L’aile gauche de l’ex-majorité présidentielle renâcle devant certains noms qui circulent depuis hier soir pour le gouvernement de Michel Barnier. Ceux des droitiers Bruno Retailleau ou Laurence Garnier font grincer des dents. Cette dernière ne devrait finalement pas être nommée. Ceux qui plaident pour un élargissement à gauche posent leurs conditions pour soutenir l’équipe du nouveau Premier ministre.
Invitée de la matinale de Public Sénat ce vendredi, la sénatrice écologiste des Français de l’étranger Mélanie Vogel s’est exprimée sur le procès des viols de Mazan, en cours en ce moment à Avignon. Elle a ainsi plaidé pour l’inscription de la notion de consentement dans la définition pénale du viol.
Invitée de la matinale de Public Sénat ce vendredi, la sénatrice écologiste des Français de l’étranger Mélanie Vogel s’est exprimée sur le gouvernement de Michel Barnier, dont la nomination ne devrait plus tarder. Elle dénonce l’existence d’un gouvernement « animé par aucune vie démocratique en lien avec la société, les citoyens et les élections ».
La délégation sénatoriale aux outre-mer a présenté, le 17 septembre dernier, un rapport sur l’intégration régionale des outre-mer de l’océan Indien. Partant du constat que la coopération entre La Réunion, Mayotte et leurs voisins laisse à désirer, les sénateurs formulent des recommandations, comme la réévaluation de la politique des visas avec les pays alentour.
Créé après les européennes de 2019 pour « fédérer la social écologie », le mouvement du sénateur Ronan Dantec Ensemble sur nos territoires organise ce samedi un « forum politique » rassemblant des personnalités de la société civile comme Laurent Berger et Laurence Tubiana et des élus de tous les partis de la gauche à l’aile gauche de la macronie, comme Raphaël Glucksmann, Johanna Rolland ou Stella Dupont. Une démarche qui se veut rassembleuse pour déboucher sur une « nouvelle offre politique ».
Trois mois à peine après une tentative d’assassinat avortée visant le candidat républicain à la présidentielle américaine Donald Trump, une deuxième a été déjouée ce dimanche. Comment comprendre cet événement, au cœur d’une campagne pleine de rebondissements et à l’issue incertaine. Eclairages avec Maxime Chervaux, professeur à l’Institut français de géopolitique et spécialiste de la politique américaine.
Ce vendredi, l’essayiste et enseignant à Sciences Po David Djaïz était l’invité de la matinale de Public Sénat. Il est revenu sur la nomination de Michel Barnier à Matignon, le rôle du Parti socialiste dans la séquence actuelle, ainsi que sur les solutions qu’il voit pour sortir de la crise politique.
Les 14 et 15 septembre, le Rassemblement national fait sa rentrée. A l’ordre du jour, une réorganisation, après l’échec en demi-teinte des législatives de juillet. Plusieurs militants sont donc convoqués devant la commission des conflits du parti et un audit des fédérations a été mené pendant l’été. En juillet, Marine Le Pen plaidait pour une « déconcentration » du parti. Safia Dahani, docteure en science politique du LaSSP de Sciences Po Toulouse, spécialiste du RN, analyse les dessous de cette réorganisation.
Avec la nomination, début septembre, d’un nouveau Premier ministre et l’absence de gouvernement, la rentrée parlementaire prend une tournure incertaine. Une situation dans laquelle le groupe socialiste du Sénat se voit peser, comme « premier groupe d’opposition ».
Depuis la nomination de Michel Barnier à Matignon, la ligne du Parti socialiste opposée à Olivier Faure multiplie les prises de parole tenant sa direction pour responsable dans l’échec de la nomination de Bernard Cazeneuve. Une accusation dont elle se défend, alors que le parti à la rose souhaite peser davantage à gauche.
La France a été placée, avec d’autres pays de l’Union européenne, dans la procédure de déficit excessif de la Commission européenne, car elle a dépassé les seuils de déficit et de dette publics fixés par le Pacte de stabilité et de croissance. Elle doit présenter le 20 septembre au plus tard sa trajectoire budgétaire, alors que le déficit pourrait être plus sévère que prévu. Si elle ne risque pas vraiment de sanctions de l’Union européenne, la France risque de perdre la confiance des marchés.
Depuis la nomination de Michel Barnier à Matignon, certains responsables de gauche et certaines associations dénoncent son vote, en 1981, contre la dépénalisation de l’homosexualité.