Invité de la matinale de Public Sénat « Bonjour chez vous », le président socialiste du conseil départemental de Seine-Saint-Denis fustige la « consultation expresse » des maires par le gouvernement ce week-end sur le maintien des élections en juin.
La taxe carbone ou mécanisme d’ajustement carbone aux frontières sur les produits importés a été voté par le Parlement européen le 10 mars dernier. Son entrée en vigueur est prévue dès le 1er janvier 2023. Trop protectionniste pour les pays tiers qui exportent à bas prix en Europe, pas assez ambitieux ni contraignants pour atteindre nos objectifs de neutralité carbone en 2050 pour les autres, cette semaine Ici l’Europe ouvre le débat.
Les conditions sont-elles réunies pour maintenir la tenue des élections régionales et départementales les 13 et 20 juin prochain ? C’est la question à laquelle doivent répondre les maires des 36 000 communes de France avant lundi midi. Cette consultation, avant le débat au parlement la semaine prochaine, suscite de nombreuses critiques chez les sénateurs.
C’est l’objet d’un amendement des sénateurs communistes, qui sera examiné lundi dans le cadre du projet de loi sur le séparatisme, alors qu’un sondage montre que l’idée de l’abrogation gagne du terrain en Alsace-Moselle. Mais à droite, comme à gauche, beaucoup d’élus s’opposent à la suppression du Concordat, héritage napoléonien.
[Info PublicSenat.fr] Un mail a été envoyé aux maires pour leur demander si les conditions étaient réunies pour organiser les scrutins régionaux et départementaux en juin. Ils doivent répondre d’ici lundi matin, soit avant le débat organisé au Parlement la semaine prochaine.
Agacé par un article de l’Obs dans lequel la sénatrice socialiste le critiquait, le garde des Sceaux a multiplié les sous-entendus lors d’une séance au Sénat vendredi dernier. Présidente de la séance, Laurence Rossignol s’est indignée de la situation avant la clôture, regrettant une attitude « inacceptable ». En réponse, l’entourage du ministre regrette que « certains élus tentent de construire de toutes pièces de fausses polémiques ».
Alors que les exploitations viticoles et arboricoles françaises ont connu cette semaine un épisode de gel catastrophique, les sénateurs attendent du gouvernement des mesures dans le temps long et demandent un « Grenelle de la viticulture ».
Deux clubs de réflexion proposent un dispositif d’emploi vert, financés par l’Etat, sur le même modèle que les territoires « zéro chômeur de longue durée ». Des parlementaires s’intéressent à la question.
Mediapart révèle que le Premier ministre aurait présenté le 28 janvier dernier des documents erronés et des fausses « projections » sur le covid-19, lors de sa réunion de concertation fin janvier, avec les présidents des groupes politiques au Parlement. Les principaux présidents de groupe du Sénat restent prudents et font part de leur « circonspection ».
Permettre aux allocataires du RSA de cumuler les revenus d’une activité salariée et le revenu de solidarité active pour une durée d’un an : c’est le sens de la proposition de loi de Claude Malhuret, président du groupe Les Indépendants- République et Territoires, adoptée par le Sénat ce 15 avril. L’objectif avec cette expérimentation sur 4 ans, est de favoriser les démarches de retour à l’emploi des bénéficiaires du RSA dans les départements volontaires.
L’examen du texte d’Olivier Falorni (Libertés et territoires) légalisant l’euthanasie, en introduisant un droit à « une aide médicalisée active » à mourir pour les personnes souffrant d’une maladie incurable n’a pas pu aller à son terme. Le député « en appelle au gouvernement et à la majorité » pour que le débat se poursuive.