouvelles élections, décrypte Maria Elisa Alonso, docteure en science politique et maîtresse de conférences à l’Université de Lorraine.
Ce lundi, Emmanuel Macron a donné depuis Nouméa une interview aux journaux télévisés de 13h de TF1 et France 2. L’occasion pour le chef de l’Etat de faire le bilan des « 100 jours », horizon qu’il s’était lui-même fixé. Education, violences urbaines, police, écologie, immigration... retrouvez les temps forts de l’interview du Président de la République.