Gérard Larcher se montre intraitable sur la défense du Parlement et des territoires, dans le cadre de la révision institutionnelle. Le gouvernement veut imposer le renouvellement de l’ensemble du Sénat en 2021. Manière de jouer « le rapport de force » selon Bruno Retailleau, président du groupe LR. Le poker menteur continue.
Au sommaire de Livres & Vous cette semaine un état des lieux politique et sentimental avec le sociologue Pierre Birnbaum qui fait paraître Où va l’État aux Éditions du Seuil e la journaliste Claire Chazal qui sort une sorte de journal intime intitulé Puisque tout passe aux Éditions Grasset. Au cœur donc de cette émission une question : Dans quel état sommes-nous ?
Après avoir présenté le volet constitutionnel de la réforme des institutions, le Premier ministre a indiqué qu’il ne s’agissait pas « d’abaisser certains, ni d’élever d’autres ». Une réponse directe aux députés et aux sénateurs, à droite comme à gauche, qui accusent le gouvernement de vouloir affaiblir le Parlement.
Le projet de loi constitutionnel est présenté ce mercredi en Conseil des ministres. La réforme, qui prévoit une baisse de 30 % du nombre de parlementaires, 15 % de députés élus à la proportionnelle et le non-cumul dans le temps, est découpé en trois textes.
Le Sénat pourrait être renouvelé complètement en 2021. C’est ce que propose le gouvernement dans l’avant-projet de loi ordinaire de la réforme des institutions. Un changement de calendrier électoral censé faire appliquer au plus vite la baisse du nombre de parlementaires qui est loin d’être accepté par les principaux intéressés.