La France est-elle de droite ? Le clivage droite-gauche a-t-il encore du sens et permet-il d’expliquer notre vie politique ? Nous explorons ces questions, et d’autres, dans cet épisode de notre podcast, « Je vote, tu votes, nous votons ». Ecoutez !
Le Giec a publié son nouveau rapport sur les conséquences du réchauffement climatique. Les scientifiques avertissent sur les conséquences de l’inaction. Même dans le scénario d’une hausse des températures limitée à 1,5 degré, des conséquences inquiétantes se dessinent déjà. Le président du groupe écologiste Guillaume Gontard, l’un des premiers à avoir réagi au Sénat, appelle à des orientations fortes au niveau national.
Le premier ministre Jean Castex a reçu les candidats à l’élection présidentielle pour les informer de l’état de la situation, au cinquième jour de guerre en Ukraine. Une forme « d’unité nationale », qui reste fragile, semble émerger pour condamner l’attaque Russe et soutenir les sanctions. Mais « l’après » fait débat.
Comme à chaque campagne présidentielle, les candidats sont aux petits soins avec le monde agricole qui tient salon cette semaine porte de Versailles à Paris. Parmi les promesses des premiers à ouvrir le bal des visites, Valérie Pécresse (LR), Anne Hidalgo (PS) et Fabien Roussel (PCF) : la défense de la « souveraineté alimentaire ».
La campagne présidentielle se retrouve comme suspendue, face à la guerre en Ukraine. Certains soutiens du chef de l’Etat pensent cependant qu’« Emmanuel Macron va bénéficier de la crise actuelle ». Le camp Pécresse pointe lui la « connivence voire la complicité » de Marine Le Pen et d’Eric Zemmour envers Poutine. Pour le macroniste François Patriat, « ce n’est plus la même campagne ».
La date n’était pas officielle, mais le premier meeting du futur candidat Macron, pressenti à Marseille, samedi 5 mars, n’aura finalement pas lieu. « On ne va pas faire un meeting dans un climat aussi dramatique » de la guerre en Ukraine, explique le sénateur François Patriat, « on n’aurait pas compris le mélange des genres ».
Comme à d’autres moments de la crise du covid-19, la guerre en Ukraine fait resurgir la question du calendrier électoral. La présidentielle pourrait-elle faire les frais d’une guerre ? A moins d’un « empêchement » d’un candidat, la Constitution n’expose pas d’autre cas de figure. Eclairage.
Passage obligé de la campagne électorale, les premiers candidats de l’élection présidentielle étaient en visite au salon, ce lundi. La candidate LR, Valérie Pécresse est venue rappeler ses propositions en faveur « d’une agriculture qui produit plus et mieux ».
Il est l’un des bouchers les plus réputés de la place de Paris. Choix des bêtes et des modes d’élevage, maturation des viandes, si depuis longtemps Yves-Marie Le Bourdonnec plaide pour une baisse de la consommation de viande au profit de produits de meilleure qualité, pas question pour lui qu’au sommet de l’état il n’y ait pas de défenseur de cette tradition bouchère française. Invité dans l’émission « un monde un regard », il plaide aussi au micro de Rebecca Fitoussi, pour le croisement des races bovines françaises et étrangères.
Au Salon de l’Agriculture, Julien Denormandie a mis en avant la nécessaire « souveraineté alimentaire ». D'autant plus « essentielle » selon lui, depuis le début la guerre en Ukraine et ses conséquences sur l’agriculture française.
Deux ans après la dernière édition, le Salon de l’Agriculture 2022 sonne comme des retrouvailles pour le millier d’exposants présents ce samedi, porte de Versailles. Mais la guerre en Ukraine et ses conséquences pour de nombreuses filières sont venues gâcher la fête.
On rembobine la présidentielle. Sixième épisode de notre série hebdomadaire consacrée à la semaine de campagne… d’il y a cinq ans. Cap sur la semaine du 20 au 26 février. Les candidats présentent leur programme sur la santé. François Bayrou met fin au suspense et rallie Emmanuel Macron. La gauche fait mine de chercher l’union et malgré les affaires, François Fillon reste haut dans les sondages.