Invité de « Palment hebdo » sur Public Sénat et LCP ce vendredi 27 janvier, le sénateur socialiste Rachid Temal estime que le gouvernement se dirige dans une impasse avec la réforme des retraites, au regard de la mobilisation sociale et de la forte opposition politique au projet de report de l’âge légal de départ. Il évoque également une possible fracture de la majorité sur ce texte.
Auditionné ce mercredi par le Sénat sur la réforme des retraites, le ministre du Travail Olivier Dussopt a eu à répondre aux inquiétudes des élus sur la méthode déployée par l’exécutif. En effet, de nombreuses mesures de justice sociale promises par le gouvernement ne figurent pas dans le texte présenté, et seront plutôt adoptées par décret.
Mercredi 25 janvier, André Reichardt, rapporteur de la proposition de loi sur la lutte contre l’occupation illicite des biens, a présenté ses conclusions. Le rapport a été adopté en commission et a été rédigé après des semaines d’auditions de plusieurs acteurs du dossier. Bilan : le sénateur du Bas-Rhin soutient certaines propositions et s’oppose à d’autres.
Mardi soir, un groupe de sénateurs et de députés a réussi à élaborer une version de compromis sur le projet de loi consacré aux énergies renouvelables. Auprès de Public Sénat, la ministre de la Transition énergétique, Agnès Pannier-Runacher, y voit l’aboutissement de la « méthode de co-construction » mise en place par l’exécutif.
Lors de la séance de questions au gouvernement, le sénateur Claude Malhuret a appelé la France à suivre l’exemple allemand et à fournir des armements lourds à Kiev, afin de faire définitivement basculer le conflit en faveur de l’Ukraine. La possibilité d’une livraison de chars Leclerc est toujours à l’étude, lui a répondu Élisabeth Borne.
Mercredi 25 janvier, plusieurs associations pour la défense du droit au logement se sont réunies devant le Sénat. Elles se mobilisent contre la proposition de loi visant à protéger les logements contre l’occupation illicite.
La France a procédé, le 24 janvier, à une nouvelle opération de rapatriement de femmes et d’enfants détenus dans les camps de prisonniers djihadistes en Syrie. Ce nouveau rapatriement collectif, 32 femmes et 15 enfants, semble confirmer la rupture de la politique du « cas par cas » qu’opérait le Quai d’Orsay depuis 2019.
Ce lundi, le Burkina Faso a confirmé avoir demandé le départ des troupes françaises basées dans le pays dans un délai d’un mois. Paris a répondu attendre des clarifications de la part du président de transition Ibrahim Traoré.Christian Cambon, président LR de la commission des affaires étrangères, de la défense et des forces armées du Sénat, revient sur une décision « brutale » et « curieuse ». Entretien.
Le 23 janvier, le Haut Conseil à l’Egalité révèle un rapport choc sur l’état du sexisme en France. Il met en avant une « situation alarmante » de prévalence forte des comportements sexistes et de regain de représentations sexistes chez les hommes, notamment chez les moins de 35 ans. Cinq ans après le mouvement MeToo, ces constats inquiètent les experts du HCE et les sénatrices de la délégation aux droits des femmes.
C’est un monde plein de mystères, l’objet de nombreux fantasmes qui alimentent les romans d’espionnage ou les thrillers politiques. Sylvie Bermann, ambassadeur de France, démêle la réalité et de la fiction et nous dévoile les coulisses de la diplomatie française dans les pages de son dernier ouvrage : « Madame l’ambassadeur : De Pékin à Moscou, Une vie de diplomate ».
Avec un âge légal de départ à la retraite à 62 ans, la France fait figure d’exception en Europe. Entre allongement de l’espérance de vie de la population et le déclin des naissances, la quasi-totalité des Etats membres de l’UE a prolongé le travail des seniors jusqu’à 65 ans, voire au-delà. C’est le cas au Portugal, où l’âge de départ à la retraite est calculé en fonction de l’espérance de vie.
A l’heure où les Français battent le pavé pour protester contre la réforme des retraites, Emmanuel Macron en visite en Espagne a qualifié la réforme de « juste, responsable » et « démocratiquement validée ». Une position de fermeté du Président, alors, la rue peut-elle gagner ou au contraire le gouvernement va-t-il rester « droit dans ses bottes » ? Emmanuel Macron et son gouvernement ont-ils pris la mesure de l’ampleur de cette première journée de mobilisation ? Les invités de « Et maintenant » ouvrent le débat.