Auditionné au Sénat, Clément Beaune est revenu sur les objectifs de coordination vaccinale entre Etat membres et a distingué deux types de passe vaccinal : « le passe activité » et « le passe frontière ».
La France assure jusqu’au 30 juin la présidence du Conseil de l’Union européenne. Cela lui permet de faire avancer les dossiers qu’elle juge importants, comme la transition écologique. Mais cette présidence est percutée par la présidentielle française. Dans ces conditions, quelle peut-être l’influence de Paris ? C’est la question qui a été posée par la commission de l’aménagement du territoire et du développement durable du Sénat, lors d’une table ronde.
Face au retard pris dans un premier temps à l’Assemblée, les sénateurs ont décalé hier l’examen du texte à la semaine prochaine. Les députés ont finalement terminé le texte la nuit dernière. Le premier ministre demande donc au Sénat d’avancer l’examen. Mais à la Haute assemblée, on prévient que « le calendrier ne bougera pas ».
Comme nous l’avions annoncé précédemment, l’examen du projet de loi qui porte le passe vaccinal est bien reporté au Sénat. Initialement prévu pour cette fin de semaine, le texte sera finalement examiné en commission dans l’après-midi du lundi 10 janvier et le mardi 11 en séance publique à partir de 14H30.
Le protocole sanitaire en vigueur dans les écoles maternelles et élémentaires empêche désormais de répartir dans d’autres classes les élèves d’un professeur absent. Ils sont renvoyés dans leurs familles. Mercredi, le sénateur Arnaud de Belenet, paraphrasant Emmanuel Macron, a interpellé le gouvernement sur les conséquences sociales d’une telle mesure.
Après la polémique suite aux propos d’Emmanuel Macron sur les non-vaccinés, le texte sur le passe vaccinal ne sera « pas » examiné au Sénat « ces prochains jours », affirme le président du groupe LR, Bruno Retailleau. « Il faut le faire dans la sérénité », ajoute le président de groupe.
Selon nos informations, l’examen du projet de loi qui porte de passe vaccinal va être reporté. Initialement prévu pour cette fin de semaine, le texte sera finalement examiné en lundi 10 janvier en commission et le mardi 11 en séance publique. Ce nouveau calendrier sera proposé par le président du Sénat, Gérard Larcher, en Conférence des présidents, mercredi soir.
Alors que le gouvernement a décrété mercredi l’état d’urgence sanitaire dans plusieurs territoires d’Outre-mer, comme la Guyane et la Guadeloupe, en raison de « l’augmentation considérable » des cas de covid 19 sous l’effet du variant Omicron, le directeur du CHU de Guadeloupe et ses deux adjoints ont dû être exfiltrés par la police de leurs bureaux assiégés par des militants opposés à l’obligation vaccinale des soignants. La sénatrice socialiste de Guadeloupe Victoire Jasmin « condamne fermement » ces actes de violences.
Lors des questions d’actualité au gouvernement du Sénat, le Premier ministre, Jean Castex est revenu sur les propos polémiques du chef de l’Etat à l’adresse des personnes non-vaccinés. « Il y a une forme d’exaspération de nos concitoyens à se voir imposer un certain nombre de contraintes », a-t-il justifié.
Dans un entretien au Parisien, Emmanuel Macron dit avoir « très envie d’emmerder les non-vaccinés ». En sortie de conseil des ministres, Gabriel Attal assume et assure que les propos du chef de l’Etat sont « en deçà de la colère d’une très grande majorité des Français »
Les propos d’Emmanuel Macron, qui veut « emmerder » les non-vaccinés, est « une stratégie d’évitement des sujets économiques et sociaux via le covid », « on ne parle plus du reste pendant ce temps-là », selon le sondeur Jérôme Sainte Marie. Le président de PollingVox trouve surtout « sidérante » la phrase « un irresponsable n’est plus un citoyen ». C’est « une forme de déchéance de la citoyenneté totalement subjective », estime le sondeur.
L’examen du projet de loi qui porte le passe vaccinal a été une nouvelle fois retardé à l’Assemblée nationale suite aux propos polémiques du chef de l’Etat. Au Sénat, le président de la commission entend aborder les débats autour de ce texte avec sérénité mais doute que le calendrier voulu par l’exécutif soit tenable.