Le sénateur centriste de la commission des lois désapprouve le souhait d’Emmanuel Macron d’instaurer un « pass sanitaire », craignant qu’il finisse par être utilisé à « d’autres finalités ». Il promet de combattre ce projet au Sénat.
Jusqu’ici, seul le régime de l’état d’urgence sanitaire a permis au gouvernement d’instaurer un couvre-feu. Pourtant, l’exécutif a annoncé une levée de l’état d’urgence pour début juin mais un couvre-feu qui se poursuivrait jusqu’au 30 juin. Comment est-ce possible ?
Reprise des activités sportives de plein air, réouverture des salles de sport et des stades… Entre le 19 mai et le 30 juin, les Français vont à nouveau pouvoir refaire du sport et assister à des événements sportifs sous certaines conditions. Mais l’annonce du retour des jauges fixes dans les stades n’est pas comprise. Pour le président du groupe d’études sur le sport au Sénat, Michel Savin, « c’est la capacité d’accueil de chaque stade qui aurait dû primer ».
Le Parlement devra examiner en juillet le premier projet de loi de finances rectificatif de l’année. Un « PLFR voiture-balai de la crise » qui permettra de voter les aides pour les agriculteurs victimes du gel. Un décret d’avance sera pris dès le mois de mai pour prolonger de 6 à 8 milliards d’euros le fonds de solidarité et l’activité partielle.
Invité de la matinale de Public Sénat, le député LR de l’Yonne souhaite que le plan de déconfinement annoncé par Emmanuel Macron soit couplé à « un plan 100 % vaccination ». Guillaume Larrivé demande en effet à ce que les Français de plus 50 ans puissent être vaccinés dès le 1er mai et que les plus de 40 ans puissent recevoir leurs doses à partir du 1er juin. Concernant la loi antiterroriste du gouvernement, le président de « La France demain » se dit en accord avec la volonté de renforcer technologiquement les services de renseignement, mais dénonce la frilosité de l’exécutif sur la question des terroristes sortant de prison.
Le mois de mai sera marqué par deux textes majeurs : le projet de loi inscrivant la préservation de l’environnement dans la Constitution et le texte assurant la sortie de l’état d’urgence sanitaire.
Valérie Pécresse entend sortir en tête du premier tour le plus haut possible pour espérer l’emporter, face à une gauche qui devra s’unir pour gagner. « La bataille commence, projet contre projet », affirme le candidat EELV Julien Bayou. « Si je suis élu, je suis président de région pendant 6 ans. Pas sûr que ce soit le cas de Valérie Pécresse qui a d’autres ambitions », attaque le candidat LREM Laurent Saint-Martin. La campagne est lancée.
En s’adressant exclusivement aux titres de la presse régionale pour annoncer le calendrier du déconfinement, Emmanuel Macron amorce la dernière étape de sa « reconquête » des élus locaux dans la perspective de 2022, analyse le communicant Philippe Moreau Chevrolet. « Une résurrection », sourit la sénatrice et présidente de la délégation des collectivités territoriales, Françoise Gatel.
Initiée par les commissions de l’Aménagement du territoire et des Affaires économiques, la démarche vise à recueillir les doléances d’élus locaux sur le projet de loi « climat et résilience ».
On connaît désormais les arbitrages de l’Elysée pour le calendrier des mois de mai et de juin. La levée des restrictions et le calendrier des réouvertures vont s’effectuer de manière très progressive. Au Sénat, la perspective de jours meilleurs a de quoi soulager. Mais de nombreux détails interrogent.
Dans un entretien à la presse régionale à paraître demain, le chef de l’Etat a dévoilé un calendrier du déconfinement « en quatre étapes », entre le 19 mai et le 30 juin. Il annonce la mise en place d’un pass sanitaire pour les événements de plus de 1.000 personnes, temporise la vaccination ouverte à tous et exclut toute hausse d’impôts.
Après plusieurs jours de silence, l’exécutif a finalement annoncé des sanctions disciplinaires à l’encontre des militaires auteurs d’une tribune polémique publiée dans Valeurs actuelles. Le groupe écologiste du Sénat a saisi le procureur de la République en vue de possible sanctions pénales. Pour certains à droite, « on ne sanctionne pas un appel au secours ».