Le sénateur Les Indépendants de l’Aisne Pierre-Jean Verzelen a réagi au micro de Public Sénat à la démission de Sébastien Lecornu. Il juge sévèrement le Président de la République, qu’il enjoint de « laisser le pouvoir ». Il souhaite la nomination d’un Premier ministre disposant de larges marges de manœuvre et ne craint pas une dissolution, voire une démission d’Emmanuel Macron.
Après avoir retiré hier soir son soutien au gouvernement de Sébastien Lecornu, après que les LR ont exprimé des doutes, le président de l’UDI et président du groupe centriste au Sénat Hervé Marseille explique sa décision au micro de Public Sénat. Refusant une nouvelle dissolution suite à la démission de Sébastien Lecornu, il appelle à la nomination d’un nouveau Premier ministre et à un accord avec les socialistes.
Le Parti socialiste doit rencontrer à nouveau le Premier ministre ce vendredi, pour tenter de tomber d’accord sur des équilibres politiques. Mais après l’interview de Sébastien Lecornu parue ce week-end dans le Parisien repoussant les propositions phare des socialistes et une réunion mal préparée, le parti à la rose ne croit plus guère à un accord.
Le camp pro-européen de la présidente moldave Maia Sandu a remporté les élections législatives ce dimanche, à plus de 50 % des voix. Un soulagement pour ce petit pays candidat à l’adhésion à l’Union européenne, cible privilégiée de la désinformation russe.
L’ancien Président de la République Nicolas Sarkozy a été condamné hier à cinq ans de prison avec exécution provisoire pour association de malfaiteurs, dans l’affaire du financement libyen de sa campagne. La notion d’« association de malfaiteurs » a été supprimée du Code pénal, en 1983, par le gouvernement de gauche de Pierre Mauroy. C’est le gouvernement de Jacques Chirac, en 1986, qui l’a réintroduite.
Le service public audiovisuel est dans la tourmente. Après la publication d’un rapport alarmant de la Cour des comptes sur ses perspectives financières, une guerre ouverte avec les médias du groupe Bolloré et la suspension de l’examen de la réforme de l’audiovisuel public, le Sénat décide d’ouvrir un cycle d’auditions qui lui sont consacrées.
Depuis la nomination de Sébastien Lecornu à Matignon, le 9 septembre dernier, la France n’a toujours pas de gouvernement. Le Premier ministre lui-même se fait discret, alors qu’il doit composer une équipe et établir un projet de budget qui lui évite la censure. Au Parti socialiste, on attend que l’ancien ministre des Armées, dévoile sa main, sans se faire d’illusion. Pour eux, la censure et la dissolution semblent inévitables.
Comment comprendre la reconnaissance de l’Etat de Palestine par le Royaume-Uni, annoncée ce dimanche 21 septembre ? Qu’est-ce que cela change dans l’ordre mondial ? Réponses avec Sylvain Gaillaud, docteur en histoire contemporaine, spécialiste de la politique étrangère britannique.
Jeudi soir, lors d’un bureau national, le Parti socialiste a décidé de suspendre à titre conservatoire la sénatrice de la Charente Nicole Bonnefoy, pour s’être présentée à la présidence de son département contre la candidate investie. Une sanction qualifiée d’ « irrégulière » par la sénatrice, ce que conteste la direction du parti. « Quand on est dans un parti politique, on respecte les règles collectives», répond un cadre PS. Nicole Bonnefoy reste cependant sénatrice et membre du groupe PS au Sénat.
A l’appel de l’intersyndicale, des centaines de milliers de personnes sont descendues dans la rue partout en France pour protester contre le projet de budget pour 2026. Dans le cortège parisien, les manifestants, pas convaincus par la nomination de Sébastien Lecornu à Matignon, sont déterminés à maintenir la pression sur l’exécutif. Reportage.
Patrick Martin, président du Medef, a annoncé qu’un « énorme meeting » serait organisé le 13 octobre prochain, pour « rééquilibrer et apporter de la rationalité » au débat sur le budget. Même s’ils ne sont pas adeptes des manifs et autres chants révolutionnaires, les patrons se mobilisent bien pour défendre leurs intérêts. On fait le point avec Michel Offerlé, professeur émérite de science politique, professeur à l’ENS et spécialiste du patronat.
Invité de la matinale de Public Sénat ce mardi, Roger Karoutchi, sénateur LR des Hauts-de-Seine a pris position contre la reconnaissance de l’Etat de Palestine par la France la semaine prochaine. Il a également débattu avec le maire communiste de Gennevilliers Patrice Leclerc sur l’attitude que doit avoir la France face à l’intensification des attaques israéliennes sur la bande de Gaza.