Le groupe Les Républicains du Sénat propose ce mardi 23 mars, un débat invitant le gouvernement à préserver la place de l’énergie nucléaire dans le mix énergétique français. Pour ces sénateurs, la décarbonation de l’économie doit passer pour une poursuite des investissements dans le nucléaire, mais aussi dans les énergies renouvelables.
Le président du groupe MoDem à l’Assemblée, Patrick Mignola, appelle à ne pas céder à « l’affolement » en commandant de nouveaux vaccins auprès de la Russie, avec le Spoutnik V. « Si vous commandez dix fois plus que vos besoins, c’est du gaspillage d’argent public », a-t-il averti.
Interrogé sur le scénario dans lequel Emmanuel Macron ne se représenterait pas en 2022, le patron des députés MoDem a estimé que François Bayrou aurait « la capacité » de le remplacer. « Il a cette qualité formidable de ressentir l’opinion publique », a estimé le député dans Audition Publique.
Le carnaval de Marseille est venu rappeler au gouvernement combien il marche sur des œufs, alors que l’acceptabilité des mesures de lutte contre le covid-19 est « compliquée ». « Quand la règle n’est pas claire, vous n’adhérez pas à la règle », pointe le socialiste Bernard Jomier. Après une réunion sur la santé mentale des Français ce lundi, Matignon annonce vouloir « apporter une réponse supplémentaire » sur ce plan, présentée bientôt.
La polémique autour des réunions non-mixtes de l’UNEF vient de prendre une nouvelle ampleur. Alors qu’une partie de la droite parlementaire réclame la dissolution du syndicat étudiant et que la justice soit saisie, à gauche au Sénat, on fustige « une stratégie du gouvernement pour détourner l’attention sur la précarité étudiante ».
Un déplacement de sénateurs prévu à Taïwan a provoqué l’outrance de l’ambassadeur de Chine en France qui s’en est pris au chercheur français, Antoine Bondaz, le qualifiant notamment de « petite frappe ». Le président du groupe d’amitié du Sénat France-Taïwan, Alain Richard, déplore « des insultes grossières. Sur Public Sénat, Antoine Bondaz invite l’ambassadeur à revenir « dans le débat public ».
Le ministre de la Santé Olivier Véran a annoncé la mise en place de 35 « vaccinodromes » à partir du mois d’avril. Un revirement dans la stratégie de vaccination qui ne doit pas masquer les carences en livraisons de doses, soulignent des sénateurs.
Territoires unis, le collectif qui regroupe les trois grandes associations d’élus locaux, appelle au respect du calendrier électoral. Leurs voix viennent s’ajouter à celles de plusieurs présidents de conseils départementaux ou régionaux, fermement opposés à l’éventualité d’un deuxième report des élections.
Après avoir été adoptée à l’unanimité par les sénateurs et les députés, la proposition de loi visant à protéger les jeunes mineurs des crimes sexuels fait son retour à la Haute assemblée jeudi pour en examen en seconde lecture. Quels sont les enjeux de ce texte déposé en novembre dernier par la sénatrice centriste, Annick Billon ?
Invité de la matinale de Public Sénat « Bonjour chez vous », le député européen écologiste, David Cormand a estimé que l’inscription de la préservation de l’environnement dans la Constitution n’était pas « essentielle » pour le chef de l’Etat.
Confinement, couvre-feu, protocole sanitaire… les mesures pour lutter contre l’épidémie de covid-19 n’ont cessé d’évoluer, et si la santé est une compétence de l’État, les maires se retrouvent en première ligne pour appliquer et expliquer. Confrontés à des réalités diverses sur le terrain, les élus ont dû faire preuve d’agilité et d’inventivité, mais avaient-ils assez d’autonomie ? Étaient-ils assez informés et consultés ? Dans Un monde en docs, Jérôme Chapuis et ses invités ont décrypté le rôle de l’Etat et des collectivités dans la gestion de la crise sanitaire.
En théorie le départ des Anglais de l’Union aurait dû mécaniquement renforcer la place de la langue française dans les institutions, aujourd’hui l’anglais n’est plus la langue officielle que de l’Irlande et de Malte, ce qui représente 1,2 % de la population en Europe. En pratique, la langue de Shakespeare est devenue, et va rester la langue de travail de l’Union européenne, ce que regrettent Nadine Morano, ou les eurodéputés Pierrette Herzberger Fofana, et Ivo Hristov invités de l’émission Ici l’Europe.