Le texte prévoit que les policiers pourront entrer dans les lieux recevant du public avec leur arme de service. Pour les responsables de festivals, c’est « l’inquiétude la plus totale ». L’introduction d’une arme risque de créer des « mouvements de panique » et pose un gros problème pour vérifier les cartes de police ou de gendarme. Les sénateurs PS veulent supprimer la mesure.
Des formulants toxiques non déclarés sur les étiquettes de 14 produits pesticides : voici les conclusions d’une étude scientifique qui vient de déclencher la mobilisation de 119 parlementaires européens, dont 27 sénateurs français. Ils ont adressé hier un courrier conjoint à l’Autorité européenne de sécurité des aliments et menacent de saisir la justice.
Des mesures renforcées ? Pas assez selon la mairie de Paris qui voulait proposer au gouvernement un confinement de trois semaines pour lutter contre la propagation du covid-19. Avec un objectif : « tout rouvrir » à son issue. Avant finalement de rétropédaler. Et c’est peu dire que l’hypothèse suscite la polémique.
La décision du maire de Lyon de servir des menus sans viande dans les cantines de sa ville continue de faire réagir. Invité de la matinale de Public Sénat ce matin, le sénateur RDPI-LREM André Gattolin a salué l’initiative de Grégory Doucet, tout en taclant la sortie du ministre de l’Agriculture sur le sujet.
Le texte de Michel Savin, président du groupe des « Pratiques sportives et des grands évènements sportifs » du Sénat, propose, entre autres, de rendre obligatoires 30 minutes d’activité physique par jour à l’école.
Invité de la matinale de Public Sénat ce matin, le chef étoilé Thierry Marx espère, malgré un possible reconfinement, que les terrasses des restaurants pourront rouvrir en avril, avant « une grande réouverture au mois de juillet ». Le cuisinier engagé est aussi revenu sur la mise en place de menus sans viande dans les cantines lyonnaises qu’il juge « radicale et pas très intéressante ».
Depuis maintenant un an, la pandémie mondiale de covid-19 a bouleversé nos vies. A l’heure où tous les pays européens développent des campagnes massives de vaccination, les stratégies de communication des dirigeants divergent. Allemagne, Grande-Bretagne ou encore Pays-Bas, cette semaine Hélène Risser et ses invités font le tour de l’Europe dans Hashtag.
Le Premier ministre a annoncé ce jeudi que 20 départements étaient désormais placés en vigilance renforcée. Comme à Nice et Dunkerque, ces départements pourraient connaître un renforcement des restrictions. Alors que les décisions seront dévoilées et mises en place le 6 mars en fonction de l’évolution sanitaire, certains sénateurs regrettent l’absence de confinements territorialisés dès maintenant.
L’application TousAntiCovid va permettre d’utiliser des QR codes pour tracer les cas contact dans les restaurants ou les bars. Si la fonction ne semble pas obligatoire, « on veut faire en sorte de systématiser le fait qu’il y ait un QR code », affirme cependant le secrétaire d’Etat, Cédric O. Le sénateur PS Jérôme Durain réclame « des garanties ». « Si c’est obligatoire, ça porte atteinte aux libertés publiques », alerte le centriste Loïc Hervé.
Alors que des confinements locaux concernent déjà Nice et Dunkerque, et que 20 départements au total pourraient être logés à la même enseigne à partir du 6 mars, la façade ouest de la France est relativement épargnée par le virus. Résultat : des élus bretons, des Pays de la Loire ou encore de la Nouvelle Aquitaine demandent au gouvernement d’adapter, voire de lever certaines restrictions localement.
La tension est palpable à Montgenèvre, petite station des Hautes-Alpes et lieu de passage sur la route des migrants. Depuis la fermeture de la frontière avec l’Italie, de nombreux exilés tentent le passage à travers la montagne. Un collectif de citoyens dénonce les pratiques de la police aux frontières. En visite sur place, sénateurs et eurodéputés écologistes lancent un cri d’alarme.
En rappelant qu’un réfugié ne peut pas perdre son statut du fait d’une condamnation pour apologie du terrorisme, une décision du Conseil d’Etat a provoqué l’indignation de la droite du Sénat. Le président du groupe LR indique vouloir déposer une proposition loi. Selon nos informations, il s’agirait d’un texte sur l’immigration.