Auditionné pendant deux heures au Sénat, Vincent Bolloré a assuré qu’il n’avait aucune visée politique. Ses intérêts seraient « purement économiques » en investissant dans les médias. Il a minimisé la taille de son empire, soulignant la nécessité de faire le poids face aux géants américains, et rejeté tout interventionnisme. Quant à Eric Zemmour, « personne ne pensait qu’il allait être président de la République » a-t-il lâché dans un beau lapsus…
La ministre de la Transformation et de la Fonction publiques a annoncé un meilleur encadrement du recours à l’expertise externe à l’administration, devant la commission d’enquête du Sénat sur l’influence croissante des cabinets de conseil. Son président observe que l’annonce intervient en fin de quinquennat.
Le sénateur communiste, Pierre Laurent a interpellé le ministre de l’économie Bruno Le Maire sur les objectifs de la présidence française du Conseil de l’Union Européenne et sur le manque de solidarité européenne selon lui.
Devant la commission d’enquête du Sénat sur la concentration des médias, Vincent Bolloré s’est défendu de tout interventionnisme dans les médias de son groupe. En ce qui concerne, Cnews, il assure même ne pas vouloir en faire une chaîne d’opinion.
A la sortie des questions d’actualité au gouvernement du Sénat, le ministre chargé des Relations avec le Parlement a étrillé l’intervention de l’eurodéputé et candidat à l’élection présidentielle, Yannick Jadot, à la suite du discours d’Emmanuel Macron devant le Parlement européen.
« Notre choix, c’est de protéger les Français contre l’augmentation massive des prix de l’électricité, et protéger les entreprises » affirme le ministre de l’Economie devant le Sénat, alors que l’Etat a décidé de contraindre EDF à vendre davantage d’électricité à bas prix à ses concurrents. « Nous vous accusons de sacrifier EDF à une manœuvre politicienne préélectorale », attaque la sénatrice Sophie Primas.
Le chef de l’Etat a défendu ses priorités pour la présidence française de l’UE devant les eurodéputés réunis à Strasbourg. Mais à trois mois de la présidentielle, l’exercice a pris un tour très politique. Les oppositions ont vivement attaqué son bilan.
La sénatrice LR Catherine Di Folco veut annuler en séance ses modifications de l’article 1er de la proposition Waserman. La réécriture des conditions nécessaires pour accorder un régime de protection aux lanceurs d’alerte avait provoqué de vives critiques de la Défenseuse des droits comme des lanceurs d’alerte.
La mission sur la sécurisation de la chasse a entendu plusieurs membres de fédérations de sports et de nature à l’occasion d’une table ronde organisée ce mardi 18 janvier. La rencontre a porté sur le partage des espaces naturels entre chasseurs et usagers de la nature.
Le président du comité stratégique des magasins Leclerc était auditionné par la commission des affaires économiques du Sénat. L’occasion pour lui de revenir sur la polémique entourant la baguette de pain vendue à 29 centimes et sur l’inflation qui va peser sur le pouvoir d’achat des Français.
Le chef de l’Etat l’a annoncé au cours de son discours devant le Parlement européen à l’occasion de la présidence française de l’UE. Cette annonce intervient au lendemain de l’élection d’une anti-IVG à la tête de l’institution.
Vincent Bolloré répondra mercredi 19 janvier aux questions de la commission d’enquête sénatoriale sur la concentration des médias. En 2016 déjà, le milliardaire breton avait été auditionné par les sénateurs pour évoquer sa reprise du groupe Canal. Un face-à-face lors duquel il n’avait pas caché son agacement.