C’est un moment historique qui s’est déroulé, ce mardi, au Parlement de Bruxelles. En visioconférence, le président ukrainien, Volodymyr Zelensky a appelé les parlementaires européens à intégrer « sans délai » son pays dans l’Union. « Un moment solennel chargé d’émotion » pour l’eurodéputé écologiste, David Cormand.
La commission des affaires économiques du Sénat appelle à une « réponse ferme, globale et coordonnée » pour « sortir de la dépendance française et européenne aux hydrocarbures russes », notamment le gaz.
Alors que quatre candidats à la présidentielle participaient à un « grand oral » organisé mardi matin par la Mutualité française, un sondage Harris Interactive, révèle que 66 % des Français estiment que les prétendants à l’Elysée ne parlent pas assez de santé.
Alors qu’un élan de générosité à l’égard des réfugiés ukrainiens inonde l’opinion française, Pierre Henry, président de France Fraternités, dénonce « les approches basées sur des questions de religion ou de couleur de peau ». Interview
La France est-elle de droite ? Le clivage droite-gauche a-t-il encore du sens et permet-il d’expliquer notre vie politique ? Nous explorons ces questions, et d’autres, dans cet épisode de notre podcast, « Je vote, tu votes, nous votons ». Ecoutez !
Le Giec a publié son nouveau rapport sur les conséquences du réchauffement climatique. Les scientifiques avertissent sur les conséquences de l’inaction. Même dans le scénario d’une hausse des températures limitée à 1,5 degré, des conséquences inquiétantes se dessinent déjà. Le président du groupe écologiste Guillaume Gontard, l’un des premiers à avoir réagi au Sénat, appelle à des orientations fortes au niveau national.
Le premier ministre Jean Castex a reçu les candidats à l’élection présidentielle pour les informer de l’état de la situation, au cinquième jour de guerre en Ukraine. Une forme « d’unité nationale », qui reste fragile, semble émerger pour condamner l’attaque Russe et soutenir les sanctions. Mais « l’après » fait débat.
Comme à chaque campagne présidentielle, les candidats sont aux petits soins avec le monde agricole qui tient salon cette semaine porte de Versailles à Paris. Parmi les promesses des premiers à ouvrir le bal des visites, Valérie Pécresse (LR), Anne Hidalgo (PS) et Fabien Roussel (PCF) : la défense de la « souveraineté alimentaire ».
La campagne présidentielle se retrouve comme suspendue, face à la guerre en Ukraine. Certains soutiens du chef de l’Etat pensent cependant qu’« Emmanuel Macron va bénéficier de la crise actuelle ». Le camp Pécresse pointe lui la « connivence voire la complicité » de Marine Le Pen et d’Eric Zemmour envers Poutine. Pour le macroniste François Patriat, « ce n’est plus la même campagne ».
La date n’était pas officielle, mais le premier meeting du futur candidat Macron, pressenti à Marseille, samedi 5 mars, n’aura finalement pas lieu. « On ne va pas faire un meeting dans un climat aussi dramatique » de la guerre en Ukraine, explique le sénateur François Patriat, « on n’aurait pas compris le mélange des genres ».
Comme à d’autres moments de la crise du covid-19, la guerre en Ukraine fait resurgir la question du calendrier électoral. La présidentielle pourrait-elle faire les frais d’une guerre ? A moins d’un « empêchement » d’un candidat, la Constitution n’expose pas d’autre cas de figure. Eclairage.
Passage obligé de la campagne électorale, les premiers candidats de l’élection présidentielle étaient en visite au salon, ce lundi. La candidate LR, Valérie Pécresse est venue rappeler ses propositions en faveur « d’une agriculture qui produit plus et mieux ».