Le groupe écologiste du Sénat a déposé cette semaine une proposition de loi visant à interdire la corrida. Jeudi soir, les élus verts ont, sans succès, tenté de faire adopter un amendement en ce sens lors de l’examen de la proposition de loi sur la maltraitance animale.
« Les régions ont toute leur place pour préparer l’avenir, elles doivent prendre une plus grande part dans le service public de l’emploi », a affirmé le président LR du Sénat, à l’occasion du congrès des Régions de France.
Le premier ministre a assuré, lors du congrès des Régions de France, que l’Etat était aux côtés des collectivités, même s’il a reconnu qu’elles devaient porter une part des conséquences de la crise. Il « s’engage » à « associer » les régions au plan de relance. Jean Castex assume « d’ouvrir le robinet » sur le plan financier. « C’est nécessaire et surtout ça marche », soutient le premier ministre.
C’était l’un des points d’achoppement entre députés et sénateurs. En séance publique, lors de l’examen de la proposition de loi pour renforcer la lutte contre la maltraitance animale, le Sénat a maintenu sa position en s’opposant à l’interdiction de la vente d’animaux de compagnie en animalerie à compter de 2024.
Un rapport du Sénat, fruit des travaux d’une mission d’information transpartisane, demande un meilleur pilotage de l’identification, de l’accueil et de l’accompagnement des mineurs étrangers.
Le Sénat examine, ce jeudi, la proposition de loi pour renforcer la lutte contre la maltraitance animale. Un texte partiellement réécrit par la majorité sénatoriale de droite qui défend « le pragmatisme » de ses apports. La gauche et les écologistes dénoncent un recul notamment sur le maintien de la vente des animaux de compagnie dans les animaleries et la détention des animaux sauvages par les cirques itinérants et les delphinariums.
L’ancien premier ministre dénonce dans Challenges la hausse de la dette, critique le revenu d’engagement et veut repousser « l’âge de départ à la retraite à 65, 66 ou 67 ans ». Selon le sénateur LR René-Paul Savary, « Edouard Philippe marque volontairement sa différence pour prendre des voix à droite et être au service d’Emmanuel Macron pour 2022… et être à son propre service après ».
Le projet de loi « pour la confiance dans l’institution judiciaire » a été voté à la Haute assemblée dans la nuit du 29 au 30 septembre. Public Sénat vous présente dix points sur lequel le texte a évolué en séance.
Les sénateurs ont confirmé la suppression du rappel à la loi, première des réponses pénales, lors de l’examen du projet de loi pour la confiance dans la justice. Ils ont adopté l’avertissement pénal probatoire, proposé par le gouvernement, tout en le rendant plus contraignant.
Le mur construit sous le périphérique entre Paris et Pantin ne peut être que « temporaire », assure le ministre de l’Intérieur, interrogé sur le problème de la consommation de crack par des sénateurs de Seine-Saint-Denis. Il renvoie maintenant la balle vers la mairie de Paris, qui compte proposer des lieux pour accueillir ces toxicomanes. Une réunion est prévue ce vendredi.
Afin de ne pas rester démuni en cas de nouvelle vague, le gouvernement veut maintenir la possibilité de recourir au passe sanitaire jusqu’à l’été. La mesure va avoir du mal à passer au Sénat, selon Patrick Kanner, président du groupe PS.
Les sénateurs s’opposent à la généralisation prématurée des cours criminelles départementales dans le projet de loi sur la confiance dans la justice. Ils préfèrent prolonger l’expérimentation, pour avoir un meilleur recul. Le garde des Sceaux affirme que le dispositif est salué par les magistrats et les avocats.