Le président de la République a annoncé, mardi 2 novembre, le lancement d’un « contrat d’engagement jeune » pour les moins de 26 ans, sans formation ni emploi depuis plusieurs mois. Au Sénat, l’opposition pointe le « recyclage » de dispositifs préexistants et dénonce « le caractère électoraliste » d’une mesure qui entrera en application en mars prochain, moins de 2 mois avant l’élection présidentielle.
Dans une résolution transpartisane adoptée ce 2 novembre, les sénateurs rappellent la « nécessité » que la conférence sur le climat de Glasgow débouche sur des résultats et poursuive le cadre posé dans l’accord de Paris en 2015.
En commission mixte paritaire, députés et sénateurs ne sont pas parvenus à un accord sur le projet de loi « vigilance sanitaire ». La semaine dernière, la Haute assemblée avait profondément modifié le texte en ramenant la possibilité du recours au passe sanitaire jusqu’au 28 février contre le 31 juillet, date voulue par le gouvernement et la majorité présidentielle.
Le président de la République a annoncé ce mardi 2 novembre le lancement d’un « Contrat d’engagement jeune », visant les moins de 26 ans sans formation, ni emploi depuis plusieurs mois. L’allocation pouvant aller jusqu’à 500 euros par mois sera versée en échange de 15 à 20 heures par semaine de formation ou d’accompagnement.
Au micro de la matinale de Public Sénat, Nicolas Dupont-Aignan a demandé mardi la réintégration des soignants non vaccinés. Le candidat à la présidentielle estime qu’avec cette mesure, le ministre de la Santé, Olivier Véran, a mis en danger le système hospitalier.
En quelques mois, la crise sanitaire a redéfini le rapport que les Français ont à leur emploi. Si certains ont complètement changé de métier, d’autres ont opté pour le télétravail loin des grandes villes et n’y retournent que quelques jours par semaine. Pour la sénatrice écologiste Sophie Taillé-Polian, « il ne faudrait pas que se crée une nouvelle inégalité » entre les travailleurs qui ont un capital culturel et financier pour le faire, et les autres. Pour le sénateur Ludovic Haye des « états généraux du télétravail » s’imposent.
Médecin et aventurier, depuis plus de 40 ans, il explore le monde et nous fait découvrir des contrées reculées et méconnues lors d’expéditions à couper le souffle. Invité de l’émission « Un monde, un regard » sur Public Sénat, Jean-Louis Etienne nous alerte, au micro de Rebecca Fitoussi, sur le réchauffement climatique à l’œuvre. Aujourd’hui le scientifique affirme qu’il ne pourrait plus refaire telle quelle, l’expédition qu’il avait menée en 1989.
Si la fin des moteurs thermiques est prévue en 2035 en Europe, d’ici là, une nouvelle norme doit entrer en vigueur et durcir les seuils d’émissions de polluants des véhicules neufs. La norme Euro 7, en cours d’écriture, divise les pays et les parlementaires. A Bruxelles, les lobbys pro automobiles et les défenseurs du climat tentent de peser dans la balance.
Raconter la traite négrière en partant de souvenirs d’enfance. Cette semaine sur le plateau de Livres & vous c’est un romancier, Timothée de Fombelle, qui a passé une partie de son enfance en Côte d’Ivoire, qui livre sa vision de l’esclavage dans une trilogie poétique intitulée « Alma » publiée aux Editions Gallimard Jeunesse.Il est aux côtés de l’historien Paulin Ismard qui présente l’ouvrage « Les mondes de l’esclavage » (Ed. du Seuil) pour répondre à cette question de Guillaume Erner : comment mêler le romanesque et l’histoire académique quand on parle d’un sujet aussi bouleversant de l’Histoire du monde moderne ?
C’est le sésame pour être candidat. Il faut rassembler 500 parrainages d’élus répartis sur au moins 30 départements. Si les maires constituent l’essentiel des signatures, parlementaires, conseillers départementaux ou régionaux peuvent aussi apporter leur soutien. Le Conseil constitutionnel contrôle la procédure.
Jean-François Rapin, président de la commission des affaires européennes du Sénat, soutient les sanctions prises par Paris dans le cadre du conflit avec la Grande-Bretagne sur les droits de pêche. Mais il demande qu’elles soient « bien calibrées ». Le sénateur se dit « très inquiet » des conséquences des sanctions pour les mareyeurs français.
Issue des travaux d’une mission sénatoriale sur l’empreinte environnementale du numérique, la proposition de loi « REEN » revient au Palais du Luxembourg après avoir subi plusieurs modifications en première lecture à l’Assemblée nationale. Malgré ses réserves, la commission du développement durable a choisi d’adopter le texte en l’état, pour lui éviter d’être rendu caduc avec la fin de la législature.