A la sortie des questions d’actualité au gouvernement, le président du groupe LR du Sénat, Bruno Retailleau a annoncé la création au mois de décembre d’une commission d’enquête pour faire « la clarté » sur la fermeture des lits dans les hôpitaux publics, faute de personnel.
Les sénateurs ont examiné ce 3 novembre les amendements qui seront portés par la commission des affaires sociales en séance sur le projet de loi de financement de la Sécurité sociale (PLFSS) pour 2022.
L’hôpital public traverse une crise illustrée par de nombreuses fermetures de lits, faute de personnels. Interpellé sur le sujet par la sénatrice Marie-Noëlle Lienemann, le Premier ministre répond vivement que le problème n’est pas financier mais qu’il est le fruit de « 50 ans de numerus clausus malthusien ».
L’instance paneuropéenne a été médiatisée à la faveur d’une polémique liée à une vidéo prônant la tolérance envers les femmes musulmanes portant le voile. Une polémique qui a aussi révélé une certaine méconnaissance concernant cette institution distincte de l’Union européenne.
De retour en séance publique jeudi, le projet de loi « vigilance sanitaire » devrait être rejeté via l’adoption d’une question préalable qui équivaut à un rejet de l’ensemble du texte. En première lecture, la Haute assemblée avait profondément modifié le texte en ramenant la possibilité du recours à un passe sanitaire jusqu’au 28 février. Mais faute de compromis entre députés et sénateurs, c’est l’Assemblée nationale qui aura le dernier mot.
La demande du groupe socialiste a été jugée recevable, et donc acceptée. Une commission d’enquête, sur les conditions de rachat des médias en France, verra bien le jour au Sénat. Des PDG de grands groupes, comme Vincent Bolloré sous le feu de l’actualité, pourraient éventuellement être entendus dans ce cadre.
Le président de la République a annoncé, mardi 2 novembre, le lancement d’un « contrat d’engagement jeune » pour les moins de 26 ans, sans formation ni emploi depuis plusieurs mois. Au Sénat, l’opposition pointe le « recyclage » de dispositifs préexistants et dénonce « le caractère électoraliste » d’une mesure qui entrera en application en mars prochain, moins de 2 mois avant l’élection présidentielle.
Dans une résolution transpartisane adoptée ce 2 novembre, les sénateurs rappellent la « nécessité » que la conférence sur le climat de Glasgow débouche sur des résultats et poursuive le cadre posé dans l’accord de Paris en 2015.
En commission mixte paritaire, députés et sénateurs ne sont pas parvenus à un accord sur le projet de loi « vigilance sanitaire ». La semaine dernière, la Haute assemblée avait profondément modifié le texte en ramenant la possibilité du recours au passe sanitaire jusqu’au 28 février contre le 31 juillet, date voulue par le gouvernement et la majorité présidentielle.
Le président de la République a annoncé ce mardi 2 novembre le lancement d’un « Contrat d’engagement jeune », visant les moins de 26 ans sans formation, ni emploi depuis plusieurs mois. L’allocation pouvant aller jusqu’à 500 euros par mois sera versée en échange de 15 à 20 heures par semaine de formation ou d’accompagnement.
Au micro de la matinale de Public Sénat, Nicolas Dupont-Aignan a demandé mardi la réintégration des soignants non vaccinés. Le candidat à la présidentielle estime qu’avec cette mesure, le ministre de la Santé, Olivier Véran, a mis en danger le système hospitalier.
En quelques mois, la crise sanitaire a redéfini le rapport que les Français ont à leur emploi. Si certains ont complètement changé de métier, d’autres ont opté pour le télétravail loin des grandes villes et n’y retournent que quelques jours par semaine. Pour la sénatrice écologiste Sophie Taillé-Polian, « il ne faudrait pas que se crée une nouvelle inégalité » entre les travailleurs qui ont un capital culturel et financier pour le faire, et les autres. Pour le sénateur Ludovic Haye des « états généraux du télétravail » s’imposent.