À l’heure du soixantième anniversaire de la Constitution de 1958, Philippe Saada nous propose un documentaire qui met en avant les arguments des pourfendeurs de la Ve République. À un moment où la IVe République apparaissait à bout de souffle, le retour du Général de Gaulle et la décision d’un changement de constitution n'ont pas fait l’unanimité. Entretien avec Philippe Saada, réalisateur du documentaire « 1958, ceux qui ont dit non » qui nous aide à comprendre les arguments des deux camps.
Cette semaine, la Constitution de la Ve République fête le soixantième anniversaire de sa promulgation. Adoptée à l’initiative directe du Général de Gaulle pour mettre fin à l'instabilité politique de la IVe République, elle est le texte de référence de la France depuis 1958. Aujourd’hui, elle fait partie des documents bien gardés de la République, Public Sénat à ouvert pour vous la porte lourde des Archives Nationales.
Invité de Public Sénat, à la veille du 60e anniversaire du texte sur lequel repose la Ve République, l’ancien Premier ministre voit l’actuelle réforme des institutions, en suspend depuis l’été comme un enjeu secondaire. Il recommande de « faire en sorte de ne jamais insulter le Parlement ».
« Le Sénat a des propositions solides à faire. Je crois qu’il sera au rendez-vous » de la révision constitutionnelle, prévient Gérard Larcher, à la veille d’un discours d’Emmanuel Macron pour les 60 ans de la Constitution de la Ve République.
Invité de l’émission « On va plus loin », Robert Badinter, ancien président du Conseil constitutionnel et ancien garde des Sceaux, estime que l’affaire Benalla va finir par faire « pschitt ». Il critique également vertement la commission d’enquête du Sénat sur cette affaire.
Le ministre de l’Intérieur a officiellement été démis de ses fonctions ce mercredi, et a transmis le flambeau au Premier ministre, qui assure l’intérim. Fait rare dans la Ve République. Pour l’opposition, la crise politique est profonde. Pour Emmanuel Macron, au contraire, ce n’est « pas une crise politique ».