Emmanuel Macron a annoncé, dans son discours devant le Parlement réunit en Congrès à Versailles, sa volonté de réduire d’un tiers le nombre des parlementaires. Même si le projet de loi est adopté rapidement, il n’est pas certain que celui-ci puisse s’appliquer durant le quinquennat.
Le groupe UDI-UC, qui retrouve son nom d’« Union centriste », a voté une motion plaçant le groupe dans la majorité présidentielle tout en laissant une liberté de vote. Si une majorité de sénateurs veut soutenir Macron, certains sont plus méfiants.
Peu avant la fin de son discours de politique générale devant l’Assemblée, le Premier ministre s’est attelé à présenter quelle sera l’action du gouvernement pour redresser les finances publiques.
Invité de l’émission « On va plus loin », l’historien François Durpaire met en garde contre le basculement vers un régime présidentiel à l’américaine, sans un renforcement des contre-pouvoirs.
Instauration d’une dose de proportionnelle, réduction du nombre de parlementaires, évolution de la fabrique de la loi : si des sénateurs sont parfois en accord avec certaines mesures annoncées par le président de la République, d’autres craignent des effets pervers.
Au cours de sa déclaration de politique générale prononcée devant les députés nouvellement élus, le Premier ministre a annoncé une réforme du baccalauréat, plus axée sur un contrôle continu et qui entrera en œuvre pour 2021.
Lors de sa déclaration de politique générale, prononcée devant l’Assemblée nationale ce mardi, le Premier ministre a annoncé une « loi quinquennale de programmation des moyens de la justice », présentée au Parlement dès l’année prochaine.