Après un accord avec les députés en commission mixte paritaire, le Sénat a adopté définitivement, ce jeudi, le texte interdisant les « thérapies » de conversion. Ces soi-disant thérapies prétendent modifier l’orientation sexuelle ou l’identité de genre des personnes LGBT. Les apports du Sénat ont été conservés.
Au cœur d’une enquête retentissante en France, l’industrie pornographique rime désormais avec violences sexuelles. La délégation aux droits des femmes du Sénat prépare un rapport d’information sur le sujet et démarrait ses travaux par une table ronde avec des associations féministes.
Un échange froid a opposé à David Assouline, le rapporteur de la commission d’enquête du Sénat sur la concentration des médias, à Bernard Arnault, président-directeur général du groupe LVMH. Le socialiste l’a interrogé sur d’éventuelles interférences vis-à-vis de la presse.
Les sénateurs ont adopté en séance le principe d’une commission d’enquête pour examiner « l’adéquation du passe vaccinal à l’évolution de l’épidémie de covid-19 ». Bruno Retailleau ne veut « pas que cet instrument dure ». La commission d’enquête va donc « vérifier, semaine après semaine, les indicateurs épidémiologiques » et voir si l’application du passe se justifie.
Auditionné pendant deux heures au Sénat, Vincent Bolloré a assuré qu’il n’avait aucune visée politique. Ses intérêts seraient « purement économiques » en investissant dans les médias. Il a minimisé la taille de son empire, soulignant la nécessité de faire le poids face aux géants américains, et rejeté tout interventionnisme. Quant à Eric Zemmour, « personne ne pensait qu’il allait être président de la République » a-t-il lâché dans un beau lapsus…
La ministre de la Transformation et de la Fonction publiques a annoncé un meilleur encadrement du recours à l’expertise externe à l’administration, devant la commission d’enquête du Sénat sur l’influence croissante des cabinets de conseil. Son président observe que l’annonce intervient en fin de quinquennat.
Le sénateur communiste, Pierre Laurent a interpellé le ministre de l’économie Bruno Le Maire sur les objectifs de la présidence française du Conseil de l’Union Européenne et sur le manque de solidarité européenne selon lui.
Devant la commission d’enquête du Sénat sur la concentration des médias, Vincent Bolloré s’est défendu de tout interventionnisme dans les médias de son groupe. En ce qui concerne, Cnews, il assure même ne pas vouloir en faire une chaîne d’opinion.
A la sortie des questions d’actualité au gouvernement du Sénat, le ministre chargé des Relations avec le Parlement a étrillé l’intervention de l’eurodéputé et candidat à l’élection présidentielle, Yannick Jadot, à la suite du discours d’Emmanuel Macron devant le Parlement européen.
« Notre choix, c’est de protéger les Français contre l’augmentation massive des prix de l’électricité, et protéger les entreprises » affirme le ministre de l’Economie devant le Sénat, alors que l’Etat a décidé de contraindre EDF à vendre davantage d’électricité à bas prix à ses concurrents. « Nous vous accusons de sacrifier EDF à une manœuvre politicienne préélectorale », attaque la sénatrice Sophie Primas.
Le chef de l’Etat a défendu ses priorités pour la présidence française de l’UE devant les eurodéputés réunis à Strasbourg. Mais à trois mois de la présidentielle, l’exercice a pris un tour très politique. Les oppositions ont vivement attaqué son bilan.
La sénatrice LR Catherine Di Folco veut annuler en séance ses modifications de l’article 1er de la proposition Waserman. La réécriture des conditions nécessaires pour accorder un régime de protection aux lanceurs d’alerte avait provoqué de vives critiques de la Défenseuse des droits comme des lanceurs d’alerte.