AVANT-PREMIERE. Jamais depuis la guerre en Bosnie, la paix de ce petit État des Balkans n’a été aussi mise à l'épreuve. Découvrez le documentaire « Bosnie-Herzégovine, une paix si fragile » en avant-première sur la plateforme de Public Sénat.
Malgré l’annonce d’un accord de cessez-le-feu négocié entre l’Ukraine et Washington, et qui doit désormais être soumis à l’agresseur russe, le sénateur LR Cédric Perrin, président de la commission de la défense et des affaires étrangères, veut rester prudent sur le rôle des Etats-Unis, qui n’ont cessé de multiplier les déclarations fracassantes ces dernières semaines à travers la voix de leur président.
L'Europe va-t-elle devoir prendre son destin en main sans les États-Unis ? La question était dans toutes les têtes lors du dernier sommet européen de crise le 6 mars. L’Union européenne a émergé de la seconde guerre mondiale avec la certitude que ses démocraties seraient toujours protégées par l’ami américain. Aujourd'hui, les 27 se voient lâchés par Donald Trump dans leur soutien à l'Ukraine, menacés d'une guerre commerciale, et même territorialement, avec la volonté d'annexion du Groenland. Comment l'Union européenne doit-elle répondre à cette nouvelle donne ? Débat et décryptage dans "Ici l'Europe", avec l’eurodéputée française Valérie Hayer et la croate Zeljana Zovko.
La présidente du groupe communiste du Sénat reproche au ministre Jean-Noël Barrot d’avoir fait « une caricature » des propos des sénateurs de son groupe. « Nous dénonçons l’attitude de Poutine, qui est responsable de cette guerre », soutient Cécile Cukierman. Mais elle défend « un nouvel ordre mondial qui veut faire la paix dans le monde et non la guerre dans le monde ».
« Son père, Michel Debré, premier ministre du général de Gaulle, père de la Constitution, lui transmis les valeurs du gaullisme », a salué le président du Sénat, Gérard Larcher, après l’annonce du décès de Jean-Louis Debré. « Le premier mot qui vient à l’esprit, quand on pense à lui, était républicain », lui rend aussi hommage François Bayrou.
Le Hamas a procédé dans la nuit du mercredi au jeudi 27 février à la restitution de plusieurs corps d’otages, parmi lesquels celui du Franco-israélien Ohad Yahalomi, alors que s’achève la première étape de la trêve conclue en janvier avec l’Etat hébreu. 58 personnes sont toujours détenues dans la bande de Gaza. Mais selon les médias israéliens, Tel-Aviv préférerait retarder l’exécution de la deuxième phase du cessez-le feu.
Malgré le désengagement américain en Ukraine, les Français, à une très large majorité, ne souhaitent pas que l’armée française s’implique sur le terrain, selon un sondage Odoxa réalisé par Mascaret pour Public Sénat et la presse régionale. Par ailleurs, ils sont 72% à redouter le déclenchement d’une nouvelle guerre en Europe dans les années à venir.
Largement impopulaire depuis sa nomination à Matignon, François Bayrou est désormais frappé de plein fouet par les révélations sur des accusations de violences sexuelles dans un établissement privé du Béarn. Dans le même temps, son ministre de l’Intérieur, Bruno Retailleau, en pleine campagne pour la présidence de LR, enregistre une impressionnante percée, en particulier chez les électeurs de droite.
La nomination de Richard Ferrand à la tête de l’institution a été validée à une voix près, « grâce à Marine Le Pen, qui a donné consigne d’abstention » aux députés RN, soutient le député LR, Olivier Marleix.
Le Parlement a approuvé à une voix près la nomination de Richard Ferrand en tant que président du Conseil constitutionnel. Pour la sénatrice socialiste Marie-Pierre de la Gontrie, ce score très serré montre que la candidature de ce proche d’Emmanuel Macron n’a pas su convaincre.
Dans un courrier adressé aux militants Les Républicains, le ministre de l’Intérieur Bruno Retailleau indique qu’il briguera la présidence de son parti. Alors que l’ancien sénateur a le vent en poupe dans les enquêtes d’opinion depuis sa nomination au gouvernement, cette annonce pourrait contrarier les ambitions présidentielles de Laurent Wauquiez, le patron des députés de la Droite républicaine, qui a pris en main la refondation du parti.
« Ce budget de compromis devient le budget du pays, par le vote du Sénat », salue la ministre des Comptes publics, après l’adoption définitive du projet de loi de finances 2025 par le Parlement. Avec 20 milliards d’euros de hausses d’impôts et 30 milliards d’économies, « l’Etat se serre la ceinture sans serrer la ceinture des Français et surtout, sans remettre en cause les services publics », assure Amélie de Montchalin.