Poussés dans une campagne à laquelle ils ne s’attendaient pas, Les Républicains tentent de se remettre en ordre de bataille et d’affiner leur stratégie. Alors que le parti est profondément divisé, les dirigeants de LR rejettent la stratégie d’alliance avec Emmanuel Macron.
À 17 heures, 45,26 % des électeurs français s’étaient rendus aux urnes pour les élections européennes, selon les données du ministère de l’Intérieur. En 2019, le taux de participation final avait été de 50,1 %.
A midi, 19,81 % des électeurs français se sont rendus aux urnes pour les élections européennes, selon les données du ministère, un chiffre en très légère hausse, comparé à il y a six ans. En 2019, le taux de participation final avait été de 50,1 %.
Si la liste LR de François-Xavier Bellamy finit en dessous de 10 %, dimanche, lors des européennes, « c’est évident qu’il y aura des conséquences politiques », prévient le sénateur LR des Hauts-de-Seine. Face à la rumeur de coalition avec la majorité, il pense qu’« Emmanuel Macron ne voudra pas mettre à Matignon quelqu’un de la puissance de feu de Gérard Larcher ».
« Depuis très longtemps, je dénonce l’attitude communautariste de LFI », affirme le président du groupe LR du Sénat, alors qu’un député LFI a brandi le drapeau palestinien, mardi, lors des questions d’actualité au gouvernement.
En cas de victoire le 9 juin prochain, Jordan Bardella, tête de liste RN pour les européennes, appelle Emmanuel Macron à dissoudre l’Assemblée nationale. Invité de Public Sénat, le président du RN estime que la majorité, à la peine dans les sondages, fait les frais de son bilan européen.
Dans la dernière ligne droite de la campagne des européennes, trois candidats, chacun à la seconde place de leur liste, sont venus sur le plateau d’Extra Local : Céline Imart pour la liste LR, David Cormand pour la liste des Ecologistes et Guillaume Peltier pour Reconquête. Ils se sont exprimés notamment sur l’immigration, la future présidence de la Commission européenne ou le nucléaire.
« Ce débat permet aux Français de s’impliquer et de prendre conscience davantage des enjeux », estime la tête de liste de la majorité présidentielle aux européennes, au lendemain du débat qui a opposé le premier ministre à la tête de liste RN. Si elle reconnaît avoir « peut-être moins de talent, entre guillemets, que lui, sur les plateaux télés », Valérie Hayer affirme que Jordan Bardella n’a « jamais bossé au Parlement européen, il ne sait même pas ce qu’est un amendement ».
Alors qu’Emmanuel Macron va arriver en Nouvelle-Calédonie, la situation « reste tendue et fragile » sur place, selon le premier ministre. « Nous mettons toutes nos forces pour créer les conditions du dialogue et d’un accord politique global », affirme Gabriel Attal, qui assure que le gouvernement sera « aux côtés de la Nouvelle-Calédonie pour la reconstruction ».
Le président du Sénat est revenu, ce mercredi 22 mai en ouverture de séance, sur la carrière politique fleuve de Jean-Claude Gaudin, mort à 84 ans le 20 mai, et qui a siégé comme sénateur pendant plus de deux décennies.
Invité de la matinale de Public Sénat, la tête de liste PS/Place Publique accuse les eurodéputés Renaissance de « travailler avec des partis qui font des alliances avec l’extrême droite ». Il regrette par ailleurs l’organisation par France 2 d’un débat entre Gabriel Attal et Jordan Bardella. « Le service public, c’est le service du public. Ce n’est pas le service du gouvernement », dénonce le candidat.
Dans l’hémicycle du Sénat, le Premier ministre Gabriel Attal a rendu hommage aux personnels pénitentiaires, après la mort de deux agents dans l’attaque d’un fourgon mardi. « Notre détermination pour retrouver les auteurs, pour les juger, pour les sanctionner le plus lourdement possible, est totale », a-t-il assuré.