Le Premier ministre a annoncé mardi les sites retenus pour le plan de 15 000 nouvelles places de prison d’ici à 2027. Le Sénat dénonce les effets d’annonce, les retards et l’absence de stratégie du gouvernement. Par ailleurs, la prochaine réforme des mécanismes de réduction de peines augmentera encore la population carcérale, selon les chiffres de la Chancellerie.
Alors que le Parlement a autorisé en 2019 une première expérimentation portant sur le cannabis thérapeutique, certains sénateurs et députés réclament d’aller plus loin en légalisant la substance.
Via l’application de traçage du gouvernement, les personnes vaccinées vont bientôt pouvoir certifier de cette protection. L’application va également intégrer un carnet permettant de prouver le résultat positif ou négatif d’un test de détection. Un dispositif qui divise les sénateurs, comme Loïc Hervé, inquiet qu’il finisse par être « utilisé à d’autres fins ».
Le ministre de la Santé est « ouvert à l’idée d’une approche territoire par territoire dans la levée des mesures ». Une annonce saluée par Jean-Luc Fichet, sénateur PS du Finistère, département le moins touché par le virus. « Ça pourrait être judicieux si on était certains, qu’on n’est plus dans une période épidémique violente », tempère le sénateur LR Alain Milon.
Une tribune, soutenue par des élus locaux et des parlementaires de plusieurs tendances, appelle à « démocratiser » les produits bio français en restauration collective. Un soutien plus massif de l’Etat est demandé, pour soutenir le rythme de conversation des exploitations agricoles.
Ils sont en première ligne depuis un an, particulièrement exposés au covid au quotidien. Les soignants font partie des personnes prioritaires dans la stratégie de vaccination, mais si deux tiers d’entre eux ont reçu une première dose de vaccin, certains sont encore réticents. La sénatrice Patricia Demas réfléchit à rendre obligatoire la vaccination anti-covid pour les professionnels de santé.
Les personnes vaccinées vont pouvoir certifier de cette protection via l’application de traçage du gouvernement, qui va également intégrer un carnet permettant de prouver le résultat positif ou négatif d’un test de détection. D’après le calendrier dévoilé par Emmanuel Macron jeudi, le « pass sanitaire » entrera en vigueur le 9 juin pour les « stades, festivals, foires ou expositions ». Son usage sera étendu le 30 juin, à tout événement rassemblant plus de 1 000 personnes, en extérieur ou en intérieur.
Après plusieurs annonces sur la sécurité, Emmanuel Macron s’est rendu lundi sur un ancien point de deal. Pour le vice-président LR de la région Île-de-France chargé de la sécurité, l’intérêt du Président pour le régalien est trop tardif et s’apparente à une « opération de communication » en vue de 2022.
Après la décision de la Cour de cassation dans l’affaire Halimi, le président de la République a annoncé son souhait de voir l’irresponsabilité pénale réformée. Au Sénat, un rapport et des propositions de loi avaient déjà été présentés dans ce sens. Néanmoins, un certain nombre de professionnels du droit s’inquiètent de voir l’irresponsabilité pénale davantage restreinte.
Emmanuel Macron insiste de nouveau sur le thème de la sécurité. Une stratégie qui s’explique par la volonté de la droite d’en faire un thème de campagne et car « l’épicentre de l’électorat du chef de l’Etat s’est déplacé vers la droite », selon un soutien. Une manière aussi « d’échapper à la gestion incertaine de la crise » du covid-19, selon l’opposition.
Douze des plus grands clubs européens de football ont annoncé la création de leur propre compétition qui viendrait concurrencer la Ligue des champions, compétition reine en Europe. Comme de nombreux fans, les sénateurs dénoncent à l’unisson un projet « mercantile ».
Le chef de file de la droite sénatoriale va déposer en fin de semaine une proposition de loi « pour réaffirmer le droit de visite » dans tous les établissements de santé. L’objectif ? Systématiser le droit de visite de proches de malades afin d’éviter que des patients ne meurent seuls, « comme cela a trop été le cas depuis le début de la pandémie ». Pour Bruno Retailleau, « on a trop souvent manqué au devoir d’humanité depuis un an et il faut donc en tirer les leçons pour la suite ». Entretien.