Deux sondages publiés coup sur coup en fin de semaine montrent que les efforts déployés par Emmanuel Macron pour clore le chapitre des retraites et fixer de nouvelles perspectives de réformes n’impriment pas auprès des Français. Dans l’une de ces enquêtes d’opinion, le chef de l’Etat renoue même avec son record d’impopularité enregistré pendant la crise des Gilets Jaunes.
En marge des questions au gouvernement du mercredi 12 avril, la secrétaire d’Etat chargée de l’Enfance Charlotte Caubel a réagi au rapport de l’Inspection générale des affaires sociales (IGAS) qui fait état d’une « maltraitance institutionnelle ». Elle s’engage à ce que le gouvernement soit vigilant à la mise en œuvre de toutes les recommandations.
Après une longue nuit de tractations et le rejet des candidatures des deux favorites : Céline Verzeletti et Marie Buisson, c’est Sophie Binet qui prend la tête de la centrale de Montreuil, après une candidature surprise. Un coup de théâtre. Elle devient la première femme à occuper ce poste dans un syndicat qui existe depuis 128 ans. Portrait.
Lors des questions d’actualité au gouvernement, la sénatrice Laurence Rossignol a dénoncé avec vigueur les récentes déclarations d’Emmanuel Macron à propos de la réforme des retraites. Une interpellation qui lui a valu une réponse sarcastique d’Olivier Véran, rappelant devant l’hémicycle le soutien de la sénatrice à la précédente réforme des retraites en 2014.
Alors que le Sénat a adopté en première lecture mardi une proposition de loi visant à retirer l’autorité parentale d’un parent violent, la députée socialiste Isabelle Santiago qui l’a portée dénonce une réécriture qui réduit la portée du texte et abaisse la protection des enfants victimes de violences.
Ce mardi 21 mars, le Rassemblement national (RN) appose une nouvelle pierre à l’édifice de sa « normalisation » : à 18h30 se tiendra à la Maison de la Chimie (Paris) la soirée de lancement de la toute nouvelle « école des cadres » du RN. L’objectif ? Former ses militants afin de devenir « un parti de masse face au bloc élitaire. »
Récompensé en disques de diamant, de platine et nommé plusieurs fois aux victoires de la musique, auxquelles il ne participe plus, Bénabar a pris ses distances avec « ce milieu devenu très corrompu ». Son franc-parler a fait le succès de ses textes et fait de lui aujourd’hui, « le porte-drapeau d’un discours qui ne correspond pas toujours à celui qu’on veut entendre ». Et il dénonce le fossé qui peut exister entre notoriété et succès.
Après 10 jours d’examen de la réforme des retraites au Sénat, certains sénateurs se sont révélés aux yeux du grand public, en particulier à gauche, où les élus n’ont pas été avares en saillies verbales pour s’opposer au projet de loi.
Après le déclenchement, le 10 mars, du vote bloqué, le président du groupe LR Bruno Retailleau justifie l’utilisation de cet article par le gouvernement face à une obstruction sénatoriale de gauche « jamais vue en 20 ans ».
En plein débat sur les retraites, le « droit à la paresse » revendiqué par une partie de la NUPES a fait l’objet de nombreux débats. Pour le Général Pierre de Villiers, c’est un grand non « La paresse, c’est l’échec d’une vie parce que dans la vie pour réussir il faut travailler et je crois qu’un des enjeux de la période actuelle ça va être de reconstruire la vertu travail » assure-t-il au micro de Rebecca Fitoussi.
Faute de moyens humains suffisants, un rapport remis mercredi 1er mars préconise la fin des accouchements dans les petites maternités. Ses détracteurs déplorent la multiplication des déserts obstétricaux en milieu rural et fustigent la logique d’« usines à bébé » dans les grandes maternités.
Lors des questions d’actualité au Sénat, le sénateur LR Max Brisson a interpellé le ministre de l’Education nationale Pap Ndiaye sur les fermetures de classes et la logique de la carte scolaire. Il dénonce une vision comptable « qui sent bon la IVe République »