Les sénateurs ont supprimé, à la demande du gouvernement, le crédit d’impôt de 5 euros par nuit pour les personnes qui hébergent des réfugiés. La mesure avait pourtant été adoptée à l’initiative de députés LREM.
Le 4 novembre dernier, la Nouvelle-Calédonie disait non à l'indépendance. Un scrutin plus serré que les sondages ne le laissaient croire. Jérôme Rabier, caméra à la main, a suivi cette campagne historique, au plus près des sénateurs, et de la population. Jérôme Rabier témoigne pour Public Sénat de ce qu’il a vu sur place en Nouvelle-Calédonie.
Son tweet avait provoqué la colère des sénateurs et la suspension de l’examen du budget durant le week-end. Gérald Darmanin était donc attendu à la Haute assemblée. « Il est vrai qu’au lieu de faire des tweets, il vaut mieux dire en face les choses » a-t-il reconnu lors des questions d’actualité.
Patrick Kanner, sénateur socialiste du Nord et Président du groupe socialiste, était en direct du Sénat avant les Questions d’actualité au Gouvernement. Le sénateur est revenu sur l’intervention d’Emmanuel Macron ce matin et le dispositif de taxe flottante proposé pour la TICPE.
Lors des questions au gouvernement, Gérard Longuet, sénateur (LR) de la Meuse, a dénoncé « le mépris » du gouvernement vis-à-vis des « gilets jaunes » et a demandé au Premier ministre de modifier la mesure concernant la hausse de la taxe sur les carburants et de laisser le Parlement le faire.
Dans le cadre de l’examen du budget, les sénateurs ont adopté un amendement limitant les bénéficiaires de la niche fiscale des journalistes à ceux dont le revenu est inférieur à 6.000 euros nets par mois. Le gouvernement s’y est opposé. Les députés pourront revenir sur ce vote à l’Assemblée.
C’est le sujet du jour dans les couloirs du Sénat. Benoît Quennedey était-il un espion à la solde de la Corée du Nord ? Ce fonctionnaire de la Haute assemblée, passionnée par la Corée du Nord, est en garde à vue dans les locaux de la DGSI. Un sénateur fait état de son « travail d’influence » en faveur du régime de Pyongyang.
La veille du discours d’Emmanuel Macron, qui a annoncé des ajustements ponctuels, en cas de flambée des cours du pétrole, sur la progression des taxes pesant sur le carburant, le gouvernement a opposé un fin de non-recevoir à un amendement visant à rétablir une modulation des taxes.