Sénateur fraîchement élu le 24 septembre lors des élections sénatoriales, Jean-Marc Vayssouze-Faure est un élu local qui connaît bien son territoire : maire de Cahors pendant quinze ans, président d’agglomération, président de l’AMF du Lot et de l’AMF Occitanie, son élection était fortement pressentie. Il a en effet été parmi les premiers à connaitre son élection, dès le premier tour. Ce lundi 25 septembre, il fait ses premiers pas au Sénat, où il souhaite porter un mandat au service des élus locaux.
Après la rencontre avec les recteurs d’académie le 18 septembre dernier, Gabriel Attal recevait des parlementaires ayant travaillé sur la question du harcèlement scolaire. Il annoncera des mesures le 25 septembre prochain, et certaines seront issues du rapport de juillet 2021 de la mission d’information du Sénat sur le harcèlement scolaire.
Après l’annonce de la présence d’Emmanuel Macron à la messe célébrée par le pape à Marseille samedi prochain, les réactions à droite et à gauche sont aux antipodes : la gauche dénonce une entrave à la laïcité quand la droite y voit la confirmation des « racines judéo-chrétiennes » de la France. Les discours se confrontent, y compris au Sénat, où Pierre Ouzoulias, sénateur communiste des Hauts-de-Seine, et Stéphane Le Rudulier, sénateur LR des Bouches-du-Rhône, les traduisent par des propositions de loi.
Après le suicide du jeune Nicolas au début du mois de septembre, et la révélation de la lettre du rectorat aux parents de l’adolescent qui a choqué l’opinion publique, Gabriel Attal reçoit ce lundi les recteurs d’académie. L’idée du nouveau ministre est de lancer un audit des cas de harcèlement recensés au cours de l’année dernière, avant la présentation du plan de lutte contre le harcèlement scolaire sur lequel planche Matignon. Au Sénat, le sujet du harcèlement scolaire est bien connu et a fait l’objet de travaux, qui n’ont pas tous été repris par l’exécutif.
A la veille des journées du patrimoine, le Président a annoncé un plan de sauvegarde des églises et édifices religieux français, prenant entre autres la forme d’une collecte nationale défiscalisée. Un rapport sénatorial de juillet 2022 pointait l’état inquiétant de ce patrimoine, et proposait une série de mesures pour le sauver. Un an après, il n’est pas resté lettre morte, puisque ses auteurs ont travaillé avec le ministère de la Culture sur ce plan.
Cela fait bientôt un an que la jeune kurde iranienne Mahsa Jina Amini est morte, tuée par la police des mœurs iranienne pour un voile mal porté. Depuis, la population iranienne est descendue dans les rues, a manifesté son opposition au régime des mollahs, qui maintient les femmes dans un enfermement insupportable. La mobilisation a été sévèrement et violemment réprimée, de nombreux Iraniens ont été emprisonnés, torturés, assassinés par le régime pour l’avoir défié. Le 16 septembre aura lieu la commémoration de la mort de la jeune femme. Pour publicsenat.fr, Azadeh Kian, sociologue, professeure de sociologie à l’université Paris Cité, fait le point sur l’année de contestation qui vient de s’écouler en Iran.
Ce mercredi matin, Ursula von der Leyen a annoncé le lancement d’une enquête visant les subventions publiques chinoises sur ses véhicules électriques. Résultat d’une stratégie industrielle et commerciale agressive, la rapide ascension de la Chine sur le marché des voitures électriques inquiétait les Européens, au premier rang desquels la France. Elle militait pour une réponse forte de l’Union, un moment combattue par l’Allemagne. Décryptage des enjeux qui entourent cette annonce.
D’après l’agence de presse russe Ria Novosti, une rencontre en Russie entre Kim Jong-Un et Vladimir Poutine est imminente. Pourquoi les deux dirigeants des états parmi le plus sanctionnés au monde se rencontrent-ils ? Certains parlent d’une possible livraison d’armes à la Russie par la Corée du Nord, pour lui prêter main-forte dans son invasion de l’Ukraine. Si la rencontre n’a pas encore eu lieu et que rien n’est exclu, ce rapprochement constitue tout de même un message envoyé à la communauté internationale. Analyse avec Françoise Nicolas, économiste, directrice du Centre Asie de l’IFRI et chercheure associée à l’université Paris-Est Marne-la-Vallée.
Le Figaro révélait hier le contenu du rapport de l’Inspection générale de l’administration (IGA) et de l’Inspection générale de la justice (IGJ), remis le 25 août dernier, concluant leur mission flash sur « les profils et motivations des délinquants interpellés à l’occasion de l’épisode de violences urbaines » de juin-juillet 2023. Le texte liste les caractéristiques des personnes interpellées à l’occasion des épisodes de violences qui ont secoué la France au début de l’été. Il met en exergue les « motivations opportunistes », « l’influence de groupe », qui ont mené ces jeunes, majoritairement hommes, entre 18 et 24 ans, à se rebeller. Thomas Sauvadet, sociologue spécialiste des bandes de jeunes, enseignant à l’université Paris Est Créteil, qui vient de publier Voyoucratie et travail social. Enquêtes dans les quartiers de la politique de la ville aux éditions du Croquant, a livré à publicsenat.fr une analyse du profil de ces jeunes.
Après les rencontres de Saint-Denis fin août, au cours desquelles le Président s’est entretenu pendant 12 heures avec les chefs de partis, ce dernier leur a fait parvenir une lettre résumant la teneur de leurs échanges. A l’intérieur, neuf lignes mentionnent le recours à un référendum. Si aucun consensus n’a émergé à ce sujet, Emmanuel Macron promet de présenter une proposition « dans les semaines qui viennent ». Au Sénat, sur les bancs de la droite comme de la gauche, on est sceptique quant à cette annonce.
Ce mercredi, Elisabeth Borne reçoit à Matignon les délégations des indépendantistes et des non-indépendantistes calédoniens pour relancer les discussions sur le sujet de l’avenir institutionnel de l’archipel. La situation reste en suspens depuis le référendum de 2021, et les efforts de l’exécutif pour relancer les discussions s’avèrent peu fructueux. L’attente est donc forte sur ces rencontres, alors que le Président a annoncé en juillet une révision constitutionnelle pour le début de l’année 2024. Etat des lieux.
Créée il y a plus de vingt ans, la délégation aux droits des femmes du Sénat est une instance qui produit des travaux sous l’angle des droits des femmes et de l’égalité entre les femmes et les hommes. A la veille de son renouvellement, elle dresse le bilan de ses activités sur les trois dernières années.