Ce mercredi matin, Ursula von der Leyen a annoncé le lancement d’une enquête visant les subventions publiques chinoises sur ses véhicules électriques. Résultat d’une stratégie industrielle et commerciale agressive, la rapide ascension de la Chine sur le marché des voitures électriques inquiétait les Européens, au premier rang desquels la France. Elle militait pour une réponse forte de l’Union, un moment combattue par l’Allemagne. Décryptage des enjeux qui entourent cette annonce.
Mathilde Nutarelli (125)
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D’après l’agence de presse russe Ria Novosti, une rencontre en Russie entre Kim Jong-Un et Vladimir Poutine est imminente. Pourquoi les deux dirigeants des états parmi le plus sanctionnés au monde se rencontrent-ils ? Certains parlent d’une possible livraison d’armes à la Russie par la Corée du Nord, pour lui prêter main-forte dans son invasion de l’Ukraine. Si la rencontre n’a pas encore eu lieu et que rien n’est exclu, ce rapprochement constitue tout de même un message envoyé à la communauté internationale. Analyse avec Françoise Nicolas, économiste, directrice du Centre Asie de l’IFRI et chercheure associée à l’université Paris-Est Marne-la-Vallée.
Le Figaro révélait hier le contenu du rapport de l’Inspection générale de l’administration (IGA) et de l’Inspection générale de la justice (IGJ), remis le 25 août dernier, concluant leur mission flash sur « les profils et motivations des délinquants interpellés à l’occasion de l’épisode de violences urbaines » de juin-juillet 2023. Le texte liste les caractéristiques des personnes interpellées à l’occasion des épisodes de violences qui ont secoué la France au début de l’été. Il met en exergue les « motivations opportunistes », « l’influence de groupe », qui ont mené ces jeunes, majoritairement hommes, entre 18 et 24 ans, à se rebeller. Thomas Sauvadet, sociologue spécialiste des bandes de jeunes, enseignant à l’université Paris Est Créteil, qui vient de publier Voyoucratie et travail social. Enquêtes dans les quartiers de la politique de la ville aux éditions du Croquant, a livré à publicsenat.fr une analyse du profil de ces jeunes.
Après les rencontres de Saint-Denis fin août, au cours desquelles le Président s’est entretenu pendant 12 heures avec les chefs de partis, ce dernier leur a fait parvenir une lettre résumant la teneur de leurs échanges. A l’intérieur, neuf lignes mentionnent le recours à un référendum. Si aucun consensus n’a émergé à ce sujet, Emmanuel Macron promet de présenter une proposition « dans les semaines qui viennent ». Au Sénat, sur les bancs de la droite comme de la gauche, on est sceptique quant à cette annonce.
Ce mercredi, Elisabeth Borne reçoit à Matignon les délégations des indépendantistes et des non-indépendantistes calédoniens pour relancer les discussions sur le sujet de l’avenir institutionnel de l’archipel. La situation reste en suspens depuis le référendum de 2021, et les efforts de l’exécutif pour relancer les discussions s’avèrent peu fructueux. L’attente est donc forte sur ces rencontres, alors que le Président a annoncé en juillet une révision constitutionnelle pour le début de l’année 2024. Etat des lieux.
A la veille du renouvellement sénatorial, quel bilan pour la délégation aux droits des femmes ?
Créée il y a plus de vingt ans, la délégation aux droits des femmes du Sénat est une instance qui produit des travaux sous l’angle des droits des femmes et de l’égalité entre les femmes et les hommes. A la veille de son renouvellement, elle dresse le bilan de ses activités sur les trois dernières années.
L’information est tombée ce 20 juillet dans l’après-midi, après plusieurs jours d’attente : Aurélien Rousseau, ancien directeur de cabinet d’Elisabeth Borne à Matignon, remplace François Braun au ministère de la Santé. Haut-fonctionnaire, ancien de la gauche sociale-démocrate, son profil de technocrate n’enchante pas les sénateurs.
Remaniement : patrimoine, conflits d’intérêts, … Comment les futurs ministres sont-ils contrôlés ?
Le remaniement ministériel est imminent. Mais la décision de nomination des membres d’un éventuel nouveau gouvernement est contrainte par un certain nombre de règles, qui visent à éviter les conflits d’intérêts. Les candidats sont ainsi contrôlés, en amont et en aval de la décision, par la HATVP.
C’est tôt ce vendredi matin que des militants d’Alternatiba, des Amis de la Terre, d’ANV-COP21, d’Attac, de Greenpeace, de Scientifiques en rébellion et d’Extinction Rébellion ont tenté de bloquer l’Assemblée générale de Total, prévue à 10 heures salle Pleyel à Paris. Assis par terre pour empêcher les actionnaires d’accéder au bâtiment, ils ont été évacués par les forces de l’ordre, non sans grenades lacrymogènes. L’assemblée générale a bien eu lieu à l’heure prévue, mais les images ont enflammé les réseaux sociaux. Qui sont ces militants, quel est leur objectif avec ces actions ? Gauthier Simon, doctorant et enseignant en science politique à l’institut de recherche Montesquieu (Université de Bordeaux) répond aux questions de Public Sénat pour y voir plus clair.
Dans la nuit du 24 au 25 mai, Paris a vu fleurir sur les pare-boue des Vélib’ une campagne non-autorisée de l’association anti-IVG « Les Survivants ». Elle a suscité une vague d’indignation générale, de la part de membres du gouvernement, d’élus et d’associations. Elle permet également de remettre sur le devant de la scène le sujet de la constitutionnalisation de l’IVG, promis par Emmanuel Macron le 8 mars dernier, mais qui n’a depuis pas bougé d’un iota et qui avait été un peu éclipsé par d’autres sujets.
Une manifestation d’ultra-droite dans Paris le 6 mai dernier, autorisée par la préfecture de police de Paris, alors que d’autres rassemblements contre la réforme des retraites sont interdits, a suscité un vif émoi. Gérald Darmanin a donc annoncé, ce 9 mai, devant l’Assemblée nationale, qu’il avait demandé aux préfets d’interdire les manifestations similaires émanant de « militants ou d’associations d’ultra-droite ou d’extrême-droite ». Une « annonce illégale », considère le professeur de droit public à l’université Grenoble-Alpes Serge Slama, qui explique que l’interdiction de manifester doit se considérer au cas par cas.
Depuis le mois de février dernier, tous les yeux sont braqués sur la Turquie. Après le séisme qui a endeuillé le pays le 6 février, et a provoqué la mort de 50 000 personnes, le pays va se rendre aux urnes, le 14 mai prochain, pour élire son président et ses parlementaires. Parmi les candidats, le président sortant, omniprésent sur la scène internationale, Recep Tayyip Erdoğan. Malade, à la peine dans les sondages, sa victoire n’est pas assurée. Analyse de ces scrutins déterminants avec Jean Marcou, professeur à Sciences-Po Grenoble, chercheur associé à l’Institut français d’études anatoliennes à Istanbul.