Le 18 avril, Carrefour annonce qu’il octroiera dès l’été 2023 douze jours d’absence autorisée en cas d’endométriose. Une politique qui fait date, puisque l’enseigne de la grande distribution est la première grande entreprise en France à s’y essayer. Mais cette annonce, faite au moment où le congé menstruel a le vent en poupe, soulève cependant des doutes du côté des membres de la délégation aux droits des femmes du Sénat, qui attirent l’attention, plus largement, sur les conditions de travail et les contrats des femmes dans ce secteur.
En juillet 2022 l’Education nationale a révélé ses indicateurs de position sociale, montrant ainsi les inégalités entre les différents établissements, en particulier entre le public et le privé. Quelques mois plus tard, Pierre Ouzoulias, sénateur communiste des Hauts-de-Seine, dépose une proposition de loi visant à lier le financement public des établissements privés à des critères de mixité sociale. Un texte qui a peu de chances d’aboutir, mais qui met le débat de l’égalité des droits des élèves sur le devant de la scène.
Depuis quelques semaines, des jeunes ont rejoint de manière significative les mobilisations contre la réforme des retraites. Qui sont-ils ? Pourquoi s’engagent-ils ? Quels effets cela peut-il avoir sur la suite de leur engagement ? Eclairage avec Vincent Tiberj sociologue, professeur des universités à Sciences Po Bordeaux.
Le 22 mars dernier, un incendie touche la maison d’un maire de Loire-Atlantique, déjà la cible depuis plusieurs mois de lettres de menaces. Derrière ce fait divers se cache un phénomène en expansion : les violences commises envers les élus. Elles inquiètent la classe politique, et en particulier les sénateurs, qui ont mené plusieurs travaux afin d’enrayer ce phénomène. Qu’en est-il aujourd’hui ? Faut-il aller plus loin ?
Après le rejet des motions de censure le 20 mars, dont celle du groupe LIOT à 9 voix près, et une nuit agitée par des heurts entre manifestants et policiers dans plusieurs villes de France, Emmanuel Macron lance une journée de consultation ce mardi. Il recevra la Première ministre, quelques ministres, les chefs et les parlementaires de la majorité, ainsi que les présidents des deux assemblées, avant de répondre aux questions des journalistes de France 2 et de TF1 le 22 mars à 13 heures.
Rejeté par l’Assemblée nationale, l’index seniors fait son retour au Sénat. Mais dans une version différente, transmise par le gouvernement. A quoi ressemble ce nouvel index seniors ?
131 parlementaires de droite et du centre publient une lettre ouverte adressée à Emmanuel Macron l’exhortant à sauver les petites églises rurales. Le texte se base sur un constat partagé sur les bancs de l’hémicycle, mais les solutions, elles, sont loin de faire consensus.
L’Office parlementaire d’évaluation des choix scientifiques et technologiques a remis sa note sur l’alimentation ultra-transformée. Il met en garde contre ces aliments, dont la consommation est associée à des risques de surpoids, d’obésité, de diabète ou encore de cancers. Il recommande, entre autres, de mettre en place une taxation spécifique sur ces produits pour en décourager la consommation.
A la demande du Président du Sénat, la Chambre haute s’est dotée, en janvier 2023, d’un groupe d’études sur le handicap, rattaché à la commission des affaires sociales. D’après son président le sénateur LR Philippe Mouiller, cette instance a pour mission de « veiller et de faire l’interface avec les sénateurs sur les difficultés concernant le handicap ».
La sénatrice centriste de l’Orne Nathalie Goulet a déposé une proposition de résolution européenne visant à « prendre des mesures appropriées contre les atteintes aux droits fondamentaux commises en Iran ». Le texte préconise l’alourdissement des sanctions contre le régime iranien et ses ressortissants, ainsi que la fin de l’accord sur le nucléaire iranien.
Le 5 janvier, Emmanuel Macron avait annoncé aux TPE, mises en difficulté par des factures d’électricité en très forte hausse, qu’elles pourraient renégocier les contrats avec leur fournisseur d’électricité. Ce 6 janvier, à la suite d’une réunion au ministère de l’Economie, les fournisseurs d’électricité ont consenti à garantir un prix plafond pour les TPE pour l’année 2023.
Le 5 janvier, lors de la cérémonie de la galette de l’Epiphanie devant les boulangers qui grognent depuis quelques jours sur l’augmentation de leurs factures d’électricité, Emmanuel Macron a annoncé qu’ils pourraient renégocier leur contrat auprès de leur fournisseur. Le lendemain de cette annonce, les fournisseurs doivent être reçus à Bercy pour échanger avec les ministres. Quelques heures avant le rendez-vous, TotalEnergies annonce qu’il est prêt à « engager des révisions de tarifs avec les TPE ayant signé un contrat […] entre le 1er août et le 30 novembre 2022 », pour ramener le prix annuel moyen du Mégawattheure à 320 € HT. Cette décision a été prise sur la base du volontariat. Mais l’Etat peut-il vraiment contraindre le reste des fournisseurs d’électricité à renégocier les contrats des TPE ? Eclairage.