La motion de censure de La France Insoumise, examinée ce matin par les députés, a été rejetée. 271 voix ont été récoltées contre les 289 nécessaires. Sept élus socialistes lui ont apporté leur vote. Celle déposée par le RN a également échoué avec 144 voix pour.
Présenté ce matin en Conseil des ministres, le projet de loi de finances pour 2026 reprend en grande partie le texte proposé par François Bayrou avant sa chute. Le nouveau locataire de Matignon revoit l’ambition budgétaire à la baisse et souhaite ramener le déficit à 4,7 % du PIB. Retrouvez les principales mesures qui y sont proposées.
Les 7 et 8 octobre, les présidentes de France Télévisions et Radio France ont été auditionnées par la commission de la culture du Sénat. Face aux sénateurs, elles ont défendu le service public audiovisuel contre les critiques dont il fait l’objet. Vous pouvez revoir en intégralité leurs auditions.
Le second tour de l’élection législative partielle dans la première circonscription du Tarn-et-Garonne verra s’affronter le candidat de l’UDR soutenu par le RN Pierre-Henri Carbonnel et la socialiste non soutenue par LFI Cathie Bourdoncle. Ce matin, Bruno Retailleau a appelé à ce qu’aucune voix n’aille à la gauche. Une prise de position qui ulcère les membres du PS, qui dénoncent « l’union de la droite et de l’extrême-droite ».
Le sénateur Les Indépendants de l’Aisne Pierre-Jean Verzelen a réagi au micro de Public Sénat à la démission de Sébastien Lecornu. Il juge sévèrement le Président de la République, qu’il enjoint de « laisser le pouvoir ». Il souhaite la nomination d’un Premier ministre disposant de larges marges de manœuvre et ne craint pas une dissolution, voire une démission d’Emmanuel Macron.
Après avoir retiré hier soir son soutien au gouvernement de Sébastien Lecornu, après que les LR ont exprimé des doutes, le président de l’UDI et président du groupe centriste au Sénat Hervé Marseille explique sa décision au micro de Public Sénat. Refusant une nouvelle dissolution suite à la démission de Sébastien Lecornu, il appelle à la nomination d’un nouveau Premier ministre et à un accord avec les socialistes.
Le Parti socialiste doit rencontrer à nouveau le Premier ministre ce vendredi, pour tenter de tomber d’accord sur des équilibres politiques. Mais après l’interview de Sébastien Lecornu parue ce week-end dans le Parisien repoussant les propositions phare des socialistes et une réunion mal préparée, le parti à la rose ne croit plus guère à un accord.
Le camp pro-européen de la présidente moldave Maia Sandu a remporté les élections législatives ce dimanche, à plus de 50 % des voix. Un soulagement pour ce petit pays candidat à l’adhésion à l’Union européenne, cible privilégiée de la désinformation russe.
L’ancien Président de la République Nicolas Sarkozy a été condamné hier à cinq ans de prison avec exécution provisoire pour association de malfaiteurs, dans l’affaire du financement libyen de sa campagne. La notion d’« association de malfaiteurs » a été supprimée du Code pénal, en 1983, par le gouvernement de gauche de Pierre Mauroy. C’est le gouvernement de Jacques Chirac, en 1986, qui l’a réintroduite.
Le service public audiovisuel est dans la tourmente. Après la publication d’un rapport alarmant de la Cour des comptes sur ses perspectives financières, une guerre ouverte avec les médias du groupe Bolloré et la suspension de l’examen de la réforme de l’audiovisuel public, le Sénat décide d’ouvrir un cycle d’auditions qui lui sont consacrées.
Depuis la nomination de Sébastien Lecornu à Matignon, le 9 septembre dernier, la France n’a toujours pas de gouvernement. Le Premier ministre lui-même se fait discret, alors qu’il doit composer une équipe et établir un projet de budget qui lui évite la censure. Au Parti socialiste, on attend que l’ancien ministre des Armées, dévoile sa main, sans se faire d’illusion. Pour eux, la censure et la dissolution semblent inévitables.
Comment comprendre la reconnaissance de l’Etat de Palestine par le Royaume-Uni, annoncée ce dimanche 21 septembre ? Qu’est-ce que cela change dans l’ordre mondial ? Réponses avec Sylvain Gaillaud, docteur en histoire contemporaine, spécialiste de la politique étrangère britannique.