« Que je t'aime! Que je t'aime! »: La classe politique, toutes tendances confondues, rend hommage à Johnny Hallyday, même si l'Insoumis Alexis Corbière a créé un début de polémique sur les réseaux sociaux en relativisant l'importance de l'annonce de sa mort dans un tweet depuis retiré.
Les sénateurs examinaient ce mardi le budget consacré à la mission immigration, asile et intégration. Le gouvernement n’a reçu l’approbation ni de la droite, ni de la gauche, pour des raisons opposées. Les Républicains estiment que les crédits alloués à la lutte contre l’immigration clandestine sont trop faibles, alors que la gauche déplore une approche commune du gouvernement pour traiter deux problématiques distinctes : l’asile et l’immigration.
La Haute assemblée va fixer, jeudi, le nouveau système d’indemnisation de frais de mandats qui remplacera l’IRFM en janvier 2018. Un dispositif accueilli favorablement par les sénateurs. Si l’enveloppe liée aux frais du mandat baisse, une part de 885 euros ne sera pas à justifier. Et le conseil supérieur de l’ordre des experts-comptables contrôlera les dépenses.
Les sénateurs PS n’ont finalement pas revoté sur leur ligne politique. C’était pourtant une proposition de leur président, Didier Guillaume, pour clore les tensions causées par ses félicitations à la nomination d’Olivier Dussopt au gouvernement. Le congrès du PS pourrait relancer le débat l’année prochaine.
Dans le cadre de l’examen du projet de loi de finance 2018, les sénateurs ont débattu ce mardi du budget proposé par le gouvernement pour la sécurité. S’ils saluent unanimement l’augmentation des effectifs de police et de gendarmerie, la plupart déplore l’insuffisance des moyens consacrés au renouvellement de leurs équipements. Les sénateurs regrettent également qu’aucun crédit ne soit alloué à la police de sécurité du quotidien, dont l’expérimentation débute en janvier.