L’annonce de la ministre de la Mer sur un possible plan d’indemnisation des pêcheurs sans licence pour les eaux britanniques, a mis le feu aux poudres. Vu comme un aveu d’échec après des mois de négociations avec Londres, cette sortie est vécue comme « une défaite de la France » et ce malgré le rétropédalage du gouvernement et du chef de l’Etat lui-même.
Au micro de Public Sénat, la candidate socialiste à la présidentielle assure porter une voix qui n’est représentée par aucun autre postulant, celle de la social-démocratie. Elle estime également que le programme d’EELV manque de mesures sociales.
On connaît désormais la composition et les potentielles figures clés de la nouvelle commission d’enquête du Sénat, chargée d’étudier les processus de concentration dans le secteur des médias. Focus sur les enjeux de ses futurs travaux.
Depuis le début de la semaine, un appel à la grève générale contre le passe sanitaire et l’obligation vaccinale des soignants provoque de très fortes perturbations et violences en Guadeloupe. Alors que l’exécutif annonce l’envoi de 200 policiers et gendarmes en renfort, les sénateurs de l’île craignent que la situation dégénère.
En commission mixte paritaire, députés et sénateurs ont trouvé un accord sur le projet de loi « Responsabilité pénale et sécurité intérieure ». Un texte qui fait suite à l’émotion suscitée par l’absence de procès dans l’affaire Sarah Halimi, l’auteur des faits ayant été déclaré irresponsable.
Invité vendredi de Public Sénat, le vice-président des Républicains a estimé que le polémiste Éric Zemmour n’était pas d’extrême droite. Il considère que les constats qu’il porte ont poussé les candidats à l’investiture LR pour la présidentielle à dépasser certains tabous.
Au micro de Public Sénat, le vice-président des Républicains, Gilles Platret, s’est félicité de la modification de l’indemnité inflation après examen du texte par le Sénat. Il estime que cette mesure, annoncée pour contrebalancer l’envolée des prix de l’énergie, avait d’abord été faite à des fins électoralistes.
Pour la dernière année de son quinquennat, Emmanuel Macron a vanté son bilan en matière de décentralisation et a apporté son soutien aux élus locaux en clôture du Congrès des maires de France. A la sortie, les élus locaux étaient partagés entre vraie réussite ou simple satisfecit du Président.
Après quatre années et demie de relations en dents de scie avec les élus locaux, le président de la République est venu devant le 103e congrès des maires vanter son bilan et tracer des perspectives pour l’avenir. Il a notamment ouvert la voie à un approfondissement de la décentralisation et à continuer le mouvement de « contractualisation » avec les maires.
Lors de son discours en clôture du congrès de l’Association des maires de France (AMF), le Président a défendu la suppression de la taxe d’habitation, « un impôt mauvais pour les petites villes » et dont l’Etat « était le premier contribuable ».
Le président de la République s’exprimait devant les maires de France jeudi lors du 103e congrès de l’AMF. « Je voulais vous remercier en toute sincérité », a-t-il déclaré aux élus.
En clôture du 103e Congrès des maires de France, David Lisnard, fraîchement élu à la tête de l’association d’élus, s’est présenté comme le défenseur des libertés locales, que ce soit en matière de santé publique ou de fiscalité.