Lors de la clôture du congrès de l’Association des maires de France (AMF), jeudi 18 novembre, la maire de Paris a rendu hommage au président sortant, François Baroin, et souhaité la bienvenue à son successeur, David Lisnard. En présence d’Emmanuel Macron, Anne Hidalgo a également fait le souhait de la décentralisation comme « règle de vie » et réclame un « pacte financier clair et pérenne ».
« Les Outre-mer représentent 4 % de la population française, mais plus de 30 % des décès liés au covid de début juillet à fin octobre », rappelle la commission commune d’information sur les effets du confinement qui a rendu un rapport, jeudi 18 novembre, sur la terrible vague épidémique en Outre-mer. Le sénateur PS, Bernard Jomier, alerte sur les conséquences dramatiques d’une 5e vague qui reste « malheureusement probable ».
Après l’Assemblée nationale, le Sénat a adopté le projet de loi « pour la confiance dans l’institution judiciaire », sur lequel les deux chambres du Parlement s’étaient entendues en octobre. Le texte comporte des modifications de dernière minute, voulue par le gouvernement sur l’épineuse question du secret professionnel des avocats.
À l’occasion du 103e congrès de l’Association des maires de France, Anne Hidalgo a confirmé son soutien à David Lisnard, tout juste élu président de l’AMF. Pour la maire de Paris, cette liste « garantit à l’association d’être indépendante ».
En ce 18 novembre, journée du « Non au harcèlement », Emmanuel Macron a promis l’arrivée de nouveaux outils pour lutter contre le harcèlement scolaire et le cyberharcèlement. Parmi ceux-ci, une application, l’expérimentation d’une formation pour les élèves de 6e et un renforcement législatif du contrôle parental. La sénatrice Colette Mélot, rapporteure d’une mission d’information sur le sujet, apprécie les mesures et appelle à davantage communiquer sur celles qui existent déjà.
Le ministre des Comptes publics, Olivier Dussopt, a répété son opposition au vote du Sénat intervenu mercredi soir. La Haute assemblée a resserré le nombre de bénéficiaires de l’indemnité inflation.
Le Sénat, dominé par la droite, a adopté le budget rectificatif, en retirant sa mesure phare : l’indemnité inflation de 100 euros, inscrite par le gouvernement en réaction à la flambée des prix des carburants. À cette aide qui « cumule les inconvénients », les Républicains lui ont préféré un versement de 150 euros pour les bénéficiaires de la prime d’activité ou des allocataires des minima sociaux.
Le chef de l’Etat recevait un millier de maires à l’Elysée mercredi soir en marge du Congrès de l’Association des maires de France (AMF) qui se clôture jeudi. A la sortie, les élus ont pris acte de sa reconnaissance pour leur engagement durant la crise sanitaire mais attendent des actes.
Auditionné au Sénat sur le budget pour 2022, le ministre de l’Economie s’est opposé au sénateur communiste, Fabien Gay, sur la hausse du pouvoir d’achat des Français. Une hausse qui a épargné les revenus les plus faibles. Bruno Le Maire a aussi été interpellé sur le versement de dividendes par des sociétés ayant bénéficié d’aides publiques.
Lors des questions d’actualité au gouvernement, le sénateur communiste Éric Bocquet a dénoncé l’emprisonnement du journaliste australien Julian Assange. Devant le ministre des Affaires étrangères, Jean-Yves Le Drian, il plaide pour son accueil en France.
Auditionné mercredi 17 novembre par la commission des affaires économiques du Sénat, Bruno Le Maire a été fraîchement accueilli par Sophie Primas, la présidente de ladite commission. Elle lui reproche de sa présence très épisodique au Sénat, et qu’il est « sans doute plus confortable » de « rester entre vous au sein d’une majorité qui vous est acquise » que « de devoir débattre devant une assemblée qui est libre de son point de vue ». Le ministre garantit venir « toujours avec plaisir » mais ne nie pas une « conviction profonde de rééquilibrer le partage des responsabilités » entre les deux chambres.
Pour sa première interview en tant que président de l’Association des maires de France, David Lisnard indique qu’il va réserver un « accueil courtois et républicain » à Emmanuel Macron jeudi en clôture du 103e Congrès de l’AMF. Il attend notamment que l’Etat mette la main à la poche pour compenser la charge de la crise sanitaire qui s’élève à 6 milliards d’euros pour les mairies.