Les funérailles de la reine Elizabeth II, décédée le 8 septembre 2022, ont lieu ce 19 septembre après dix jours de deuil national. Le coût n’est pas exactement chiffré, mais il sera vraisemblablement très élevé. Au-delà de la facture des obsèques, cela pose la question plus globale du financement de la famille royale britannique. Vivent-ils des impôts payés par les Britanniques ? Ou bien de rentes, de placements financiers ? Eclairage.
En septembre 2021, l’annonce par l’ancien Premier ministre australien de la rupture d’un contrat avec la France pour la construction de 12 sous-marins, à hauteur de 56 milliards d’euros, le « contrat du siècle », provoquait la colère de la France et un raz-de-marée diplomatique. En effet, l’Australie lâchait la France pour s’allier avec les Etats-Unis et la Grande-Bretagne, dans ce qui a été nommé l’Aukus. Jean-Yves Le Drian parlait de « coup de poignard dans le dos ». Aujourd’hui, les relations se sont apaisées entre la France et l’Australie, et celle-ci se voit déçue dans ses espoirs d’être fournie en sous-marins avant 2040. Christian Cambon, président de la commission des affaires étrangères du Sénat, détaille les enjeux de cette nouvelle situation dans un entretien à Publicsenat.fr.
La loi Climat et Résilience de 2021 prévoit une réduction de l’artificialisation des sols pour un objectif de zéro en 2050. Les décrets d’application, parus en avril 2022, ont provoqué une vive colère et une forte mobilisation au Sénat et chez les élus locaux. En réponse, le ministre de la Transition écologique Christophe Béchu, a temporisé l’application de ces décrets. Une décision saluée au Sénat.
L’extrême-droite est en passe d’entrer au gouvernement en Suède. Comment comprendre ce résultat qui surprend en France ? Demande de renouveau démocratique, rejet de l’immigration, le processus d’installation au pouvoir de l’extrême-droite suédoise a été enclenché il y a une vingtaine d’années.
Le budget pour l’année 2023 doit être débattu cet automne au Parlement et est très critiqué les oppositions. Dans une Assemblée nationale sans majorité absolue, le gouvernement fait planer la menace du 49.3. Dans ce contexte, Gabriel Attal a proposé aux membres de la commission des Finances de l’Assemblée nationale et du Sénat de discuter en amont des arbitrages au sein des « Dialogues de Bercy ». Si certains LR et le RN ont refusé d’office d’y participer, les sénateurs sont moins sévères, même s’ils ne sont pas convaincus par le geste.
La réforme de la police judiciaire voulue par le ministre de l’Intérieur Gérald Darmanin a suscité une véritable levée de boucliers au sein des acteurs de terrain, et ce jusqu’au procureur général près la Cour de cassation François Molins. De nombreuses critiques et les retours mitigés des expérimentations de terrain en sont la cause. Au Sénat, la droite se montre circonspecte et la gauche est vent-debout contre la réforme.
La réforme des retraites était une des mesures phares du candidat Macron en 2022. Pourtant, il ne fait pas partie des chantiers prioritaires de la rentrée du gouvernement, alors même qu’une feuille de route était attendue pour septembre. Très décriée par la gauche, soutenue sous conditions par la droite, cette réforme difficile ne fait pas consensus sur les bancs de la Chambre haute.
Supprimée du projet de loi « 3DS » en commission, l’expérimentation de la recentralisation du RSA a été votée par l’hémicycle de la Chambre Haute, après la réception d’un rapport présentant les résultats de trois expérimentations similaires dans les outre-mer. Si les sénateurs se réjouissent de ce retour, il n’en demeure pas moins qu’ils se montrent vigilants quant à l’application concrète de ce dispositif.
Le Premier ministre a lancé ce jeudi 15 juillet le nouveau comité interministériel de la laïcité, créé en remplacement de l’Observatoire de la laïcité. Avec une feuille de route comprenant 17 mesures, l’instance a pour missions de garantir et de promouvoir la laïcité dans les administrations publiques. Au Sénat, les avis sont mitigés sur cette nouvelle instance.
Emmanuel Macron a annoncé dans son allocution du 12 juillet l’application de la très décriée réforme de l’assurance chômage au 1er octobre. Cette annonce a fait des remous sur les bancs de la gauche et des écologistes mais aussi de la droite. En effet, le conseil d’État, qui avait déjà partiellement suspendu sa mise en place, ne s’est pas encore prononcé sur le fond, et le contexte économique et sanitaire de la rentrée est des plus incertains.
Le porte-parole du gouvernement Gabriel Attal a annoncé ce mardi 13 juillet les dates de la future élection présidentielle : les 10 et 24 avril 2022. Cette annonce fait suite à une réunion au ministère de l’Intérieur avec les représentants des partis politiques afin de faire taire toutes les accusations de manipulation de la part de l’exécutif.
Les annonces d’Emmanuel Macron du 12 juillet demandent une modification du calendrier parlementaire. Le texte organisant l’obligation vaccinale pour les soignants ainsi que l’extension du passe sanitaire sera examiné au Sénat les 22 et 23 juillets prochains.