Le dernier relevé du baromètre politique Odoxa, réalisé par Mascaret pour Public Sénat et la presse quotidienne régionale, fait apparaître un renversement historique du « barrage républicain ». Le Rassemblement national ne fait plus figure de repoussoir, et c’est contre le RN qu’un barrage serait le moins susceptible de se former. A l’inverse, le Nouveau Front Populaire semble être la force politique la plus exposée au barrage.
A moins d’une semaine du premier tour des élections législatives anticipées, le pari de la « grande clarification » politique, voulue par Emmanuel Macron à travers la dissolution de l’Assemblée nationale, semble tourner à la déconvenue pour le chef de l’Etat. Le dernier relevé du baromètre politique d’Odoxa, réalisé par Mascaret pour Public Sénat et la presse quotidienne régionale, égratigne la stratégie d’Emmanuel Macron dont la popularité continue de reculer.
Un sondage Odoxa pour Le Nouvel Obs confirme la tripolarisation de la campagne électorale entre le Rassemblement national et le bloc de gauche, tandis que le camp macroniste accuse un très net retard. La forte participation attendue dès le premier tour fait également exploser le nombre potentiel de triangulaires.
Ludovic Fortes, professeur d’EPS à la ville de Paris, a raconté sur le plateau de « Dialogue Citoyen » les raisons qui ont poussé l’équipe enseignante de l’école primaire des Épinettes à créer ce projet, et ce que celui-ci a apporté aux enfants.
Depuis l’annonce de la dissolution de l’Assemblée nationale, les demandes de procuration ont explosé, indique le ministère de l’Intérieur. Des chiffres en forte hausse, alors que la participation aux élections ne cesse de baisser.
Poussés dans une campagne à laquelle ils ne s’attendaient pas, Les Républicains tentent de se remettre en ordre de bataille et d’affiner leur stratégie. Alors que le parti est profondément divisé, les dirigeants de LR rejettent la stratégie d’alliance avec Emmanuel Macron.
À 17 heures, 45,26 % des électeurs français s’étaient rendus aux urnes pour les élections européennes, selon les données du ministère de l’Intérieur. En 2019, le taux de participation final avait été de 50,1 %.
A midi, 19,81 % des électeurs français se sont rendus aux urnes pour les élections européennes, selon les données du ministère, un chiffre en très légère hausse, comparé à il y a six ans. En 2019, le taux de participation final avait été de 50,1 %.
Si la liste LR de François-Xavier Bellamy finit en dessous de 10 %, dimanche, lors des européennes, « c’est évident qu’il y aura des conséquences politiques », prévient le sénateur LR des Hauts-de-Seine. Face à la rumeur de coalition avec la majorité, il pense qu’« Emmanuel Macron ne voudra pas mettre à Matignon quelqu’un de la puissance de feu de Gérard Larcher ».
« Depuis très longtemps, je dénonce l’attitude communautariste de LFI », affirme le président du groupe LR du Sénat, alors qu’un député LFI a brandi le drapeau palestinien, mardi, lors des questions d’actualité au gouvernement.
En cas de victoire le 9 juin prochain, Jordan Bardella, tête de liste RN pour les européennes, appelle Emmanuel Macron à dissoudre l’Assemblée nationale. Invité de Public Sénat, le président du RN estime que la majorité, à la peine dans les sondages, fait les frais de son bilan européen.
Dans la dernière ligne droite de la campagne des européennes, trois candidats, chacun à la seconde place de leur liste, sont venus sur le plateau d’Extra Local : Céline Imart pour la liste LR, David Cormand pour la liste des Ecologistes et Guillaume Peltier pour Reconquête. Ils se sont exprimés notamment sur l’immigration, la future présidence de la Commission européenne ou le nucléaire.