La Russie « est une menace universelle et la réponse doit être universelle », soutient devant le Sénat l’ambassadeur ukrainien en France. « Nous ne demandons pas de soldats. Nous sommes conscients que nous sommes seuls », lance Vadym Omelchenko, dont l’armée « résiste et inflige des pertes à l’ennemi ».
Lors d’une Conférence interparlementaire consacrée à l’Ukraine et organisée au Sénat avec les représentants des 27 Etats membres, le député (Modem) Jean-Louis Bourlanges a appelé l’Europe à « se projeter vers l’extérieur » et à assumer « une révolution géopolitique de la puissance ».
La réunion des parlementaires des différents Etats européens consacrée à la politique étrangère bouscule son programme au Sénat ce vendredi. Des parlementaires des Vingt-Sept Etats membres de l’Union européenne doivent présent un projet de déclaration commune ou encore débattre de la réponse européenne face à la crise en Ukraine.
Sur Public Sénat, le sénateur Christian Cambon, président de la commission des affaires étrangères, a estimé que le comportement « erratique et fou » de Vladimir Poutine devait pousser les Européens à se préparer à toute éventualité après l’invasion russe de l’Ukraine. Réagissant à des propos de Jean-Yves Le Drian, le ministre des affaires étrangères, il indique que les forces nucléaires françaises sont sous alerte.
Le ministre de la Santé a été auditionné par la commission d’enquête du Sénat sur la situation de l’hôpital ce 24 février. Olivier Véran a évoqué un recul du nombre de lits de 2 % sur deux ans. « Certainement pas les 20 % dont on entendait parler », a-t-il démenti, en référence à l’estimation du Conseil scientifique.
L’attaque d’ampleur lancée par Vladimir Poutine contre l’Ukraine montre que « la Russie est capable d’actes au-delà de ce que nous pensons raisonnable », selon Anna Colin Lebedev, spécialiste des sociétés post-soviétiques. « On lit certainement mal le jeu de Vladimir Poutine », pointe la chercheuse, « il raisonne dans le cadre d’une mission à accomplir ».
Après l’invasion russe de l’Ukraine, l’agenda du Parlement est chamboulé pour les jours qui viennent. « Il est pertinent que la représentation nationale soit informée », estime Hervé Marseille, le président du groupe centriste du Sénat.
Après l’invasion de l’Ukraine par la Russie, plusieurs candidats à la présidentielle se retrouvent sur la défensive pour leurs positions jugées pro russes, notamment Éric Zemmour. Ce que n’a pas manqué de relever le président du groupe les Indépendants-République et Territoires, au Sénat, Claude Malhuret.
Le Conseil constitutionnel a réactualisé ce jeudi 24 février sa liste de parrainages validés. Jean-Luc Mélenchon rejoint les sept autres candidats déjà qualifiés. Les deux candidats d’extrême droite, Éric Zemmour et Marine Le Pen sont sur la bonne voie pour atteindre les 500 parrainages d’élus avant la date limite du 4 mars.
Auditionné sur les relations entre les parquets et les élus locaux, le garde des Sceaux a présenté les avancées en la matière. Des outils parfois balbutiants à en croire les remontées des sénateurs de la délégation aux collectivités territoriales. En nette hausse, les violences contre les élus sont en partie à mettre sur le compte du délitement du débat public, accuse par ailleurs le ministre de la Justice.
Dans son rapport présenté ce jeudi, la commission d’enquête du Sénat sur l’adéquation du passe vaccinal à la situation épidémique, appelle à une levée « rapide » du dispositif et « à renforcer la transparence dans la gestion de l’épidémie ».
Depuis ce matin, de nombreux messages de soutien à l’Ukraine ont été adressés par les sénateurs. Beaucoup demandent un nouveau train de sanctions plus fortes à l’égard de la Russie.