Le 5 janvier, Emmanuel Macron avait annoncé aux TPE, mises en difficulté par des factures d’électricité en très forte hausse, qu’elles pourraient renégocier les contrats avec leur fournisseur d’électricité. Ce 6 janvier, à la suite d’une réunion au ministère de l’Economie, les fournisseurs d’électricité ont consenti à garantir un prix plafond pour les TPE pour l’année 2023.
Le 5 janvier, lors de la cérémonie de la galette de l’Epiphanie devant les boulangers qui grognent depuis quelques jours sur l’augmentation de leurs factures d’électricité, Emmanuel Macron a annoncé qu’ils pourraient renégocier leur contrat auprès de leur fournisseur. Le lendemain de cette annonce, les fournisseurs doivent être reçus à Bercy pour échanger avec les ministres. Quelques heures avant le rendez-vous, TotalEnergies annonce qu’il est prêt à « engager des révisions de tarifs avec les TPE ayant signé un contrat […] entre le 1er août et le 30 novembre 2022 », pour ramener le prix annuel moyen du Mégawattheure à 320 € HT. Cette décision a été prise sur la base du volontariat. Mais l’Etat peut-il vraiment contraindre le reste des fournisseurs d’électricité à renégocier les contrats des TPE ? Eclairage.
La sénatrice LR de Paris Céline Boulay-Espéronnier a déposé une proposition de loi visant à « rendre obligatoire le port d’une tenue d’établissement scolaire ». Le texte arrive quelques mois après le rejet en commission à l’Assemblée nationale d’une proposition de loi allant dans le même sens, portée par le groupe RN et la ferme opposition du ministre de l’Education Pap Ndiaye. A travers cette mesure, la sénatrice souhaite, entre autres, donner un cadre « face aux atteintes à la laïcité en milieu scolaire ».
Le 3 janvier, Itamar Ben Gvir, le nouveau ministre de la Sécurité nationale israélien, figure de l’extrême droite, a visité l’esplanade des mosquées à Jérusalem, risquant de provoquer des heurts. Denis Charbit, professeur de science politique à l’université ouverte d’Israël, revient, dans un entretien accordé à Public Sénat, sur les enjeux qui sous-tendent cette visite et sur ses impacts sur la zone.
La Convention citoyenne sur la fin de vie débute ses travaux le 9 décembre. Elle planchera pour plusieurs semaines sur la question de la fin de vie et la manière dont elle est prise en charge en France. Mais entre l’euthanasie, le suicide assisté, les soins palliatifs, les lois Leonetti et Claeys-Leonetti, il est difficile de démêler les pratiques entre elles et ce qui est légal de ce qui ne l’est pas. Mise au point.
Lors de l’examen du budget pour 2023, le Sénat a rejeté les crédits de la mission « cohésion des territoires », qui comprend des mesures relatives au logement. Les sénateurs ont déploré un budget sans « perspective claire sur la politique du logement ».
Le collectif Alliance écologique et sociale, composé d’ONG, d’associations et de syndicats, a déposé une pétition en ligne sur le site du Sénat pour demander une « vraie taxe sur les superprofits ». Ce texte a pour ambition d’avoir un « vrai débat parlementaire » sur le sujet.
En Iran, la révolte ne faiblit pas, deux mois après la mort de Mahsa Amini suite à une arrestation par la police de la moralité. Entre répression violente et ciblée qui ne faiblit pas et soutien de la part des personnalités iraniennes, la situation est explosive. La Chambre haute suit de près les mouvements de contestation dans le pays. A l’initiative de la sénatrice centriste Nathalie Goulet, des sénateurs ont posé dans une vidéo en soutien aux manifestants.
L’annonce, ce dimanche 13 novembre, du retour de l’enseignement obligatoire des mathématiques en classe de première vient clore un feuilleton qui dure depuis plusieurs années. Malgré une réponse attendue par l’opinion, cette mesure ne satisfait pas les sénateurs, qui en attendent davantage pour que la France recouvre des compétences en mathématiques.
Le 3 novembre, Greenpeace a révélé son propre calcul du bilan carbone de TotalEnergies. Chiffre choc : ses émissions de CO2 seraient quatre fois supérieures à celles déclarées par le géant français de l’énergie. Réponse immédiate de TotalEnergies qui conteste une « méthodologie pour le moins douteuse ». Qui dit vrai ? Retour sur le calcul compliqué du bilan carbone des entreprises.
Après l’assassinat de la jeune Lola, de nombreuses manifestations d’extrême-droite ont eu lieu, dans des villes comme Paris, Lyon ou Rennes, certaines scandant des slogans racistes et xénophobes. Le 24 octobre, le maire de Lyon Grégory Doucet, a écrit une lettre au Président de la République pour affirmer sa volonté d’ « agir contre ceux qui incitent à la haine » et lui demander une audience à ce sujet. Si les réactions à ces faits divers sont courantes, elles ne prennent pas toutes la forme de rassemblement de la part de groupuscules d’extrême-droite. Y a-t-il réellement une augmentation de ce genre de manifestations, ou est-ce un effet de loupe ? Eléments de réponse avec Erwan Lecoeur, politologue spécialiste de l’extrême-droite.
Le vendredi 21 octobre, Giorgia Meloni, présidente du parti post-fascite Fratelli d’Italia et grande gagnante des élections législatives italiennes du 25 septembre, a présenté son gouvernement. Il est composé de membres issus de sa formation politique, mais aussi de celles de l’ancien Premier ministre Silvio Berlusconi et de Matteo Salvini, à la tête de la Lega, parti d’extrême-droite italien anti-migrants, qui font partie de la coalition qui l’a emporté fin septembre. Quelques jours plus tard, le dimanche 23 octobre, Emmanuel Macron, de passage à Rome, est allé rencontrer la nouvelle Première ministre italienne. C’est le premier chef d’Etat européen à le faire. Retour avec Marc Lazar, professeur émérite d’histoire et de sociologie politique à Sciences Po et président de la School of government de l’université LUISS à Rome, sur les enjeux de ce nouveau gouvernement.